Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Pénétration de l'occulte: Le conte "Kirikou et la sorcière" est-il réellement bon pour nos enfants?

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NDLR: Article écrit par une amie de www.SourcedeVie.com. Merci à Claude pour ce message.

 

Si un "griot" (un conteur africain) était à court d'inspiration et cherchait une histoire susceptible de charmer des auditeurs païens, sans doute pourrait-il tenir son public en haleine avec le conte de Michel Ocelot, "Kirikou et la sorcière". Cette oeuvre a fait l'objet d'un dessin animé et a aussi été publiée sous forme d'album par les Editions Milan.

Rares sont ceux qui n'ont jamais entendu parler de Kirikou et la sorcière, traduit en plusieurs langues. Pour avoir une idée du phénomène, on trouve près de 3000 pages différentes de sites Internet où on trouve l'expression : Kirikou et la sorcière, en français ou en langue étrangère.

Des illustrations superbes présentent un village africain avec ses habitants, des animaux et une flore qui dépaysent et enchantent. Malheureusement, cette histoire contient aussi une dose mortelle de poison spirituel. Elle donne de l'amour humain une image pervertie, et de l'occultisme une idée mensongère, laissant entendre que la magie est chose excellente, pourvu qu'elle soit mise au service du "bien". Ce conte donne à penser aux enfants que la magie "blanche" peut vaincre la magie noire, et qu'il est éminemment désirable de posséder des pouvoirs semblables à ceux de Kirikou et de sa sorcière.

Avant même de venir au monde, Kirikou a élevé la voix et commandé à sa mère de l'enfanter. Pour toute réponse, elle lui a donné l'ordre de s'enfanter tout seul. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Ainsi commence une impressionnante série d'exploits accomplis par ce minuscule bébé aux traits fins et au regard vif : En voici quelques exemples.

Près du village de Kirikou vivait une sorcière appelée Karaba. Elle était si méchante et si puissante que partout où elle passait, la végétation mourait. Elle avait dévoré, disait-on, tous les hommes du village, sauf l'oncle de Kirikou. Elle avait fait tarir la source qui alimentait le village en eau. Ses émissaires ou "fétiches-esclaves" savaient deviner les secrets des villageois, leur extorquer leurs derniers biens, et, s'ils résistaient, incendier leurs cases au moyen d'un feu magique. Ses pouvoirs étaient presque illimités, mais l'invincible petit Kirikou lui tenait tête, libérait ses prisonniers, et déjouait ses sortilèges diaboliques. Il a même réussi à crever la panse du monstre invisible qui avalait l'eau de la source, mais ce jour-là il est mort, noyé dans le flot qui est ressorti de la bête surnaturelle. On a retrouvé son petit corps sans vie dans la fontaine. La mère de Kirikou et les autres villageoises ont alors chanté une chanson qui l'a ramené de la mort, et tout le village a célébré la résurrection du vaillant petit héros.

Kirikou veut savoir pourquoi Karaba est si méchante. Sa mère n'est pas capable de le lui dire, mais elle est persuadée que "le Sage dans la Montagne", le grand-père de Kirikou, saurait répondre à cette question. Pour le consulter, il faudrait se rendre de l'autre côté de la "Montagne Interdite", sous la "Grande Termitière", mais Karaba ne laisse passer personne ! Cependant, rien ne peut décourager le minuscule Kirikou. Il creusera un passage par la voie souterraine, surmontant tous les obstacles, venant à bout de bêtes agressives, transformant un phacochère malveillant en monture docile. Même les parois rocheuses s'ouvrent devant lui pour le laisser passer ! Tout au fond d'une vaste grotte bleue, Kirikou parvient enfin en présence de son grand-père. Ce vieux "Sage" vêtu de blanc semble tenir à la fois d'un pharaon, d'un bouddha, et d'un yogi ; il siège sereinement, en position élevée, devant un colosse dont on n'aperçoit que le visage sinistre, aux yeux mi-humains et mi-félins. Là, Kirikou apprend qu'en réalité ce n'est pas Karaba qui a fait entrer le monstre dans la source ; ce dernier y est allé tout seul. Le "Sage" lui révèle aussi qu'en réalité, elle n'a jamais dévoré d'homme, et qu'elle est devenue méchante parce qu'on lui a fait du mal. Un jour, des hommes lui ont planté dans le dos une épine venimeuse : sa souffrance vient de là, tout le mal qu'elle a fait vient de là.

Kirikou s'engage à la délivrer de cette épine maudite. Pour cela, il faut commencer par attirer Karaba hors de chez elle et de la présence des ses fétiches-esclaves. Naturellement, Kirikou trouve un stratagème imparable et parvient à arracher l'épine du dos de Karaba. Dès que sa souffrance cesse, elle perd ses mauvais pouvoirs ; le désir de nuire la quitte. Tout autour d'elle, la nature redevient vivante ; la voilà instantanément transformée en femme douce et sereine ! Comme elle veut donner à Kirikou un gage de reconnaissance, le bébé-prodige lui demande de l'épouser, et réclame un baiser sur les lèvres. Karaba lui accorde ce baiser ; et voilà que le bébé nu est aussitôt transformé en magnifique jeune guerrier. C'est la preuve, dit Kirikou, que Karaba n'a pas perdu tous ses pouvoirs. Grâce à lui, ce sont maintenant de bons pouvoirs !

Main dans la main, Karaba et Kirikou reviennent vers le village. Au premier abord, personne ne reconnaît Kirikou, sauf sa mère ; et les villageois sont à deux doigts de mettre à mort la douce KarabaÉ Mais voilà qu'une troupe de joueurs de tam-tam approche, portant un palanquin sur lequel trône le vieux Sage. Ces musiciens sont les hommes que Karaba avait autrefois transformés en fétiches ; par enchantement, ils sont redevenus des hommes libres, et tous dansent et chantent à la gloire de Kirikou. Les familles du village sont réunies. Kirikou et Karaba s'étreignent. Autour d'eux, dans une ambiance de ferveur générale, tout le monde s'étreint. Tout va maintenant pour le mieux dans le meilleur des mondes !

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Les lectures et les jeux des enfants ont immanquablement des incidences sur leur esprit et leur âme, leurs pensées, leur vie affective et leur comportement. Le jeune enfant ne sait pas distinguer entre le réel et l'imaginaire ; il n'analyse pas une lecture ou une image qu'il aime : il l'intègre, tout simplement. Il mémorise, en général, avec une grande facilité, et il s'identifie au héros d'un conte, imitant spontanément les personnages et les actions qui lui plaisent. Il est donc impératif que nous prenions connaissance des lectures qui tombent - ou risquent de tomber - sous les yeux de nos enfants, pour les préserver de la pollution spirituelle et morale.

Dans Sa Parole, Dieu ordonne aux parents de veiller sur l'âme de leurs enfants avec une sainte jalousie. Après avoir donné à Son peuple les Dix Commandements, Il dit aux parents : "Et ces commandements que je te donne aujourd'hui seront dans ton coeur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèverasÉ." (Deutéronome 6:5-7) "Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre, et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas". (Proverbes 22:6). Jésus a insisté sur la gravité du péché de celui qui devient une occasion de chute pour un enfant : "Si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin et qu'on le jetât au fond de la mer." (Matthieu 18:6).

A propos de "Kirikou et la Sorcière" et d'ouvrages semblables, il est indispensable de nous poser quelques questions.

Voulons-nous inviter nos enfants à s'identifier à un petit garçon qui donne des ordres à sa mère avant même de venir au monde, qui n'obéit jamais à personne, et se montre invariablement plus fort et plus malin que tous les adultes de son entourage ? Kirikou est séduisant. Si on incite un enfant à l'admirer, donc à s'identifier à lui, il peut se produire de deux choses l'une : s'il a une haute opinion de lui-même, il voudra être lui-même un "Kirikou" qui fait plier tout et tout le monde, ou bien, s'il ne se sent pas assez fort, il voudra avoir son "Kirikou", c'est à dire un plus fort ou un plus malin que lui, auquel il se soumettra, qu'il idolâtrera, et par lequel il se laissera manipuler. Même les sonorités du nom "Kirikou" sont séductrices : pour peu qu'il soit joueur, quel enfant n'aura pas envie de dire et de répéter ce nom-là, rien que pour s'amuser ?

Est-il bon d'ériger en modèle un enfant à qui rien ni personne ne résiste jamais, et qui se conduit en maître de toutes choses, y compris de la mort ? Est-il bon que nos enfants admirent la naissance prodigieuse de Kirikou et ses pouvoirs surnaturels, qu'ils poussent un soupir de soulagement en apprenant qu'après sa noyade, ce petit garçon est ressuscité des morts grâce à sa propre puissance, réactivée par les incantations des villageoises ? Quelle singerie démoniaque du seul vrai Seigneur de la Vie, de Sa naissance miraculeuse et de Sa Résurrection glorieuse ! Est-il bon de laisser imaginer aux enfants un seul instant qu'il existe un autre vainqueur de la mort que le Seigneur Jésus-Christ ?

Est-il sain d'inculquer à l'enfant le culte de la puissance personnelle, de lui donner à penser qu'un être humain, petit bébé ou non, trouvera en lui-même assez de force et d'intelligence pour résister aux enchantements démoniaques d'une sorcière, sans l'ombre d'un recours au Nom de Jésus ?

Voulons-nous que nos enfants acquièrent la mentalité d'un Harry Potter et de ses "fans", qu'ils se figurent que dans certains cas la magie est une bonne chose, et que la magie noire peut être, en quelque sorte, "recyclée", blanchie, et mise au service du bien ? Faut-il leur laisser même imaginer que la magie blanche est le bon moyen pour vaincre la magie noire ?

Est-il bon de leur faire admirer le parcours initiatique de Kirikou, et sa rencontre avec le "Sage" omniscient, qui peut communiquer la Connaissance à ceux qui la recherchent ? Ne risque-t-on pas de leur faire désirer, à leur tour, une rencontre avec quelqu'un qui jouera pour eux le rôle d'initiateur, de marabout, de gourou ?

Voulons-nous que nos enfants approuvent les conseils de ce "Sage", dont la sagesse est "terrestre, animale, démoniaque" ? (voir Jacques 3:15) Pour lui, la souffrance rend légitime la vengeance, la méchanceté et le crime. Pour lui, la domination sur autrui est normale, et les méchants sont de simples victimes n'ayant pas besoin de repentance. Il suffit d'un peu de compréhension, d'un peu de bienfaisance pour que le coeur le plus pervers et le plus démonisé devienne innocent par enchantement ! C'est typique de la spiritualité du Nouvel Age, pour lequel le mal et le péché n'ont pas d'existence réelle.

Est-elle saine pour les petits enfants ou pour qui que ce soit, cette illustration où dans un cadre nocturne enchanteur, le bébé nu, avec un visage très sensuel et le sexe bien en évidence, tend les lèvres vers celles de la sorcière Karaba ? Admirerons-nous, comme on nous y invite, ce procédé magique par lequel un baiser de sorcière façonne en un clin d'oeil un jeune guerrier au corps magnifique, et toujours aussi nu ?

La subite (et publique) passion physique de Kirikou et de Karaba l'un pour l'autre serait-elle le gage d'un bonheur véritable et durable ? Voulons-nous que nos enfants voient en eux le modèle même du couple humain ? La place élevée qu'ils occupent sur la dernière page, où on les voit enlacés, au-dessus de la foule des villageois, semble les élever au rang de couple idéal.

Non seulement Kirikou et Karaba sont érigés en idéal, mais encore ils sont devenus source de "bénédiction" ; c'est au travers d'eux qu'une ferveur unanime s'est emparée de tous les villageois. On nous montre tout le village retrouvant comme un seul homme la paix et la liberté. Mais ce n'est qu'une illusion de paix, une illusion de liberté : la domination par "magie blanche" a remplacé la domination par magie noire, voilà tout. Tous sans exception semblent être les jouets de l'esprit séducteur qui se dégage du jeune couple de sorciers. Certes, les retrouvailles des familles sont touchantes ; mais cette grande expérience collective et publique, due à l'irrésistible influence de Karaba et de Kirikou, a quelque chose de bien artificiel et de bien inquiétant. Il n'a jamais été question, pour Karaba, de demander le moindre pardon pour les innombrables crimes occultes qu'elle a commis envers les villageois ! Ils restent "sa chose", tout autant que par le passé !

"Blanche" ou noire, toute forme de magie est une abomination aux yeux de Dieu. Relisons Deutéronome 18, versets 10 à 14 : "Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou prédisent l'avenir, personne qui interroge les morts. En effet, quiconque se livre à ces pratiques est en horreur à l'Eternel. ÉTu seras entièrement consacré à l'Eternel, ton Dieu. É Car ces nations que tu déposséderas écoutent les tireurs de présages et les devins ; mais à toi, l'Eternel ton Dieu ne le permet pas." (Deutéronome 18:10-14).

Kirikou et Karaba reçoivent, en fin de compte, le statut de divinités. Ils sont vainqueurs du mal par leur seule volonté, leurs seuls exploits, leur seule puissance. Voulons-nous qu'un tel conte, avec ses illustrations séduisantes, sème la confusion dans l'esprit de nos enfants, et leur fasse aimer des abominations ? Voulons-nous que nos enfants s'associent, même en pensée, au chant idolâtre des villageois, à la fin du conte : "Kirikou nous a sauvés, gloire à Kirikou !É" ? Dieu nous dit également : "Malheur à ceux qui appellent le bien mal, et le mal bien, qui changent les ténèbres en lumière, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume !" (Esaïe 5:20)

Un vrai chrétien a déjà pris position au sujet des questions qui viennent d'être posées. Combien nous avons besoin de prier, pour que nos enfants soient gardés de ces souillures, pour que leur coeur s'attache au Seigneur et à Sa Parole. Demandons au Seigneur de ne pas permettre qu'ils prennent plaisir à des choses souillées, et de nous faire découvrir les jeux, les lectures, et les distractions saines dont ils ont besoin. Prions pour que jour après jour, Dieu nous donne la sagesse d'en haut pour intervenir avec autant de fermeté que de douceur, chaque fois qu'il y a des mesures concrètes à prendre pour les protéger d'une abomination. Aucun vrai chrétien ne voudra mettre ses enfants en contact avec une oeuvre qui glorifie la sorcellerie et divinise la nature humaine déchue, et il n'y prendra pas non plus le moindre plaisir lui-même.

 

Note de Source de Vie :

Vous trouverez sur ce site une liste de bons livres pour enfants, des livres qui les rapprocheront de l'amour de Jésus, Lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, l'ami des enfants.

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Pour vous aider à comprendre le plan de Dieu, et se préparer à tout ce qui arrive

http://www.sourcedevie.com

http://www.paroledevie.org

(SourcedeVie.com) ajouté le 16/6/2002

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.