Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Marcel Bopeya: Dieu, si tu fais quelque chose pour moi, je travaillerai toute ma vie pour toi

***

 

LA JUSTICE ZAIROISE A «OUBLIE» DE CONDAMNER MARCEL BOPEYA, ACCUSE DE TRAHISON ENVERS LE REGIME

 

Qui est réellement Marcel Bopeya, l'actuel président zaïrois d'ICCC (chambre internationale chrétienne de commerce) et directeur de la même organisation pour l'Afrique ? Egalement fondateur de la branche africaine des hommes d'affaires du plein Evangile, il s'est vu proposer en 1990 le lancement d'une émission chrétienne hebdomadaire à la Télévision nationale.

Fils de militaire, Marcel Bopeya suivit les traces de son père. Après des études universitaires à l'académie militaire de Bruxelles pendant la période coloniale, il retourna au pays où il poursuivit des études post-universitaire avant de devenir, à l'âge de 37 ans, secrétaire général de la défense du Zaïre, l'équivalent d'un ministre.

En 1978, alors général dans l'armée zaïroise, Marcel Bopeya allait connaître un épisode mouvementé, lorsqu'il fut entraîné dans un complot destiné à renverser le président, avec 24 autres officiers. Tous furent arrêtés et certains placés sous résidence surveillée.

Son épouse s'étant convertie au christianisme peu avant cette période, elle entraîna son église à intercéder et à jeûner en faveur de son mari. Bopeya était désormais en attente de son procès: difficile de se retrouver seul, après avoir joui des privilèges propres à la classe dirigeante. Lorsque le tribunal rendit les verdicts, certains officiers se virent infliger des peines de 6 mois à 20 ans d'emprisonnement, alors qu'une vingtaine d'autres furent condamnés à mort. Bopeya attendait toujours son tour en suivant le procès à la télévision. C'est alors qu'il s'adressa à Dieu: «Si tu fais quelque chose pour moi, je travaillerai toute ma vie pour toi».

Un jour, le chef de la sécurité militaire vint le chercher. Lorsque le verdict tomba, Bopeya resta sans voix: «dossier classé sans suite». «J'ai compris à cet instant même que le Dieu de ma femme est celui sur lequel on peut compter», reconnaît-il aujourd'hui.

C'est alors une vie de solitude et d'appauvrissement qui débuta pour sa famille, car Bopeya était renvoyé de l'armée, et sans plus aucun crédit aux yeux d'éventuels employeurs. Sa femme se lança alors dans le commerce de légumes et d'épices pour assurer leur survie.

Aujourd'hui, tous deux travaillent pour Dieu. Elle est responsable d'une église, alors que lui implante différentes associations en Afrique. Lorsqu'on les interroge sur la situation spirituelle du Zaïre, leurs informations nous impressionnent. Selon eux, le réveil spirituel a priorité sur toute autre activité pour les chrétiens zaïrois. Toutes les circonstances sont bonnes à l'évangélisation, dans le bus, l'avion, l'ascenseur, le lieu de travail, etc. Auparavant, lors de funérailles, c'était la musique folklorique qui était à la mode, alors qu'aujourd'hui, c'est l'écoute de la Parole de Dieu. Et les non-chrétiens, s'ils ne s'y intéressent pas tous, font preuve de respect.

Cet intérêt pour le message de l'Evangile se propage partout: le chef du cabinet des affaires étrangères a ouvert un groupe de prière et a organisé une rencontre entre un évangéliste et différents ministres, en outre, lors des cérémonies officielles, la prière n'est pas considérée d'un mauvais oeil. Mais ces changements ne sont pas tous récents, car cela fait déjà entre cinq et dix ans que l'on y assiste.

Propos recueillis par Christian Willi

 

Guérison

Les miracles semblent être monnaie courante au Zaïre. Les médecines zaïroises, belges et françaises avaient reconnu leur incapacité à soigner Charlotte Bopeya, qui souffrait de dépigmentation cutanée. Elle avait interdiction de sortir au soleil. Après avoir prié pendant des mois, elle reçut la conviction qu'elle était guérie. Elle décida de vivre à nouveau normalement, alors même qu'aucun signe extérieur ne montrait une quelconque amélioration. Aujourd'hui sa peau a retrouvé son aspect d'antan.

AVENEMENT Décembre 1996 No 102

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays