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Expo-Bible en occitanie*

Cette Expo-Bible se tiendra en mars 1998 à Toulouse. Elle est propriété de l'«Alliance Biblique Française» et annoncée comme regroupant pratiquement toutes les églises chrétiennes de la région toulousaine: catholiques, orthodoxes, réformées, réformées-évangéliques, anglicanes, baptistes, apostoliques, Armée du Salut, pentecôtistes, libristes, adventistes, ainsi que la communauté israélite. On semble ignorer les églises qui n'y participeront pas. Quatre secteurs avec 80 panneaux et 25 vitrines présenteront la formation de la Bible, son utilisation au cours de l'histoire, ses traductions et son contenu. Etrange présentation de la première partie:

«La première partie évoque l'époque de ceux qui, les premiers, ont eu l'idée de mettre par écrit l'histoire de la rencontre entre les hommes et ce Dieu si particulier au regard des divinités environnantes». (Pasteur Serge Oberkamp, secrétaire général de l'Alliance Biblique Française).

Mais est-ce que ce sont des hommes qui ont eu l'idée d'écrire la Bible, ou est-ce que c'est poussés par le Saint-Esprit qu'ils ont écrit, comme le dit l'apôtre Pierre? (2 Pierre 1 :20-21). Ce n'est pas tout d'exposer la Bible, il faudrait d'abord savoir quelle Bible, la Bible juive sans le Nouveau Testament, la Bible catholique avec les apocryphes, ou la Bible généralement admise dans les autres milieux chrétiens? Il faudrait aussi voir comment elle est présentée : comme un témoignage humain faillible sur Dieu, ou comme la Parole de Dieu inerrante, parce qu'inspirée par le Saint-Esprit. Il importe ensuite de voir quelle autorité on lui reconnaît - pleine ou restreinte - et ce que l'on place à côté ou au-dessus d'elle! Si sur tous ces points les milieux exposants ne sont pas d'accord on trompe le public en déclarant: « L'exposition Biblique fédère l'ensemble des confessions autour du Livre»*.

J.H.

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* « Expo-Bible en occitanie» Lettre d'information No 1 avril / juin 1997. (Voir aussi la B.N- 2/97 p. 219).

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Jeunesse oecuménique

En 1996 des jeunes catholiques et réformés du canton de Vaud (Suisse) ont fondé les « Assises de l'oecuménisme» et ont sorti en 1997 leur bulletin portant pour titre « DÉSOBÉIR À NOS DÉSUNIONS». Il y est dit que: ce que les deux confessions ont en commun est bien plus important que ce qui les divise. Lors de 3 jours de rencontres (« Assises »), rythmées par des offices, toutes leurs discussions ont été ancrées dans une même foi en Christ, ce qui laisse apparaître une certaine inconscience des divergences fondamentales qui séparent malheureusement les dogmes catholiques de la foi biblique, ou alors une volonté déterminée de ne pas aborder ces sujets. Car si l'on traite honnêtement de ces choses, il apparaît très vite que les divergences touchent aux fondements de la foi biblique. Mais ces jeunes sont exposés à une influence unilatérale, ne serait-ce que par les animateurs ou orateurs qu'ils invitent et par la littérature qui leur est recommandée, dont, par exemple, «Vers une symphonie des Eglises» du pasteur réformé Shafique Keshavjee.*Un professeur d'histoire de l'Église de l'Université de Neuchâtel leur a dit avec insistance: « N'hésitez pas! Chaque fois que c'est possible, désobéissez à vos désunions», d'où le titre de leur bulletin. Mais il y a des désunions qui sont provoquées par la désobéissance à la Parole de Dieu et le seul moyen de remédier à de telles désunions, c'est de désobéir aux commandements et aux traditions des hommes qui annulent la Parole de Dieu (Mat. 15 : 6), et d'obéir à cette Parole qui est la Vérité (Jean 1 7 : 17).

J. H.

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* Shafique Keshavjee est membre du comité interreligieux « L'Arzillier » de Lausanne (Suisse), à côté d'un catholique, d'un frère des Assemblées Evangéliques, professeur à l'Institut Emmaüs, d'un musulman, d'un orthodoxe, d'un juif, d'un hindou et d'un bouddhiste.

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Où mène l'oecuménisme ?

Le Conseil Oecuménique des Églises (COE) regroupe aujourd'hui 320 Églises protestantes, anglicanes et orthodoxes qui comptent près de 400 millions de membres. Les 950 millions de catholiques n'en font pas partie, mais y sont représentés par des observateurs et des collaborateurs dans certaines commissions.

40 millions de protestants d'églises opposées au COE sont rattachés au « Conseil International d'Eglises Chrétiennes» (lCCC). 300 millions de personnes appartenant à divers autres mouvements et Églises à l'enseigne chrétienne se situent en dehors de toutes les organisations citées plus haut....

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Ce salut oecuménique a pris un aspect social, terrestre et politique mettant au premier plan la réconciliation entre les hommes, la prospérité et la protection de la nature, plutôt que la réconciliation de l'homme avec Dieu, son réel bonheur présent et éternel par le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Ceux qui ne reconnaissent pas ce danger, ou qui refusent d'en tenir compte, s'en font les complices et en seront les victimes. Que le Seigneur les en préserve!

J.H.

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L'oecuménisme à la base !

Certains pensent que la base ne suit pas forcément ce que l'on décide en haut lieu oecuménique et que les évangéliques en particulier demeurent très réticents face aux sollicitations du courant oecuménique. C'est vrai pour certains, alors que d'autres sont de plus en plus séduits par les nouvelles perspectives qu'ouvre la possibilité d'entreprendre des actions communes. Voici, par exemple, ce qu'on a pu lire dans le journal « La Croix» : « Les trois Eglises de Levallois-Perret communiquent à portes ouvertes» (1). Les catholiques, avec le Père Jean-Claude Détot, les réformés avec le pasteur Rousset et les baptistes avec le pasteur P. Clément, ont ouvert leurs portes respectives pour taire venir des gens du dehors et inciter les membres d'une communauté à aller découvrir les lieux de cultes des autres. Le pasteur Clément a déclaré à ce sujet: « Il y a ici une volonté des différentes communautés d'afficher leur foi commune et leur espérance en Dieu. Nous avons déjà une chorale oecuménique qui se retrouve chaque veille de Noël sur la place du marché. Il faut multiplier ce type d'initiative». Mais quiconque connaît l'enseignement biblique et le compare à ce qu'enseigne et pratique la religion catholique romaine constate qu'il n'y a pas réellement de foi commune. Ailleurs, (2) des «communautés réformée, catholique, mennonite et salutiste invitent à une célébration oecuménique» dans le cadre de la semaine de l'Unité. Des évangéliques qui se prêtent à de telles manifestations d'unité factice ne favorisent-ils pas la contusion? On s'étonne que des membres des églises de professants s'accommodent de ce genre de rapprochements, plutôt que de s'y opposer, voire de se retirer de leurs églises si leurs protestations devaient demeurer sans effet. On s'étonne également de ce que des églises, qui pour des raisons bibliques ne participent pas à ces manifestations d'unité, collaborent et s'associent néanmoins avec celles qui y participent. Ne font-elles pas ainsi preuve d'une troublante inconséquence qui ne sert ni la vérité, ni l'authentique unité des chrétiens?

J.H.

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1 Hauts-de-Seine (France)

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2 Annonce dans le PROGRES de Tramelan (Jura bernois, Suisse)

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Le pape Jean-Paul Il espère pouvoir, dans deux ans, réaliser un de ses rêves les plus chers.(Le «peu de chance» qui manque encore au grand malheur)

L'avenir de la fraternité religieuse mondiale se précise Le pape Jean-Paul Il espère pouvoir, dans deux ans, réaliser un de ses rêves les plus chers. Si sa santé le permet et si sa diplomatie de Souverain pontife réussit, il rencontrera les chefs de l'islam et du judaïsme sur la montagne du Sinaï pour tenir la première réunion au sommet des religions monothéistes.

( ...) «Son grand espoir est de secouer le monde pour lui faire prendre conscience de la dignité et de la responsabilité qu'il y a à défendre les droits de l'homme», c'est ce qu'a déclaré le cardinal Etchegaray, président de la congrégation vaticane pour la justice et la paix, un des influents conseillers du pape pour les affaires internationales. «Il est poussé par la perspective historique de liens plus étroits entre les grandes religions; et avec un peu de chance, nous y parviendrons.» (... ) Il n'y a peut être aucun autre dirigeant, religieux ou politique, qui tend la main avec tant de succès vers chaque coin du monde.

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« PRO CHRIST» « PRO CHRIST»

fut en Allemagne l'occasion d'une collaboration de différentes dénominations avec l'évangéliste Ulrich Parzany, selon le modèle des grandes campagnes d'évangélisation lancées par Billy Graham. Les milieux catholiques-romains, protestants, pentecôtistes, charismatiques et évangéliques de plusieurs tendances sont généralement représentés dans ces imposantes entreprises, sans qu'il soit tenu compte des enseignements bibliquement erronés professés par certains de ces milieux. Voici l'avis de chrétiens qui, pour cette raison, ont préféré s'abstenir:

«Comment pourrions-nous évangéliser ensemble avec des prêtres catholiques-romains qui par le «sacrement de l'ordination se sont engagés à observer les documents officiels de leur Eglise présentant un «autre évangile»? Celui qui, pour des raisons pragmatiques, admet une telle collaboration tait cause commune avec une institution qui professe de graves hérésies. »*

Une nouvelle grande campagne «PRO CHRIST» est prévue pour l'an 2000 avec transmission par satellites dans 500 à 1000 villes européennes. Les responsables de cette manifestation sont encore des représentants des Eglises protestantes, catholiques et évangéliques libres d'Europe. Alors que pendant longtemps les évangéliques se sont tenus à l'écart de ce genre d'associations oecuménisantes, ils s'y engagent de plus en plus en développant ainsi une regrettable contusion.

J.H.

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* « Fest und Treu » Kontaktblatt aktiver Christen » 3/97 sous : « Pro Christ 97 » : Wohin führt der Weg? » 8 pp. 7-9.

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Un calendrier interreligieux

La « Plate-Forme interreligieuse» de Genève édite un «calendrier pour une nouvelle convivialité interreligieuse» présenté par Jean-Claude Basset, pasteur au Centre Protestant d'Études à Genève. Le thème du calendrier 1997/ 1998 est le suivant : « Les fondateurs des traditions religieuses et philosophiques africaines, bahaïe, bouddhique, chinoise, chrétienne, civile, hindoue, islamique, jaïne, juive, sikhe, shintô, zoroastrienne. Dans la présentation il est dit, entre autres, qu'« il est temps que les croyants abandonnent leur prétention d'exclusivité, tout en affirmant la spécificité de leurs démarches et de leur patrimoine religieux... C'est sur cette base nouvelle qu'ils peuvent s'enrichir mutuellement» ! Ce calendrier est dans le vent! Mais dans quel vent? Dans celui du syncrétisme religieux qui exclut l'exclusivité de l'Evangile de Jésus-Christ résumée en cette parole de l'apôtre Pierre rempli du Saint-Esprit :

Le salut ne se trouve en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4 : 12)

Jésus lui-même a dit:

Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14 : 6).

Celui qui n'accepte pas ce caractère unique et exclusif de l'Evangile rejette tout simplement ce que dit l'Ecriture, c'est-à-dire ce qu'il a plu à Dieu de nous révéler par ce moyen.

J.H.

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«Vers une nouvelle unité fondée sur le R.O.C.»!

C'est sous ce titre que le "Christianisme" (Hebdomadaire Protestant)1a rendu compte du "Rassemblement Oecuménique Charismatique" (R.O.C.) du 26 septembre 1998 à Paris auquel ont participé 12000 personnes, contre 20000 attendues. Le comité oecuménique organisateur était issu de l'Assemblée générale du Renouveau charismatique catholique et de la Consultation charismatique oecuménique francophone. Catholiques, luthériens, réformés (avec Jean Tartier, président de la Fédération Protestante de France), apostoliques, libristes, salutistes et "Jeunesse en Mission", ont été de la partie, mais on précise qu'il n'y avait pas 10% de protestants dans la foule! "Bien qu'animée du même souci" la "Fédération des Églises Évangéliques Baptistes," n'a pas voulu s'associer à cette manifestation, malgré le fait qu'elle se trouve déjà depuis de nombreuses années engagée dans le dialogue avec les catholiques.2Le secrétaire général de cette Fédération Baptiste, Etienne Lhermenault, disait à ce sujet: "La plupart de nos églises ne sont pas prêtes à une telle démarche. C'est pourquoi nous avons souhaité nous abstenir en tant que Fédération"3"Vers une nouvelle unité fondée sur le R.O.C." ? Non, la vraie unité n'est ni nouvelle, ni fondée sur ce"Rassemblement Oecuménique Charismatique". Pour les chrétiens évangéliques le ROC, c'est Jésus-Christ, le Christ de la Bible, et non un quelconque nouveau rassemblement oecuménico-charismatique.

J. H.

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1) "Le Christianisme" No 656 du 27.09 et 03.10.98.

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2) Voir "La Bonne Nouvelle" 1 / 1 993 sous "Un comité mixte baptiste-catholique en France" pp. 322-324.

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3) Comme sous (1).

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