Semailles et moissons

Novembre 1995

Philippe Laude


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Drogue: les 4 piliers de la politique fédérale à la lumière de l'Evangile

- Prévention et règle de vie

- Répression ou justice manifestée

- Soins, guérisons physiques et spirituelles

- Aide à la survie... proximité

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AVENEMENT

Avril 1991 No 25

 

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La neutralité neutralisée ?

- La Suisse n'a pas participé à la guerre du Golfe mais s'est associée aux sanctions économiques contre l'Irak

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AVENEMENT

Octobre 1993 No 64

 

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La tête et le coeur (Ruth Dreifuss) 1993

- Après 150 jours de pouvoir à la tête du Département de l'Intérieur, le "fourre-tout" de tout le système, Ruth Dreiffus a récemment monopolisé la scène médiatique pour présenter officiellement un premier bilan

- "La joie de vivre, c'est une société où l'on brise la solitude des gens"

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NOUVELLES D'ISRAEL

Mai 1996

 

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Le sénat américain exige des explications de la Suisse

- La Commission bancaire du sénat américain exige de l'Union des banques suisse des justifications concernant ces décisions de l'année 1962. A l'époque 7000 requêtes émanant de descendants de victimes de l'Holocauste avaient été refusées....

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AVENEMENT

Mai 1996 No 95

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L'initiative pour une jeunesse sans drogue: Répressive?

Interview de Norbert Valley, membre du comité directeur de cette initiative et directeur de la fondation Renaissance, organisme oeuvrant à la réinsertion des toxicomanes.

- Comment ressentez-vous les attaques à l'encontre de l'initiative Jeunesse sans drogues ?

- Peut-on dire que ceux qui prônent la prise d'héroïne sous contrôle médical sont de mauvaise foi ?

- Qu'en est-il du contre-projet du Dr Guisan qui propose d'alléger l'initiative en laissant aux médecins le soin de choisir les thérapies, tout en fixant dans la Constitution que la politique en matière de drogue doit avoir pour but l'abstinence ?

- Il y a quelques années paraissait une étude démontrant que les thérapies religieuses étaient plus efficaces. Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

- Le sevrage ultra rapide, pratiqué sous narcose en clinique, va être expérimenté prochainement en Suisse. Est-ce une bonne chose ?

- La répression est-elle une solution ?

- La bonne attitude de l'Etat devrait-elle être de couper les vivres à celui qui se drogue plutôt que de le réprimer ?

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Nouvelles d'Israël

11 / 1997
Texte intégral

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Christoph Meili en Israël

Pour bien des juifs à travers le monde, c'est un héros. Pour bien des citoyens helvétiques, un traître. Christoph Meili, ex-fonctionnaire de la sécurité de l'UBS (Union Bank of Switzerland) à Zurich, a été contraint de fuir aux Etats-Unis après avoir dénoncé les projets de destruction de dossiers importants. Meili s'est rendu en Israël en septembre. Etant donné que beaucoup de juifs à travers le monde le considèrent comme un héros, il a été accueilli avec des honneurs particuliers (il a même eu droit au tapis rouge).

Sa première requête à l'occasion de cette visite a été de se rendre sur la tombe d'Oskar Schindler. L'industriel allemand a reçu le titre de juste parmi les justes pour avoir, pendant l'Holocauste, sauvé plusieurs centaines de Juifs de l'extermination. Après sa mort, il fut enterré au cimetière de Sion à Jérusalem. Quelques mois avant sa visite, Meili avait adopté une position engagée dans une affaire relative à l'Holocauste, après avoir vu le film «La liste de Schindler» qui lui avait fait forte impression.

Lors d'une conférence de presse à Jérusalem, Meili a raconté comment il avait empêché les documents de passer à la broyeuse et ce que ce geste lui avait coûté par la suite: «On a menacé de nous tuer, ma femme et moi, et d'enlever nos enfants». Selon Meili, même son propre père et ses frères sont des «crypto-antisémites» qui l'ont aujourd'hui tous rejeté.

Meili vit à présent aux Etats-Unis, où il a obtenu l'asile politique et un permis de séjour sans limite de validité. Sa visite en Israël s'inscrivait dans le cadre d'une tentative pour retrouver les membres des familles dont les noms figuraient sur les documents sauvés de la destruction. Dans cette optique, Meili s'est rendu au Yad Vashem où il a pu, pour la première fois, prendre conscience de toute l'effrayante ampleur de l'Holocauste.

Pendant sa visite, il a également reçu une distinction spéciale pour son action, qualifiée de morale et d'extraordinairement éthique.

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NOUVELLES D'ISRAEL

FEVRIER 1997

 

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Delamuraz... grosse irritation en Israël

- Grosse irritation en Israël à la suite des déclarations du Président de la Confédération helvétique ( qualifiait de "chantage" les réclamations en dommages-intérêts introduites par les organisations juives pour l'argent des victimes de l'Holocauste.

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AVENEMENT

Avril 1997 No 106

 

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Drogue: campagne de sensibilisation

La politique fédérale en matière de toxicomanie ne fait de loin pas l'unanimité.

"Il est clair qu'il y a manipulation dans l'information, comme cela a été le cas pour la distribution d'héroïne".

- Deux millions de francs suisses. C'est le coût de la nouvelle campagne de sensibilisation en matière de drogue de l'Office fédérale de la santé publique (OFSP)...

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Nouvelles d'Israël

12 / 1997
Texte intégral

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L'argent de l'Holocauste - La Suisse verse des dédommagements

Elijahu Carmel, un octogénaire habitant Ramat Gan, est le premier Juif auquel le gouvernement suisse a présenté ses excuses et versé des dédommagements pour avoir été envoyé dans un camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. En 1938, Carmel, Autrichien de naissance, avait obtenu de la Suisse un permis de séjour en tant que touriste. Il avait fui l'Autriche qui avait été annexée par l'Allemagne nazie. Après avoir séjourné environ un an en Suisse, les autorités du pays ont voulu l'expulser. Mais son avocat parvint à annuler l'ordre de déportation.

Alors qu'il revenait de l'enquête policière, Carmel fut arrêté par un officier de police suisse et rapidement conduit vers le village de Lörrach. De là, il fut transféré au camp de concentration de Sachsenhausen. Lorsqu'il fut libéré, Carmel pesait encore 33 kilos et les cicatrices laissées par son séjour au camp lui rappelleront toujours cette horrible époque.

Après la guerre, Carmel enquêta sur les circonstances qui avaient entraîné sa déportation. Récemment, il est apparu que cette déportation n'était pas le résultat de mesures adoptées par les autorités suisses, mais bien l'acte arbitraire d'un officier de police antisémite. Un examen des actes officiels suisses a permis de retrouver l'ordre de déportation le concernant. Carmel s'est ensuite appuyé sur ce fait pour réclamer des dédommagements, qu'il a obtenus: 50.000 francs suisses et des excuses officielles.

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AVENEMENT

Janvier 1997 No 103

 

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Le douloureux réveil de l'agriculture 1997

- Les accords du GATT et les promesses du Conseil fédéral n'ont pas porté les fruits escomptés

- Colère

- Baisse de revenu ( L'agriculture a vu ses revenus fondre de 30% en 4 ans!)

- Crise économique

- Promesses

- Veaux, vaches cochons, couvées...

- Perspectives

- Blocus commerciaux

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AVENEMENT

Juillet 1997 No 109

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Les Suisses feraient-ils preuve d'antisémitisme ?

Troublés par l'affaire des fonds juifs en déshérence, la moitié des Suisses estiment que les Juifs n'en veulent qu'à leur tiroir-caisse.

 

- Y a-t-il un regain d'antisémitisme en Suisse ?

- Comment l'antisémitisme se manifeste-t-il ?

Peut-on éradiquer l'antisémitisme, ou est-ce une utopie ?

"On a même évoqué une conspiration visant à déstabiliser la place financière suisse"

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Semailles et moissons

Octobre 1997

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L'Etat de Vaud refuse le subside de l'assurance...

L'Etat de Vaud refuse le subside de l'assurance-maladie aux permanents de plusieurs oeuvres.

Dans le canton de Vaud, plusieurs permanents d'oeuvres évangéliques ne reçoivent pas le subside à l'assurance maladie. Raisons invoquées: ils vivent en communauté et ils ont délibérément renoncé à un "salaire normal".

- Un argument prétexte

- Un système de soutien dans le collimateur

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Avenement

août 1998
Texte intégral

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LE CREDO DU POLITICIEN DE DROITE CHRISTOPH BLOCHER

Le conseiller national et fils de pasteur est déçu par l'Eglise, qui faillit à sa mission d'aide et à la proclamation de la grâce divine

Dans une interview accordée à Leben und Glauben, hebdomadaire alémanique protestant.

Christoph Blocher, conseiller national zurichois, s'est exprimé sur l'Eglise. Pour lui, «cette dernière dépérit. Ses deux tâches centrales sont la proclamation et la relation d'aide. La proclamation sert à rapprocher les humains de la grâce divine contenue dans la Bible et non pas simplement à faire retentir des propos moralisateurs de la chaire. A cet égard, protestants et catholiques se valent. Avec leurs discours moralisateurs, les églises ont érigé un pouvoir et une menace qu'elles essayent de défendre à tout prix».

Pour Blocher, cela est en contradiction avec le fait que «Dieu est le Dieu de tout un chacun».

«En matière de relation d'aide, l'Eglise devrait aller vers les personnes dans le besoin, leur procurant soutien dans leurs situations difficiles, et leur annonçant que l'humain ne va pas disparaître, comme le promet la Bonne Nouvelle», poursuit Blocher.

Interrogé sur ce qui lui paraît central dans le message biblique, le politicien répond que «c'est le fait que Dieu ait choisi les hommes pécheurs». Au chapitre de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la pression vient du mauvais côté (certains partis politiques). Pour lui, c'est clairement à l'Eglise de demander sa séparation de l'Etat pour retourner à sa vocation première. Finalement, Blocher ajoute que «si l'Eglise prenait sa tâche au sérieux. l'Etat serait chrétien». Aujourd'hui, l'Eglise a trop d'argent, raison pour laquelle elle se permet de s'occuper de choses qui ne la concerne pas directement, estime-t-il encore.

A n'en pas douter, si Blocher avait jusqu'ici des ennemis politiques, il est vraisemblable qu`il ne se fasse pas que des amis suite à cette interview. (CW)

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