Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Les funestes accords d'Oslo

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NDLR: Voici un article de Guy Millière, journaliste et écrivain de droite, qui vient de paraître dans les 4 Vérités Hebdo sous le titre "Les Funestes Accords d'Oslo" et qui traite de la situation historique d'Israël depuis les accords d'Oslo.

Ce court article que j'ai intégralement retranscrit mérite me semble-t-il d'être souligné à la fois par la justesse de son analyse mais également parce qu'il s'oppose à la fois à la pensée unique ambiante généralisée du "politiquement correct" mais également parce qu'il se démarque d'un certain nombre de prises de positions "traditionnelles" émanant des diverses tendances de la droite française à une période où tant la désinformation que l'action de groupes de pression de tous bords (y compris de juifs non sionistes) entraînent une recrudescence de l'antisémitisme qu'en période électorale les pouvoirs publics se plaisent à contester ou minimiser. Je pense donc qu'il y a lieu de souligner le courage de Guy Millière en diffusant son article. Shalom, Claude

(Les 4 Vérités Hebdo n°340 du 9/03/2002)

Lorsqu'ils parlent des accords d'Oslo entre Rabin et Arafat, la quasi-totalité des commentateurs en France évoquent un moment d'espoir qu'il faudrait absolument parvenir à prolonger, et que « l'horrible Sharon » serait en train de détruire. Or, les accords d'Oslo ont enclenché l'engrenage infernal qui a conduit à la situation présente. La solution au conflit passe par leur abandon.

Avant les accords d'Oslo, en 1983, Yasser Arafat et les autres dirigeants de l'OLP étaient en exil en Tunisie. Les Arabes vivant en cette province de la Jordanie (sous contrôle militaire israélien depuis la défaite arabe de 1967) appelée Cisjordanie et à Gaza en venaient à songer sérieusement à une paix réelle et à l'acceptation de l'Etat d'Israël. Rabin pensa qu'il était possible de concrétiser cette paix.

Malheureusement, il accepta qu'Arafat et l'OLP soient considérés comme les représentants de la population palestinienne. Depuis, toutes les concessions ont été israéliennes. Arafat s'est vu reconnaître le statut de président d'une Autorité palestinienne censée être un embryon d'Etat.

L'Autorité palestinienne a disposé graduellement de territoires autonomes sous son contrôle. Elle a pu se doter de forces armées. Elle a bénéficié d'aides massives des Etats-Unis, de l'Europe et, bien sûr, d'Israël.

Rien de tout cela n'a amené la paix. Au contraire. Les écoles palestiniennes sont devenues des lieux où l'on inculque aux enfants la haine viscérale des Juifs, la nécessité impérieuse de libérer tout le « territoire palestinien », et l'exaltation du meurtre et du martyre. La télévision et la radio « palestiniennes » inculquent aux adultes le même fanatisme frénétique. Arafat s'est doté, en marge des forces de police palestiniennes, d'une milice personnelle, le Tanzim.

Des groupes terroristes ont pu commencer à prospérer, tandis que dans les mosquées retentissaient les appels à la djihad et au meurtre. Les attentats n'ont jamais été aussi nombreux. Arafat, tout en contribuant à l'action du Hamas, a continué à dire en anglais qu'il voulait une « paix juste ».(Lorsqu'il parlait en arabe, c'était différent, bien sûr : il évoquait l'Etat palestinien comme une « première étape » &).

Une première étape

Les Israéliens virent le double jeu, et votèrent pour Netanyahu, homme lucide, et qui fit ce qu'il put. Les Européens et Clinton voulurent croire Arafat. Ils souhaitèrent l'élection de Barak, le modéré, le socialiste. Ils applaudirent au retrait d'Israël du Sud Liban (et son occupation immédiate par les terroristes du Hezbollah). Ils crurent toucher au but lors des négociations de Camp David pendant l'été 2000. Et, c'est vrai que Barak promit l'inimaginable (99% des « territoires », Jérusalem-Est) que de nombreux stratèges dirent qu'il faisait courir son pays au suicide. Il n'y a pas eu de signature. Arafat savait qu'il ne signerait rien. La suite était déjà programmée.

L'Autorité palestinienne a été effectivement une première étape. Arafat a pu assassiner ses opposants modérés, et il dispose d'une mini-dictature, d'un peuple qu'il peut laisser croupir dans la misère et manipuler mentalement, de « pauvres » qu'il peut exhiber devant les caméras, d'un stock d'armes, et de réseaux criminels facilement infiltrables en Israël.

Depuis l'automne 2000, la seconde étape est enclenchée : multiplication des violences en Israël et des attentats suicides, appels au meurtre renouvelés sur les ondes hertziennes, recrutement accéléré des futurs martyrs à l'école et à la mosquée. L'objectif devait être la démoralisation des Israéliens, mais aussi l'abandon d'Israël par l'Occident, simple prélude à la destruction d'Israël par les « Palestiniens ».

Tout s'est passé comme prévu, élection de Sharon comprise (ces Israéliens, dit l'appareil de propagande de l'OLP, sont décidément « incorrigibles »). Jusqu'à ces derniers jours et au contre-coups du 11 septembre et de quelques meurtres de trop & Aujourd'hui, il semble que la roue tourne. Les accords d'Oslo sont sans doute définitivement enterrés, et c'est une excellente chose.

Il reste à assainir la situation et à rebâtir. Le démantèlement de tous les réseaux terroristes est un impératif. Réduire l'Autorité palestinienne à néant et pousser Arafat vers la retraite (faute de mieux) est un autre impératif. Faire comprendre aux populations arabes qu'elles devront coexister avec Israël, tenter de vivre enfin de manière civilisée constituera ensuite l'objectif. George W. Bush est désormais sur cette longueur d'onde. Sharon, homme de droite et homme de la vraie paix, aussi. L'Europe et la France préfèrent pour le moment l'aveuglement, la lâcheté, voire la complicité &

(Les 4 vérités) ajouté le 12/3/2002

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