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Bouddha en France !

Bouddha («L'Illuminé») Gautama, le fondateur du bouddhisme, a vécu en Inde, vraisemblablement entre 563 et 483 avant Jésus-Christ. Le bouddhisme est un système philosophique qui enseigne que celui qui pratique la méditation selon des règles établies peut atteindre un degré de vérité suprême au travers d'innombrables réincarnations. La France est le pays européen où le bouddhisme se répand le plus rapidement. Il y existe déjà 60 monastères et lieux de méditation bouddhistes, le centre se trouvant à Saint-Léon-sur-Vézère (Le Périgord, Dordogne). Le ministre français de l'Intérieur estime à 600000 le nombre de Français adhérant au bouddhisme. C'est une religion sans Dieu aux nobles préceptes: ne détruire aucune vie, ne rien dérober, ne pas se livrer à la luxure, ne pas mentir, ne pas boire d'alcool et ne pas prendre de drogue. Le bouddhiste pense trouver son salut par ses renoncements, ses mérites et ses méditations.

Le Dalaï-Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain se donnant pour la 14e réincarnation du Dalaï, est venu dernièrement à La Rochette (Savoie), où 7000 Juifs, chrétiens(!), musulmans ainsi que des représentants d'une dizaine de traditions primitives (aztèques mexicains, aborigènes australiens, chamanes d'Asie, prêtres animistes vaudous) l'ont accueilli et écouté pendant quatre jours. Si seulement ces pèlerins venus chercher des repères dans le «calme mental » avaient pu entendre l'Évangile du Christ, seul Sauveur et Seigneur. «Mais comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s il n'y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? » (Rom. 10 : 14-15). Jésus disait à ses disciples : « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson, » (Mat. 3:27)

J. H.

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Bouddha vivant - Jésus Vivant !

Dans « Bible-lnfo » No 3, août 1998, sous le titre «Le pluralisme religieux», Paul-André Eicher, directeur de « La Maison de la Bible»*, signalait la tenue d'une retraite intitulée « L'esprit d'amour» (« Bouddha vivant - Jésus vivant »), organisée par:

- Le Centre Protestant d'études,

- L'Aumônerie protestante des Hautes Écoles,

- Le Centre de formation de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud à Crêt Bérard,

- L'Association bouddhique Linh Pong.

Selon les organisateurs il s'agissait de « partager une démarche bouddhique avec un maître zen et ses disciples», de méditation assise ou en marche, de relaxation profonde ou «toucher de la terre», et de découvrir selon le maître zen, dans un esprit d'amour, de compréhension et de tolérance,«que la pratique bouddhiste est la même que la pratique chrétienne et consiste à faire connaître la vérité».

Mais quelle vérité?

Paul-André Eicher ajoute pertinemment:

« Permettez-moi ici de rappeler simplement ces paroles du Christ: Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jean 14 : 6)

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* Fondation Société Biblique de Genève, Le Trési 6, CH-1028 Préverenges.

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Canal Alpha + Oecuménique ?

«TV Canal Alpha+», établi à Cortaillod (Neuchâtel, Suisse), fut fondé en 1986 par des chrétiens de sensibilité pentecôtiste ou charismatique pour diffuser à côté d'informations générales locales et régionales des émissions à caractère plutôt évangélique. Ces dernières, présentées sous l'appellation « Fenêtre chrétienne » turent produites par P.M.C. (Production Média Chrétienne), la «TV au service de l'Évangile », appartenant à la même famille spirituelle que «Canal Alpha+». Mais voici que deux films, l'un contre l'interprétation évolutionniste de la Création et l'autre contre l'avortement, provoquèrent de fortes réactions contre «Canal Alpha+ » qui risquait de ne plus obtenir le renouvellement de la concession par le Conseil fédéral. Pour parer à cette menace, le directeur de la station, Alexandre Lukasik, proposa aux Eglises reconnues du canton de Neuchâtel la création d'une émission commune dans le cadre de la « Fenêtre chrétienne » avec ouverture au pluralisme oecuménique.

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Consensus sur la justification par la foi ?

Le Vatican et la Fédération Luthérienne Mondiale projettent de signer un consensus sur la justification par la foi. Ils pensent que les temps ont changé, que les données ne sont plus les mêmes que du temps de Martin Luther et que le moment est venu de réparer la déchirure survenue au XVle siècle. La question de la justification par la foi fut une des principales causes déclenchant la Réforme. Les Réformateurs avaient alors remis en honneur la doctrine biblique du Salut parla foi seule, tandis que Rome taisait intervenir la sacramentalité de l'Église, la valeur des bonnes oeuvres, des mortifications et les mérites surérogatoires 1 des « saints» en faveur du Salut des vivants et des morts. Les autorités catholique et luthérienne cherchent maintenant à atténuer - ou à taire disparaître - cette opposition qui perdure depuis bientôt 5 siècles. Ils ont donc élaboré une déclaration commune à soumettre aux parties concernées en vue de rapprochements dans la perspective d'une unité retrouvée. A. Birmelé écrit : «Cette question a, au XVle siècle, séparé ces Eglises. Elle a, aujourd'hui, perdu son caractère séparateur».2 C'est là le point de vue de protestants qui ne protestent plus, parce qu'ils ont mis en oubli cette cause profonde de la Réforme protestante, cause qui subsiste encore, preuve en sont les documents catholiques les plus récents.

Si l'Église romaine déclare que « personne jamais ne se trouve justifié sans la foi »3, elle affirme par ailleurs que «c'est par l'Église que nous recevons la foi et la vie nouvelle dans le Christ par le baptême»4, comme si un rite ou sacrement administré à un nourrisson pouvait produire la foi qui sauve....

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Des « rites païens » !

Le mouvement confessant allemand « Pas d'autre évangile » (Kein anderes Evangelium ») a déconseillé en 1998 aux chrétiennes la participation à la « Journée de prière mondiale des femmes ». Il reproche aux organisatrices de cette journée (des femmes malgaches en 1998) d'avoir introduit des rites païens dans la liturgie du jour, l'Église chrétienne étant mise à pied d'égalité avec des religions non-chrétiennes. Les responsables de « Pas d'autre évangile » ont pris l'initiative d'inviter à des rencontres de prière distinctes de la journée mondiale.

(selon IDEA-Spektrum 8/98)

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Des Eglises suisses à EXPO 2001

L'événement

La Suisse prépare une Exposition nationale pour l'an 2001. Elle se tiendra sur cinq sites ou arteplages (plates-formes flottantes), dont quatre seront amarrés aux rives des lacs de Sienne, de Neuchâtel et de Morat, (à Sienne, Neuchâtel, Yverdon et Morat), le cinquième, celui du canton du Jura, sera mobile. L'EXPO 2001 durera 6 mois (du 3 mai au 29 octobre 2001) et elle devrait drainer 10 millions de personnes. Le thème de I'EXPO 2001 est le suivant : « Le temps ou la Suisse en mouvement ».

La participation des Églises

La plupart des Églises suisses y seront représentées et à cet effet on a créé l'association « ESE 2001 » (« Eglises de Suisse à l'Expo 2001»). Pour la première fois des églises évangéliques se joindront aux églises officielles catholiques, protestantes et orthodoxes pour « présenter les Eglises dans leur diversité et susciter le dialogue entre elles et entre les diverses religions».l Dans le document officiel cité ici il est encore dit à ce sujet: « Nous sommes là, à vos côtés, si vous avez besoin de nous, nous sommes partie du tout et chez nous, toutes les parties seront rassemblées ».l En Suisse romande, c'est la « Fédération Romande des Eglises et Oeuvres Evangéliques» (FREOE) qui s'est ainsi engagée par un vote, les opposants y ayant été fortement minoritaires, ce qui n'est pas étonnant, vu l'élargissement progressif observé ces dernières années dans les rangs de cette Fédération.

Une vision et un témoignage communs?

Influencer de l'intérieur?

Que dit l'Écriture?

Conclusion

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Dialogues interreligieux

Des faits significatifs

Il est de plus en plus question de dialogues interreligieux, c'est-à-dire de rencontres entre représentants du catholicisme, du protestantisme, de l'anglicanisme, de l'orthodoxie, voire de milieux évangéliques, avec ceux des communautés juives, musulmanes, bouddhistes, hindouistes, shintoïstes, confucianistes, etc... Cela ne date pas d'aujourd'hui, puisque, dès 1893, il y eut un Parlement des religions. Mais ce fut surtout pendant ces trois dernières décennies que le mouvement prit de l'ampleur. En 1968 le pasteur Henry Babel fonda à Genève le «Comité consultatif des religions» pour promouvoir le dialogue entre le christianisme, le judaïsme, l'islam et l'hindouisme. Le jubilé de cet événement fut célébré en février 1998 en la cathédrale protestante Saint-Pierre à Genève sur le thème « Les religions dans un monde globalisé>,. La plupart des grandes religions du monde y ont été représentées. Puis, en 1970, on créa la « Conférence mondiale des religions pour la paix». Le Conseil oecuménique des Églises (COE) emboîta le pas. La Conférence Oecuménique de Bangkok (1973) fut ouverte par le président de la Société bouddhiste mondiale et déjà l'on y aborda la question d'une communauté mondiale dirigée par un gouvernement unique.

C'est la 6e Assemblée du C.O.E., à Vancouver en 1983, qui lança le thème: « Paix, Justice et Sauvegarde de la nature,». Sur une telle base, purement terrestre sans aucune implication doctrinale, on pouvait aisément obtenir l'assentiment de tous les participants. ...

Le dialogue

Mais que dit l'Écriture?

Dans l'Ancien Testament

Dans le Nouveau Testament

Notre mission

Réactions

Conclusion

Dialogue interreligieux (Citations)

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Discordance au COE

Konrad Raiser, le secrétaire général du« Conseil Oecuménique des Eglises» (COE), s'est rendu à Moscou pour rencontrer des responsables de l'Église orthodoxe russe. Ces derniers reprochent au COE d'accepter l'homosexualité, l'ordination des femmes et la pratique de rites païens lors de ses assemblées générales. Aussi l'Eglise orthodoxe russe a-t-elle été soumise à certaines pressions de membres qui demandent qu'elle se retire du COE, dont elle fait partie depuis 1961. L'Eglise orthodoxe de Géorgie a déjà démissionné du COE en 1997.

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Expo-Bible à Montbéliard

C'est à Montbéliard qu'une Expo-Bible louée à l'Alliance Biblique Française a été organisée en octobre 1997 par des catholiques, des luthériens, des orthodoxes, des juifs et des évangéliques, dont les mennonites.1Déjà dans le passé un culte inter-confessionnel avait eu lieu au Temple Saint-Martin de Montbéliard.2L'inspecteur ecclésiastique luthérien, le vicaire apostolique catholique romain et le président de l'Alliance Évangélique (à l'époque le pasteur mennonite Pierre Widmer) y avaient prononcé des allocutions. Il y fut question de la foi commune, en tant que membres de la famille de Dieu. Dans un colloque, catholiques, protestants et évangéliques avaient tait une déclaration commune par laquelle ils reconnaissaient que d'autres communautés chrétiennes « font elles aussi accéder au Salut » et ils s'en gageaient à ne pas chercher à « rompre le lien d'un chrétien avec sa communauté, lien privilégié de son enracinement dans la foi ». Ce qui revient à dire que des personnes non converties, mais rattachées traditionnellement au catholicisme - ou au protestantisme - multitudiniste, ne devraient pas être évangélisées.

C'est en évoquant cette précédente « Fête de la foi» de 1979 qu'il fut rendu compte de l'Expo-Bible de 1997. Dans la charte proposée aux communautés participantes il est dit, entre autres: « Nous voulons seulement être au service de la Parole de Dieu qui tait de nous des frères et soeurs ».

On ne saurait que regretter la contusion créée par de telles manifestations et déclarations qui donnent l'impression que tous ces milieux possèdent la même Bible3la même foi, qu'ils donnent accès au même Salut, c'est-à-dire qu'ils prêchent le même Evangile, et que leurs membres sont tous frères et soeurs, alors que chacun sait combien les catholiques, les protestants et les évangéliques (sans parler des Juifs) sont malheureusement séparés sur des doctrines et des pratiques fondamentales. Ce ne sont certainement pas les expositions qui se tiennent ici et là qui feront disparaître ces divergences, elles les camoufleront plutôt, au préjudice de l'enseignement biblique.

J. H.

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1voir «Christ seul» décembre 1997 (Mensuel des Églises Mennonites de France).

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2voir la B.N. 4/1979 sous «Une fête de la foi » p. 62.

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3La Bible catholique avec les Apocryphes, ou la Bible juive sans les livres du Nouveau Testament ?

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