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Israël est la propriété du peuple juif?
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Par Jean-Louis et Agnès Chamouton
LES 4 VERITES Hebdo N°327 du 24 novembre 2001
L appel lancé par M. Chirac, pour la création d un Etat palestinien, est dans la droite ligne de la politique européenne au Proche Orient. Cette déclaration ne respecte pas la réalité historique et culturelle de la région, et s inscrit dans une continuité de la politique gaulliste, que nous considérons avoir été une grave erreur du Général, et dont les conséquences pour notre pays sont considérables. Il est nécessaire de rappeler quelques faits et surtout quelques dates concernant Israël et le monde arabe.
70 (ap. JC) : Les Romains détruisent le Temple de Jérusalem, obligent les juifs à s exiler (diaspora), et donne au territoire un nouveau nom : Palestine, en mémoire aux philistins, les ennemis d Israël durant des siècles.
1917 : La Palestine, composée de la Transjordanie et de la Cisjordanie, occupée par les Turcs, passe sous contrôle anglais. La déclaration Balfour autorise un foyer juif.
1922 : Oubliant la déclaration de Balfour, les Anglais donnent 77% du territoire (la Transjordanie) au roi Abdullah, qui en a fait le royaume de Jordanie, interdisant aux juifs de s y installer.
1947 : Les 23% restants sont partagés entre arabes et juifs, ces derniers obtenant moins de 50% du territoire.
1948 : Les Nations arabes déclarent la guerre au tout nouvel état juif, n acceptant pas son existence.
1967 : Les Nations arabes déclarent à nouveau la guerre à Israël appelée « Guerre des 6 jours » Par sa victoire, Israël annexe la Judée, la Cisjordanie, Jérusalem-Est (la vieille ville) et une partie du Sinaï.
1973 : Profitant de la fête la plus importante du peuple juif, le « Yom Kippour » ou « Grand Pardon », les Nations arabes tentent en vain une nouvelle invasion appelée « Guerre du Kippour »
Aujourd hui : Devant les victoires répétées d Israël, les nations arabes évitent la confrontation directe et voient dans la dépendance au pétrole, un moyen d obtenir le soutien des gouvernements occidentaux, et l appui des médias. Cette nouvelle stratégie se résume en 3 points :
1. L ignorance des réalités historiques, en faisant croire que les Palestiniens sont dépossédés de leur terre. Or l identité palestinienne n a jamais existé, il n y a ni nation, ni culture, ni langue palestiniennes. Les Palestiniens sont des arabes, issus de diverses nations comme le Liban, la Syrie, et la Jordanie. Le territoire, pour ces malheureux réfugiés, est à rechercher dans ces pays.
2. Le terrorisme qui a débuté avec les détournements d avions (Septembre Noir par exemple) s est radicalisé avec les attentats et les commandos suicides. Même si les Gouvernements n ont pas cédé aux pressions, cette tactique a installé la peur dans l opinion publique.
3. La guerre des pierres, appelée Intifada (litt : se débarrasser de) où les enfants sont en première ligne. L utilisation des médias est déterminante dans cette dernière tactique. L image de ces gosses lançant des pierres contre les imposants chars israéliens, ou la colère des mères pleurant la mort de leurs enfants a sensibilisé la Communauté internationale à la cause palestinienne. Or ces jeunes arabes sont des victimes et les instruments des dirigeants arabes, pour rayer de la carte l Etat d Israël.
Conclusion : la portion de territoire délimitée par la mer, le Jourdain, le Liban et le désert du Sinaï est la propriété du peuple juif. Cette affirmation est prouvée par les textes bibliques, l archéologie et l histoire. La Palestine arabe n a aucun fondement historique, et des expressions comme « territoires occupés » ou « Bethléem ville palestinienne » n ont aucun sens, même dans la bouche d un journaliste ou d un chef d Etat.
N.B. : le problème des réfugiés = 2 poids, 2 mesures.
En 1948 et 1973, environ 850.000 juifs ont dû quitter les pays arabes, sans être autorisés à emporter leurs biens. Par contre, les 600.000 arabes et palestiniens qui quittèrent le territoire israélien ont pu emmener tout ce qu ils voulaient. L ONU a condamné le 30/10/1987, la politique de relogement des réfugiés dans la bande de Gaza, prétextant un déplacement de population forcé. Quelques années plus tard, elle condamne à nouveau Israël pour son absence de politique de relogement des réfugiés.
La contribution israélienne, aux fonds d aide de l ONU, pour le soutien des réfugiés, a été plus importante que celle du Koweït, de l Egypte, de l Irak ou de la Jordanie.
(Les 4 vérités) ajouté le 27/11/2001