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Lien entre le cancer du sein et l'avortement
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- Histoire de la coalition :
Une coalition sur le sujet "Cancer du sein et avortement" a été formée en mai 1999 par un groupe de femmes vivant à Chicago et soucieuses du manque d'information émanant de l'Institut National du Cancer, des médecins (eux-mêmes non informés) et des organismes anti-cancéreux. Il y a aujourd'hui 28 études sur les 37 mondialement menées sur ce thème publiées depuis 1957 qui démontrent un lien existant entre l'avortement et le cancer du sein.
Notre but est de renseigner les femmes et de sauver des vies.
- L'avortement : un des facteurs de risques à éviter pour le cancer du sein
Nous souhaitons souligner que toute femme ayant subi un avortement n'a pas obligatoirement un cancer du sein et que toute femme ayant un cancer du sein n'a pas obligatoirement pratiqué un avortement. Quoi qu'il en soit c'est un facteur de risque à éviter dans ce type de maladie.
- Deux manières de relier l'avortement et le cancer du sein
Premièrement les experts s'accordent universellement pour dire qu'avoir un enfant pourvoit la femme d'un système immunitaire de protection accrue contre le cancer du sein et qu'il est plus sain pour une femme mariée de ne pas remettre à plus tard un début de grossesse (selon une étude d'Harvard , Dr. Joel Brind, "the Estrogen connection" www.abortioncancer.com). Le Dr. Joel Brind, président de l'Institut de prévention du cancer du sein explique que, lors du cancer du sein, le phénomène de surexposition aux oestrogènes est l'un des plus importants facteurs de risque.
Deuxièmement, 28 sur les 37 études ont indépendamment établit un lien entre l'avortement et le cancer du sein. 7 études parmi elles démontrent un doublement du risque lorsqu'il y a eu avortement.
En 1996, le Dr. Brind et ses collègues du collège médical de Pennsylvanie ont conduit une revue et une méta-analyse sur les études mondiales existantes et la plupart d'entres elles ont été réalisées par des supporters de l'avortement (Brind, et al. J Epidemiol Community Health 1196;50:481-96). Cette équipe a découvert une augmentation de 30 % du risque d'avoir un cancer du sein pour la catégorie des personnes ayant pratiqué un avortement par rapport à celui de la population féminine générale.
- Raisonnement biologique
Une explication biologique face à ce facteur de risque qu'est l'avortement a un sens même pour les non-scientifiques. Elle demeure irréfutée jusqu'ici. Le sein contient un certains nombre de cellules indifférenciées (et sensibles aux substances cancérigènes, donc susceptibles de se transformer en tumeur). Le nombre de ces cellules augmente en début de grossesse sous l'influence de l'oestrogène, et un avortement favorise donc la présence dans le sein d'un nombre plus important de cellules sensibles aux substances cancérigènes qu'avant.
En revanche, si la grossesse se poursuit normalement, ces cellules immatures se différencient en cellules capables de produire du lait (grâce à l'effet d'autres facteurs), et perdent leur sensibilité aux substances cancérigènes, donc la femme a alors moins de cellules indifférenciées.
- L'étude du Dr Janet Daling
Une étude particulièrement dérangeante effectuée en 1994. Ce docteur, une partisane de l'avortement a trouvé que sur les femmes ayant pratiqué l'avortement le risque de cancer du sein est 50 % plus élevé que pour les autres (Janet R. Daling et al., "Risk of breast cancer among young women : relationship to induced abortion" (1994) JNCI 86:1584-92).
- La loi
Jonh Kindley, avocat, est l'auteur d'un article sur le consentement éclairé devant le choix d'une intervention chirurgicale. Il signale aux médecins leur devoir d'informer leurs patientes afin d'éviter tout risque de poursuites judiciaires. Cet homme explique l'importance du risque d'augmentation d'avoir un cancer avec une interruption volontaire de grossesse. (www.johnkindley.com).
- Les études de Melby 1997 et 1999
Les défenseurs de l'avortement comptent sur une étude mené par Melby pour contester cette découverte. Cette étude infirme le lien existant entre l'avortement et le cancer du sein mais des erreurs de classification lors des recherches n'ont pas permis l'émergence de ce risque (Melbye M., Wohlfahrt J., Anderson A.M., Westergaard T., Andersen P.K., "Preterm delivery an risk of breast cancer", (1997) N Engl J Med 336:81-5).
En février 2000, un journal médical influent admettait un lien évident malgré les critiques faites par l'étude Melby (Armstrong K., et al., "Assessing the risk of breast cancer"(2000) NEJM ) .
- L'institut national du cancer
En juillet 1998, un membre du congrès M. Tom Copburn, obstétricien-gynécologue, après avoir parcouru le site web de l'institut, accusait celui-ci de "mal orienter" le public et de "sélectionner la publication des données" sur le lien établi entre le cancer du sein et l'avortement. Une information disait que cette découverte avait été expérimentée sur des rats de laboratoires et non sur des humains et que les résultats n'était donc pas significatifs. Sous la pression du congrès, l'institut a révisé le contenu de son site web en 1999 mais ses pages sur la découverte de ce facteur de risque ne sont pas vraiment significatives.
- Une bombe à retardement en matière de santé
Dave Weldon, membre du congrès, nomme l'avortement comme un "risque non négligeable pour la santé" et "une bombe à retardement en matière de santé" dans une lettre diffusée aux membres de la chambre représentative.
- Une femme a le droit de savoir
Les femmes ont le droit de connaître les résultats des recherches effectuées en matière d'avortement et de cancer du sein.
Nous pensons adopter une attitude "paternelle" en informant les femmes à ce sujet, et de ce fait éclairer leur choix. Nous cherchons à atteindre des femmes et tous ceux qui les aiment en diffusant cette information vitale et notre cause est urgente.
Voudriez-vous travailler avec nous pour finalement dire la vérité sur l'avortement ?
(abortioncancer.com) ajouté le 2/5/2002