Techniquement le clonage est faisable, et
est probablement en route quelque part, même si les annonces
récentes sont à mettre en doute. Vu son importance,
il est intéressant de considérer si la chose en
elle-même est bonne ou mauvaise.
Nous ne lenvisagerons pas sous langle éthique,
qui, à notre avis nest guère que de la morale
sans Dieu, mais nous regarderons la chose au contraire à la
lumière de la Parole de Dieu (= la Bible).
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1. La question
du clonage nous renvoie à la
Genèse qui donne la pensée de Dieu quant à la
création de lhomme.
Gen 1. 27 «Et Dieu créa lhomme à son
image ; il le créa à limage de Dieu».
Gen 3. 5 «... et vous serez comme Dieu».
Voilà ce qua fait miroiter le serpent rusé
à la femme (Ève), si elle et son mari (Adam et
Ève) mangeaient de larbre de la connaissance du bien
et du mal.
Au fond, le clonage humain consiste à créer
dautres hommes à notre image, réalisant
à nouveau le rêve d«être comme
Dieu» et retombant dans le piège tendu par le
diable.
LÉternel avait averti Adam que sil mangeait de
cet arbre, il mourrait certainement (Gen 2:17), mais le diable
la aidé à oublier les tristes
conséquences de la désobéissance à
Dieu.
Le désir de lhomme est de se perpétuer
éternellement par le moyen du clonage (soit en clonage
reproductif, soit en clonage thérapeutique =
prélèvement dorgane sur un clone pour
remplacer un organe malade, par exemple). Rechercher
limmortalité, cest sopposer à la
sentence de Dieu qui a dit : «tu es poussière et tu
retourneras à la poussière».
Ce qui est frappant, cest que cette question qui se pose
maintenant survient aux derniers jours, avant la révolte
finale de lhomme contre Dieu. Preuve sil en est, du
retour imminent du Seigneur.
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2. Le clonage
change lordre naturel établi de Dieu. Dans la première tentation de Jésus au
désert, il na pas voulu faire le miracle de
transformer des pierres en pain, nayant pas une indication
de la volonté de Dieu pour le faire, même si cela
laurait fort arrangé, puisquil navait pas
mangé depuis 40 jours.
Notre Seigneur Jésus montrait que la propre volonté
de lhomme était péché. Il ny a
aucune suggestion de la part de Dieu et de sa Parole de
générer des hommes hors processus habituel.
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3. Cloner et
réussir le clonage sont deux choses bien
différentes. Nous comprenons
que pour un clonage réussi, il faut en faire un bon nombre
ratés. Or tout clonage raté est un meurtre, tout
comme lavortement.
Certes lavortement est banalisé dans la
société daujourdhui, mais cela ne change
en rien au fait quil y a meurtre. La
légitimité selon la loi des hommes ne rend pas la
chose légitime pour Dieu.
On tue au début de la vie (avortement), on tue en fin de
vie (euthanasie) ; maintenant on va tuer en cours de vie, quand le
clone sera mal réussi. La terre se remplit de sang innocent
: cest le péché pour lequel Dieu a
chassé son peuple de sa terre (2 Rois 24 v. 4).
.
4. Nous comprenons que la probabilité davoir un
bébé en bonne santé et en bon état
nest pas très élevée. Dans le cas des clonages des brebis plusieurs
nont pas pu vivre longtemps en raison de leurs
malformations. Le pire était quelles ne sont pas
nées avec lâge zéro, mais avec
lâge de la brebis ayant servi au clonage ! On peut
sattendre à avoir des bébés
clonés avec de multiples malformations ou
dysfonctionnements, et des conditions de vie misérables :
que va-t-on en faire de tels êtres ? Va-t-on les tuer pour
sen débarrasser ou augmenter les capacités
daccueil des centres dhandicapés ?
.
5. Le but du
clonage parait être à 90 % à but
thérapeutique et à 10 % à but
reproductif, environ bien sûr.
Les médias présentent le premier comme bon
moralement puisquil permettrait de guérir ou
réparer, et le second seul comme étant condamnable.
Bien entendu les financements de recherche se trouvent surtout du
côté du clonage à but
thérapeutique.
Il avait été envisagé mondialement
dinterdire le clonage à but reproductif, et il est
reproché aux USA et au Vatican davoir mis obstacle
à cette interdiction spécifique par leur insistance
à interdire tout clonage, même à but
thérapeutique.
Mais le clonage à but thérapeutique consiste
à faire un être humain, et à le tuer soit
après la naissance, soit avant, pour permettre den
utiliser la matière. Quon le tue à tel ou tel
stade, embryonnaire ou post embryonnaire ou plus
développé, ne change rien au fait que cest un
meurtre dêtre humain. Le fait den utiliser des
parties pour guérir ou réparer le corps dun
malade, ne change rien à lexistence du meurtre.
Autrement dit, une fois de plus on organise le meurtre en
série. Plus on clone, plus on tue.
Sil y avait donc à faire une différence entre
le clonage à but thérapeutique et le clonage
à but reproductif, la balance du bien et du mal ne penche
en tout cas pas en faveur du clonage à but
thérapeutique, bien au contraire.
Ésaïe 5 v. 20 : Malheur à ceux qui appellent le
mal bien, et le bien mal.
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6. Faire de
lexpérimentation scientifique ne justifie rien
moralement devant Dieu.
Laccès au clonage na pu être fait
quavec de nombreux essais, et notamment de nombreux essais
ratés, comme toujours en sciences expérimentales.
Tous ces essais ratés ont tué un être humain,
lorsquon avait fait une cellule vivante capable de se
développer.
Est-on prêt à bénéficier de toutes ces
actions condamnables pour faire du clonage thérapeutique ?
ou reproductif ?
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7. Les clones
ont-ils une âme ?
Tout en étant très prudent dans ce que nous disons
dans un pareil domaine, nous ne voyons pas pourquoi les clones
nauraient pas dâme puisquils
dérivent dune être humain vivant. À cet
égard ils ont part au souffle de Dieu initial, comme tout
être humain engendré par les voies naturelles
normales.
Par contre nous ne voyons pas quil en soit de même
pour limage de la bête dApocalypse 13 v. 15.
Cette image est un être dapparence humaine (image du
chef de lempire romain) qui est même capable de parler
; il a une « respiration » ou « souffle »,
mais celui-ci lui a été communiqué par
lAntichrist, lincarnation de Satan. Il nest pas
dit de ce souffle quil soit un souffle de vie (Dieu seul
communique la vie) ; rappelons que « souffle » est aussi
traduit par « respiration » ou par « âme
». Cette « image de la bête » est aux
antipodes de lhomme, qui, une fois créé, a
aussi reçu un « souffle », mais ce souffle
était le souffle de Dieu, et Genèse 2 v. 7 nous dit
que cétait une respiration (ou souffle) de vie.
Limage de la bête parait donc être un être
humain, mais dépourvu de la respiration de vie provenant de
Dieu, et donc sans âme. En cela elle/il est bien à la
ressemblance (non pas à lidentique) de Satan et de
lAntichrist, à lopposé de lhomme
fait à la ressemblance de Dieu.
On peut penser que le clonage nest quune étape
vers limage de la bête dApocalypse 13.
Peut-être cet être ne sera-t-il même plus
dérivé dun être vivant, mais
entièrement synthétique.
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8. Nous sommes
dans un monde fou, de plus en plus contraire aux pensées de
Dieu. Dieu use de patience à
son égard, de plus de patience quIl nen a eu
avant le déluge ou avec Sodome et Gomorrhe. SIl
nusait pas de patience, tout et tous mériteraient le
jugement sur-le-champ. Le croyant sent bien que cette patience ne
va pas durer bien longtemps, et que le monde en profitera encore
pour empirer (2 Tim. 3 v. 13). Quand la coupe sera-t-elle comble
?
Que les enfants de Dieu puissent profiter du peu de temps qui leur
reste pour manifester beaucoup plus limage de Christ,
à la ressemblance de Dieu.
(bibliquest.org) ajouté le 24/1/2003