Mais un seul peut le faire et le fera!

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«On ne peut arrêter la science»Jürgen Rüttgers(CDU), ministre allemand de la Recherche scientifique, et la Chambre fédérale des médecins allemands ont vigoureusement critiqué les projets de clonage du chercheur américain Richard Seed. Rüttgers a déclaré que derrière les propos de Seed se cachait «une mentalité immorale».

Personne ne peut prétendre être capable de procéder au clonage d'êtres humains. De tels desseins seraient d'ailleurs contraires à la dignité humaine. Gerhard Wolff, le porte-parole de la Société pour la génétique humaine, a qualifié de «totalement surchauffé» le débat sur le clonage d'êtres humains.

Pour réaliser son projet, Seed veut se servir de la technique que les chercheurs écossais ont utilisée pour leur expérience avec le mouton «Dolly», qui a fait la une des journaux, voici un an.

En simplifiant un peu les choses, on peut dire que cette méthode consiste à prélever une cellule du corps de l'être que l'on veut cloner et à en extraire le noyau qui contient l'information génétique (ADN). Cette information est introduite alors dans un ovule qui a d'abord été «vidé» de son noyau.

Puis, l'embryon qui naît de cette cellule est implanté dans une mère porteuse. Si cette technique réussit chez un être humain, elle donnera lieu, neuf mois plus tard, à la naissance d'un enfant cloné qui, à part quelques mutations, sera identique à la personne dont on avait prélevé de l'ADN. Du fait que ce procédé peut être répété indéfiniment, les chercheurs pourraient, du moins en théorie, fabriquer autant d'enfants identiques que bon leur semble.

Si les autorités américaines veulent empêcher ce projet, disait Seed dans le «Boston Globe», il se rendra au Mexique pour le réaliser. «On ne peut arrêter la science», affirme-t-il . . . (Die Welt, 9. 1. 1998)

Richard Seed: un cinglé qu'il faut prendre au sérieux( . . . ) A l'instar de Frankenstein, Seed voit dans le clonage d'êtres humains une mission divine: «Dieu a créé l'homme à son image. Il a prévu que l'homme deviendra un jour Dieu ( . . . ) Le clonage et la transformation du matériau génétique sont les premiers pas vers la divinisation de l'homme.» Seed n'a évidemment pas la moindre objection morale contre le clonage d'hommes: «Au début, beaucoup de gens étaient aussi contre l'automobile.» Seul l'argent lui manque encore pour procéder au clonage.

Seed fait croire qu'un groupe de chercheurs américains voudrait réaliser le clonage d'un être humain avant que le Congrès ne l'interdise. «Je ne suis que l'homme de paille», dit-il. Mais il refuse de citer les noms des médecins et des sujets d'expérience en question.

(ZO, 9. 1. 1998)

En essayant de cloner des êtres humains, la créature se fait créateur et gâche le travail du Tout-Puissant.

Cela est indéniablement un signe de la fin des temps. Dans son orgueil, l'homme - à l'instar de Satan (Esaïe 14, 14) - veut devenir égal à Dieu. Mais comme il n'y a rien de bon dans l'homme et qu'il est enclin au mal dès sa jeunesse, il ne s'imposera finalement pas de limites éthiques. La Bible ne laisse planer aucun doute à ce sujet. A propos de l'époque de Noé, nous lisons par exemple: «Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. Alors l'Eternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants; ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité, L'Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal> (Gen. 6, 1-5). Mais la réponse de Dieu fut le déluge. Dans Son sermon sur la montagne, Jésus a affirmé que le temps qui précédera Son avènement ressemblera, par son caractère diabolique, à l'époque de Noé (Matth. 24, 37-39).

Puis il y eut l'histoire de la tour de Babel (Gen. 11). Les gens voulaient se faire une réputation impérissable en construisant une tour qui monterait jusqu'au ciel. Mais Dieu a embrouillé leur langue jusque-là unique et les a dispersés sur la surface de la terre.

Plus tard encore, il y eut Sodome et Gomorrhe. Cette époque se distinguait par des comportements immoraux, telles la sodomie et l'homosexualité. Quand Lot, «le juste» (2 Pierre 2, 7), sa famille et les deux anges qui étaient ses hôtes voulurent aller se coucher, il se passa ceci: «Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue, Ils appelèrent Lot et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous pour que nous les connaissions» (Gen.

19, 4-5). Le Seigneur a empêché ces ignominies, d'abord en frappant les malfaiteurs de cécité (v. Il ), puis en faisant sortir la famille de Lot de la ville (v. 16) et enfin en détruisant les villes de Sodome et de Gomorrhe avec tous leurs habitants (v. 24-25).

Quand Jésus parle des signes de Son avènement, Il n'évoque pas le temps de Noé, mais celui de Lot (Luc 17, 26-30). Nous nous demandons où va notre monde actuellement? Où en sommes-nous? L'humanité n'a-t-elle déjà pas trop perturbé la création de Dieu? De nombreux chercheurs n'acceptent plus de limites et veulent s'élever au rang de Dieu. Mais tandis que ceux-là prétendent que l'on ne peut arrêter la science, la Bible nous donne un enseignement tout à fait différent. En Jude 14- 16, elle nous dit par exemple: «C'est aussi pour eux qu Enoch, le septième depuis Adam,a prophétisé en ces termes: «Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu'ont proférées contre lui des pécheurs impies.' Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d'intérêt.» Au vu de la situation actuelle du monde, nous devrions, en tant qu'Eglise du Seigneur, brûler d'amour et du désir de voir de nombreuses âmes sauvées. Si tel n'est pas le cas, nous voulons, pour nous-mêmes ainsi que pour les autres, nous repentir et nous humilier de nous être tellement éloignés de Dieu.

Et nous voulons prier pour que beaucoup de gens puissent reconnaître en Jésus le Seigneur et le Sauveur - car c'est toujours encore l'heure de la moisson.

N.L.

Appel de Minuit JUIN 1998

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