Nouvelles d'Israël
08 / 1993
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Faire le plein
en trois minutes avec «l'essence électrique»
Des scientifiques
israéliens ont développé un nouveau type de réservoir d'énergie - la
Poste allemande envisage son utilisation dans des véhicules électriques.
Sur le terrain d'essai
du TÜV de Bavière situé à Munich, on teste pour le moment un véhicule
électrique dont le système de batterie devrait révolutionner la
technologie des transports. Le réservoir d'énergie de ce véhicule
pilote porte la référence officielle M-LJ9199 et dépasse largement sur
le plan technique tous les systèmes de batterie disponibles
actuellement pour les automobiles électriques: il est plus léger, moins
coûteux, ne se décharge pas de lui-même et présente une durée de vie
pratiquement illimitée. En outre, ce système ne nécessite plus du tout
un chargement de plusieurs heures à une prise électrique: le plein
«d'essence électrique» est fait en quelques minutes seulement.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
08 / 1993
Texte
intégral
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Projet du
Technion: produire de l'énergie à partir du vent du désert.
«Les cheminées du vent
du désert» - Tel est le nom du projet d'un genre nouveau, développé au
Technion d'Haïfa. Il s'agit de produire de l'énergie bon marché et de
l'eau dessalée principalement dans les régions désertiques.
Ce projet auquel
travaillent depuis dix ans déjà quelque vingt scientifiques a été gardé
secret pendant très longtemps. Aujourd'hui, l'attention de l'opinion
publique mondiale a été attirée par les déclarations d'un porte-parole
du ministre des Affaires étrangères, Shimon Pérès.
Les éléments de base du
projet sont incroyablement simples: de l'eau de mer et de l'air chaud
du désert. La technique en revanche est un peu plus compliquée. Elle
comporte une gigantesque cheminée d'un diamètre de 400 mètres et d'une
hauteur comprise entre 800 et 900 mètres (à titre de comparaison, la
Tour Eiffel mesure 296 mètres de haut et l'Empire State Building de New
York 378 mètres). Au cours du processus de production d'énergie, l'eau
salée est pompée jusqu'à l'extrémité supérieure de la cheminée et
projetée ensuite comme de l'eau de pluie à l'intérieur de celle-ci. Ces
«gouttes de pluie» rencontrent de l'air chaud aspiré dans
l'environnement désertique et canalisé de la base vers le sommet de la
cheminée. Ce contact entre la pluie salée artificielle et le vent chaud
refroidit rapidement l'air dans la cheminée si bien que celui-ci
descend . Ce mouvement inverse actionne des turbines qui génèrent du
courant électrique.
Le directeur du projet,
le professeur Dan Seslevsky, ancien commissaire à l'Eau d'Israël,
estime qu'une cheminée de la taille prévue peut produire 2,15 milliards
de kilowatts par heure, soit plus de 10% de la consommation annuelle de
courant d'Israël. Selon lui, l'investissement nécessaire à la
construction de cette installation ne sera pas supérieur à celui requis
pour la création d'une centrale normale. En outre, cette méthode ne
recourt ni au pétrole, ni au charbon et n'occasionne aucune pollution
atmosphérique. L'électricité produite de cette manière coûtera 2 à 3
centimes (0, 19 FF ou 1, 17 FB) par kilowatt, c'est-à-dire nettement
moins que du courant produit par une centrale au charbon.
Parallèlement, tout ce
processus permet de dessaler l'eau. En effet, l'eau salée qui est
vaporisée lors de la rencontre avec l'air chaud subit un processus de
nettoyage et est ainsi dessalée. Les experts du Technion ne veulent pas
pour l'instant dévoiler le déroulement précis de ce processus.
Selon le programme du
professeur Seslevsky, une série de cheminées de production d'énergie
seront construites dans la région d'Arava, l'une des plus chaudes au
monde. L'eau salée requise sera prélevée par un canal reliant la mer
Rouge à la mer Morte.
Certes, le lancement du
projet requiert des investissements énormes. En effet, le creusement du
canal de la mer Rouge à la mer Morte est à lui seul estimé à plus de
3,12 milliards de dollars. Mais selon le professeur Seslevsky, les
cheminées qui devraient être installées pourraient couvrir tous les
besoins en électricité d'Israël et même de Jordanie.
Les scientifiques qui
ont vérifié ce projet l'ont qualifié «d'audacieux et de simple à la
fois». On estime qu'à l'avenir, il sera possible de construire ce type
de cheminées de production d'énergie dans les régions désertiques de
l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud. Elles seraient en mesure de
produire des quantités d'électricité cinquante fois plus importantes
que les besoins de l'humanité tout entière.
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Nouvelles d'Israël
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AVENEMENT
Juin 1992 No 46
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Rio: le sommet
de la terreur 1992
- A partir du 3 juin, à
Rio de Janeiro, des représentants du monde entier vont tenter, pendant
10 jours, de remédier aux maux dont souffre la planète en un
spectaculaire "sommet de la terre" organisé par l'ONU; l'enjeu n'est
autre que de sauver la vie en sauvegardant l'environnement
- 125 milliards de
dollars: c'est le coût des projets de protection forestière et de
dépollution que personne n'est prêt à financer.
- Croix verte: les
conseillers fédéraux suisses René Felber et Flavio Cotti pourraient
annoncer la prochaine naissance d'une "Croix Verte"...
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Appel de Minuit
MAI 1998
Texte
intégral
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A l'origine,
les serpents avaient des pattes
Un détail du récit
biblique de la chute a été confirmé par la science.
Des chercheurs de
l'université hébraïque de Jérusalem ont trouvé la preuve que les
serpents préhistoriques étaient des animaux rampants dotés de
minuscules pattes. A proximité de Ramallah, ces chercheurs ont
découvert trois fossiles de serpents avec de petites pattes.
La Bible raconte comment
le serpent a séduit Eve pour qu'elle mange du fruit défendu. Pour ce
méfait, Dieu l'a puni en lui disant (Gen. 3, 14): «Puisque tu as fait
cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux
des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.» (Ethos n° 2/ 1998)
Voilà une autre preuve
que la Bible n'est pas un livre d'invention d'humaine, mais l'oeuvre et
la révélation de Dieu, Quelle idée, n'est-ce pas, de prétendre que les
serpents avaient à l'origine des pattes! L'auteur du texte aurait quand
même pu inventer autre chose!
Cela n'aurait en effet
pas de sens, s'il ne s'y cachait pas une vérité profonde, Si les
Saintes Ecritures ont affirmé, voici plusieurs milliers d'années, des
choses qui sont actuellement prouvées par la science, Dieu veut nous
montrer ainsi que la création n'est pas le résultat d'une évolution,
mais de Sa parole. A propos de la révélation divine que nous trouvons
dans la Bible, quelqu'un a dit: «La Bible est une source intarissable
de révélations de la vérité. Comme un télescope, elle sonde l'univers
depuis la hauteur du ciel jusqu'à la profondeur de l'enfer et elle
observe les oeuvres de Dieu du début jusqu'à la fin. Tel un microscope,
elle dévoile les détails les plus anodins du plan et des intentions de
Dieu, ainsi que la perfection de Sa création. Comme un stéréoscope,
elle établit les rapports exacts entre tous les êtres vivants et toutes
les choses du ciel et de la terre. Bien que beaucoup de livres de la
Bible aient été écrits à l'aube de la science humaine et sans que les
auteurs n'aient connaissance des découvertes de notre époque, rien de
ce qu'ils ont écrit n'est en contradiction avec les découvertes
postérieures. On est surpris par la concordance des vieux livres de la
Bible avec les situations modernes. Il n'existe dans le monde entier
nul autre livre qui essaie seulement de présenter la vérité universelle
de la façon dont la Bible le fait. »
Nous sommes tout à fait
d'accord avec la parole du Psaume 119, 160:
«Le principe de ta
parole est la vérité, et toute ordonnance de ta justice est éternelle.»
N.L.
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Nouvelles d'Israël
02 / 1994
Texte
intégral
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L'Ancien
Testament, manuel d'écologie
La Bible comme une
source de conseils spécialisés dans les questions d'environnement
Aloys Hüttermann (55
ans) est professeur de botanique à l'Université de Göttingen et
catholique pratiquant. Pendant ses loisirs, il se penche sur le
judaïsme et étudie intensivement la Bible. Il a fait une découverte
étonnante: il a découvert dans l'Ancien Testament des connaissances
écologiques parfaitement fondées. Après avoir quitté l'Egypte, les
Juifs se rendirent en Palestine. Ils durent séjourner dans des contrées
inhospitalières. Les terres fertiles étaient occupées par les
Philistins.
La plupart des lieux
mentionnés dans l'Ancien Testament se trouvent dans des massifs
montagneux pauvres où seul un type d'épineux, la macchia, croissait à
l'origine. «Les hommes qui y vivaient étaient en permanence au bord de
la catastrophe écologique», explique Hüttermann. «Pour survivre, ils
étaient contraints d'observer minutieusement la nature.» En
conséquence, des règles écologiques strictes virent le jour. La
consommation de viande de porc est strictement interdite aux Juifs.
«L'élevage des porcins est un pur luxe», explique Hüttermann. «Pour
obtenir un kilo de viande de porc, il faut trois fois plus de
nourriture que pour le boeuf.» Par contre, les boeufs étaient les
animaux les mieux à même d'exploiter les ressources disponibles, et
étaient connus comme gros producteurs de protéines.
La liste des animaux
interdits jouait pour ainsi dire un rôle de «liste rouge» motivée par
l'écologie. Tritons, crapauds et grenouilles étaient considérés comme
impurs. Ces mesures ont permis de lutter contre la malaria dans
l'Israël antique. Les grenouilles sont les principaux prédateurs de
l'anophèle, moustique agent de transmission du paludisme. Les vautours,
corbeaux et corneilles étaient sous protection: c'était la police
sanitaire. L'ensemble des oiseaux de proie ne pouvaient être chassés,
car ils limitaient le nombre de souris. Les hérons et les ibis étaient
les prédateurs privilégiés des sauterelles, forme antique de lutte
biologique contre les nuisibles. «Non seulement les Juifs de
l'Antiquité connaissaient le concept de la conservation des espèces,
mais en outre, ils préservaient déjà le biotope», constate Hüttermann.
Dans le livre d'Esaïe,
chapitre 5,8-10, il est écrit: «Malheur à ceux qui ajoutent maison à
maison, et qui joignent champ à champ, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus
d'espace, et qu'ils habitent seuls au milieu du pays! Voici ce que m'a
révélé l'Eternel des armées Certainement, ces maisons nombreuses seront
dévastées, ces grandes et belles maisons n'auront plus d'habitants.
Même dix arpents de vigne ne produiront qu'un bath, et un homer de
semence ne produira qu'un épha» «C'est un avertissement», prévient
Hüttermann: «Une exploitation intensive des surfaces arables prive
d'espace vital les prédateurs naturels des nuisibles.» La succession
des plaies d'Egypte traduit également, selon Hüttermann, une
connaissance approfondie de l'écologie: le Nil commence par se
transformer en sang (1ère plaie) ... du sang qui, en réalité, est une
invasion d'algues. Le manque d'oxygène qui en résulte fait sortir les
grenouilles de l'eau (2ème plaie).
En l'absence de leurs
ennemis naturels, les moustiques et taons (3ème et 4ème plaie) peuvent
proliférer et transmettre les épidémies aux humains et aux animaux
(5ème et 6ème plaie); enfin, les sauterelles s'abattent sur le pays
(8ème plaie). Selon Hüttermann «les auteurs de la Bible avaient
certainement connaissance des rapports de cause à effet». Les lois
écologiques étaient strictement respectées, même si cela présupposait
de nombreux inconvénients économiques. Ainsi, après la fin de la
Révolte contre Rome (70 après J.C.), il fut interdit aux Juifs de
posséder des moutons et des chèvres afin de ne pas dévaster davantage
encore le pays détruit. Dans le Nouveau Testament, l'écologie ne joue
plus aucun rôle. «Le judaïsme ainsi que le christianisme étaient des
religions purement urbaines». Ce n'est qu'aux Xllème et XIIIème siècles
que les théologiens chrétiens redécouvriront la nature. «Mais ils y ont
eu accès par le philosophe grec Aristote», commente Hüttermann, «et non
par la Bible». Hüttermann est le seul citoyen allemand à avoir été cité
à l'International Council for Thora and Science pour ses recherches sur
la Bible. (DW)
©
Nouvelles d'Israël
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