Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'euphorie est passée, la catastrophe demeure: le Titanic

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Au début de cette année, le film «Titanic» a fait fureur. Un formidable succès: les frais de production, qui s'élèvent à 200 millions de dollars, ont été récupérés dès les premières semaines. Les gens se bousculaient devant les guichets.

Souvent, on devait réserver sa place plusieurs jours à l'avance. Après quelques mois, l'euphorie s'est calmée, mais le naufrage du Titanic n'en demeure pas moins catastrophique.

A l'occasion de la sortie de ce film, nos missionnaires du Brésil ont publié un traité dont voici la traduction (il n'existe pas en français):

 

Rescapé du Titanic

Le film «Titanic» fait un tabac dans le monde entier. Il attire les foules au cinéma. Les gens en sont émus et profondément touchés. Des tragédies plus récentes et parfois plus graves sont oubliées depuis belle lurette, mais le naufrage du Titanic demeure une des catastrophes les plus impressionnantes et les plus commentées. Le drame est en effet très saisissant: le paquebot était le symbole de l'incroyable arrogance, du comble d'excentricité, de l'orgueil, de la vanité, de la fierté, de l'ambition et de l'assurance des hommes, dont l'insignifiance a été révélée d'un seul coup. Le «géant de l'océan», dont on disait que «même Dieu n'était pas capable de le faire sombrer», a précisément fait naufrage pendant son premier voyage, entraînant dans une mort affreuse 1522 passagers et membres de l'équipage. Malgré sa majestueuse longueur de 260 mètres (à peu près la hauteur d'un immeuble de 100 étages) et en dépit du fait que ce navire était sans doute une des grandes merveilles techniques de son époque, le frottement contre un iceberg a suffi pour l'ouvrir comme s'il était une boîte de sardines et pour le reléguer à tout jamais aux tréfonds de l'océan. Par le biais de cette énorme catastrophe, Dieu a sans doute voulu et veut toujours nous interpeller. Il rappelle aux gens que la vie, pour bien organisée et réfléchie, assurée, florissante, riche, moderne et heureuse qu'elle soit, dépend finalement et uniquement de Lui.

 

Il paraît que le metteur en scène, James Cameron, a, du moins partiellement, exprimé cette idée en disant: «Le Titanic est un drame de la foi en la technologie et de la faillite du progrès que celle-ci promettait:Aussi, je crois que cette histoire est typique de notre 20 éme siècle. D'une manière ou d'une autre, nous vivons tous dans une espèce de 'Titanic'». C'est bien là que le bât blesse - la vie humaine et l'évolution ressemblent étrangement à ce merveilleux navire: les apparences sont magnifiques, le progrès est indéniable et impressionnant! Rien ne semble pouvoir barrer la route vers un avenir toujours plus prometteur. Mais voilà que, soudain, surgissent des imprévus auxquels personne n'avait pensé et qui perturbent tout. Même les plus avisés, les plus expérimentés et les plus compétents sont alors confus et sans défense. Nous voulons tout planifier, tout prévoir. Tout, sauf la seule et inévitable certitude de la vie, à savoir la mort! Malgré les aspects positifs et la reconstruction très réaliste de cette énorme catastrophe vieille de 85 ans, qui nous touche et nous interpelle toujours, il y a cependant lieu de formuler une réserve. Pour garantir le succès du film, le scénario comprend une histoire d'amour

d'ailleurs fictive qui fait l'éloge des conceptions morales typiques et anti-bibliques d'Hollywood. Et à la fin, il exprime une idée tout à fait fausse et dangereuse en prétendant que tous se retrouvent au-delà de la mort et que tout finit fort bien pour tout le monde. Or, la parole de Dieu nous montre une réalité bien différente: «Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. . .» (Hébr. 9, 27), et «Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu» (Apoc. 20, 15). Il est dés lors clair que tout ne finira pas bien pour tous, dans l'au-delà. Le sort éternel de chacun de nous dépendra du fait si, de notre vivant, nous avons accueilli Jésus comme Sauveur dans notre coeur ou non:

«Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie»( 1 Jean S, 12). Et Jésus Lui-même en dit autant: «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie» (Jean 5, 24).

 

Tous les passagers et membres de l'équipage du Titanic auraient sans doute pu être sauvés pendant les deux heures décisives avant la disparition du navire, s'il y avait eu suffisamment de canots de sauvetage (une dangereuse erreur d'appréciation et négligence prouvant à quel point la confiance en l'insubmersibilité du bateau était naïve) et si les responsables, dans leur incrédulité, n'avaient pas refusé de se rendre à l'évidence et n'avaient dès lors pas perdu du temps précieux. A la différence d'un paquebot, notre monde n'a qu'un seul canot de sauvetage, mais celui-ci peut accueillir tous ceux qui veulent y monter. Il n'y a qu'un unique chemin qui conduit au salut éternel; Jésus a déclaré: «Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé» (Jean 10, 9); et en Actes 4, 12, nous lisons: «Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.»

 

Etes-vous déjà passé par cette porte? Etes-vous sauvé? Savez-vous ce qui vous attend après la mort?

Ce serait une véritable tragédie, si le film n'avait fait que vous émouvoir sans vous faire comprendre que vous vous trouvez dans une situation comparable à celle des passagers du «Titanic». N'hésitez donc pas à accepter dès aujourd'hui l'invitation pleine d'amour à vous laisser sauver gratuitement par Jésus-Christ. Ne tardez pas à vous décider, car il pourrait bientôt être trop tard!

N.L.

Appel de Minuit Avril 1998

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