L'exploration humaine de l'espace prend des formes toujours plus explicites ainsi qu'une orientation résolument antichrist: «Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; ... je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très Haut» (Es 14, 13-14). Mais l'homme, finalement dans la personne de l'Antichrist, ne pourra jamais franchir les limites que Dieu lui a imposées: «Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au-delà ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots» (Job 38, 11). Le diable fera l'impossible pour s'établir dans l'espace. Les efforts que le monde entier fournit pour la construction d'une nouvelle station spatiale en sont une preuve manifeste. Alors que la navigation spatiale se limitait naguère à une concurrence entre les Russes et les Américains, ce sont presque tous les peuples qui contribuent aujourd'hui à la réalisation de cette station - les Européens tout comme les autres. On dirait qu'une humanité antichrétienne s'est réunie dans un seul et même but: «Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ... ». Toute cette évolution nous montre l'heure à laquelle le monde vit et combien l'enlèvement de l'Eglise du Seigneur doit être proche.
Quant aux efforts que les hommes fournissent dans l'espace, ceux-ci sont dirigés directement contre Dieu et son Fils Jésus-Christ: «Les rois de la terre se lèvent, et les princes consultent ensemble contre l'Eternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes!» (Ps. 2, 2-3; Darby). L'homme veut rompre les limites, les cordons et les cordes que Dieu lui a imposés. Mais à propos de l'espace, la Bible dit clairement: «Les cieux sont les cieux de l'Eternel, mais il a donné la terre aux fils de l'homme» (Ps. 115, 16).
L'article suivant nous apprend jusqu'où vont les efforts des hommes pour sonder les secrets de l'espace, voire pour le conquérir:
La recherche de «cadavre d'étoiles»
Récemment, une équipe internationale de radio-astronomes a signalé la découverte de ce qui est déjà le 1000e pulsar.
Depuis plus d'un an, les chercheurs de l'espace dépistent les phares cosmiques à l'aide d'un des plus grands radiotélescopes du monde, l'antenne de Parkes en Australie, qui a un diamètre de 64 mètres. Les pulsars sont des étoiles neutroniques, des restes ultra-denses d'étoiles explosées. Les étoiles - comme notre soleil - tirent leur énergie interne d'une fusion nucléaire. Lorsque notre soleil aura consommé dans quelque cinq milliards d'années son combustible nucléaire, il se refroidira lentement sous la forme d'un nain blanc.
Les grandes étoiles, dont la masse dépasse de plus de 8 fois celle du centre de notre système solaire, présentent un comportement beaucoup plus dramatique: elles terminent leur vie dans une énorme explosion que l'on appelle une supernova et lors de laquelle une grande partie de la matière de l'étoile est projetée dans l'espace. Cette explosion provoque l'effondrement du noyau intérieur de l'étoile, qui se transforme soit en étoile neutronique, soit en trou noir.
Une matière d'une densité énorme Dans une étoile neutronique, la matière est aussi dense qu'à l'intérieur du noyau d'un atome. Si notre soleil était comprimé sous la forme d'une étoile neutronique, il n'aurait plus qu'un diamètre de dix kilomètres. Un bout de matière neutronique du format d'un morceau de sucre pèse 100 millions de tonnes.
Les astronautes pensent que le système de notre voie lactée comprend quelques 300.000 étoiles neutroniques. L'existence de ces cadavres d'étoiles avait déjà été annoncée dans les années 30, mais c'est en 1967 seulement que l'on a réussi à découvrir la première étoile neutronique, qui s'est trahie par l'émission de brèves impulsions radio à des intervalles réguliers. Ce rayonnement très focalisé est engendré par des particules à chargement électrique qui traversent le puissant champ magnétique de l'étoile neutronique à des vitesses qui s'approchent de celle de la lumière.
Lors de l'effondrement d'une étoile, la vitesse de rotation est énormément accélérée, à l'instar de celle d'une patineuse artistique qui se serre les bras contre le corps pour effectuer une pirouette. Beaucoup d'étoiles neutroniques ont une vitesse de rotation de plusieurs centaines de tours par seconde. De ce fait, le faisceau rayonnant d'une étoile neutronique agit comme le signal d'un phare - et lorsque notre système solaire se trouve dans la bonne direction, les antennes des radio-astronomes sont régulièrement touchées par ce radio-phare, de sorte que l'étoile neutronique devient visible en tant que pulsar.
Pour mieux dépister ces cadavres d'étoiles, les astronomes du télescope de Parkes en Australie se servent en outre d'un «multibeam receiver» (en français: un récepteur de rayons multiples). Alors qu'une antenne ne peut balayer en principe qu'une bande étroite du ciel, le «multibeam receiver» peut mesurer et analyser 13 bandes en même temps et, dès lors, dépister davantage de pulsars. «C'est comme si nous disposions d'une douzaine de radiotélescopes», s'enthousiasme un des chercheurs impliqués, l'astronome anglais Andrew Lyne.
Vérification de la théorie de la relativité
Les chercheurs anglais, italiens, australiens et américains découvrent ainsi environ un pulsar par heure d'observation, au total déjà plus de 200 exemplaires. Maison ne s'arrêtera évidemment pas là: les astronomes espèrent que la liste des pulsars connus en comptera 600 de plus vers la moitié de l'année prochaine. Et avec un peu de chance, ils auront parmi ceux-là un exemplaire tout à fait spécial: une étoile neutronique qui gravite autour d'un trou noir. La théorie annonce qu'une étoile neutronique sur 1000 fait partie d'un tel couple exotique. Ça promet.
Un trou noir se forme lorsque la masse résiduelle d'une ancienne étoile est tellement grande que même la force répulsive entre les neutrons n'arrête plus l'effet de la gravitation, de sorte que la matière continue à s'effondrer indéfiniment. A la longue, la pesanteur devient si énorme que même la lumière n'arrive plus à la vaincre un trou noir est né, et rien ne pourra plus en sortir.
L'incroyable force d'attraction d'un trou noir perturbe même l'espace et le temps dans les environs de celui-ci. Grâce aux pulsions régulières d'une étoile neutronique, les astronomes ont pu sonder pour la première fois ces déformations et donc contrôler pour ainsi dire sur place les prédictions de la théorie d'Albert Einstein sur la relativité généralisée pour des champs de gravitation puissants.
(TA, 9.12.1998)
Jésus-Christ est le seul qui tient l'univers dans Sa main et qui en sait tout. La Bible dit qu'Il a compté toutes les étoiles et a donné à chacune son nom: «A qui me comparerez-vous, pour que je lui ressemble? dit le Saint. Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n'en est pas une qui fasse défaut. (Esaïe 40, 25-26)
Que notre Dieu est grand! Vraiment, il vaut la peine, si peu de temps avant l'enlèvement, de nous abandonner à Lui de tout notre corps, de toute notre âme et de tout notre esprit, et de Le suivre fidèlement!
Appel de Minuit 02 / 1999