Nouvelles d'Israël

12 / 1982
Texte intégral

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Terrible vague d'antisémitisme en Grèce

Alors que les Israéliens cherchent, au cours de la plus longue guerre de leur histoire, une solution durable à leur problème avec l'OLP, ils perdent toujours plus de sympathies sur le plan international - surtout en Europe et aux Etats-Unis. En même temps, l'antisémitisme prend son essor. C'est surtout en Grèce que la sympathie pour les Palestiniens au Liban a déclenché une vague d'antisémitisme très alarmante pour la communauté juive (5000 membres) dans ce pays. On a trouvé des éditoriaux des quotidiens communistes et proches du gouvernement socialiste, sur le thème effroyable de: «Nous nous demandons si, finalement, Hitler n'avait pas raison.» Le Premier ministre Papandreou avait toujours défendu avec passion la cause des Palestiniens.

Une de ses premières actions de politique étrangère, après son élection au mois d'octobre 1981, avait été de permettre à l'OLP d'ouvrir un bureau à Athènes, et de recevoir officiellement le chef de l'OLP Arafat.

La campagne pro-palestinienne actuelle est de loin la plus importante en Grèce, après celle de soutien aux Grecs en détresse lors de l'invasion turque à Chypre. Même le chef du gouvernement n'a pas renoncé à tirer une comparaison pertinente entre le procédé des Israéliens envers les Palestiniens et les méthodes des nazis - comparaison qui n'est pas mentionnée lorsqu'il s'agit des massacres dans la ville syrienne d'Hama (où des milliers de gens ont été exécutés par des soldats après la révolte contre le régime Assad), ou de l'oppression et des meurtres sur les opposants au régime dans les Etats africains, ou encore de répression par le bloc de l'Est.

Etroite liaison entre Chypre et les Arabes A Chypre, on proteste aussi énergiquement.

Au parlement, à Nicosie, tous les partis exigent un contrôle sur les relations avec Israël. Chypre est un des rares pays qui entretiennent des relations diplomatiques aussi bien avec Israël que - depuis 1975 - avec l'OLP.

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AVENEMENT

Mars 1992 No 40

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L'"orthodoxie religieuse" 1992

- Pourquoi la Grêce est-elle fermée à l'évangélisation ?

-... toute personne déclarée coupable de prosélytisme sera passible d'une peine de prison et d'une amende de 1 000 à 50 000 drachmes. Elle sera placée sous surveillance policière pendant une période de 6 mois à 1 an...

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AVENEMENT

Août 1996 No 98

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L'après Papandréou 1996

- L'avenir des minorités non-orthodoxes

- Simitis aura à relever des défis colossaux rien qu'en matière de liberté religieuse

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Appel de Minuit

Février 1998
Texte intégral

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Grèce: l'antisémitisme ouvert et militant de l'Eglise orthodoxe

Des analystes européens de l'entourage de la Commission de I'UE à Bruxelles considèrent certaines attitudes en Grèce comme des «actes d'exclusion sociale et politique». Les comportements que les fonctionnaires grecs, y compris ceux de la justice, adoptent vis-à-vis des minorités - notamment à l'égard de la population turque - avaient déjà fait l'objet de critiques et de plaintes. A présent, on constate en Grèce de plus en plus de manifestations d'un antisémitisme aigu. L'église orthodoxe du pays participe très souvent à des actions antisémites.

Les nouvelles activités antisémites ont été provoquées par la discussion sur le traité de Schengen visant l'ouverture des frontières internes de l'Union européenne. Partout dans le pays, des organisations ecclésiastiques ont rassemblé des signatures contre ce projet décidé au niveau européen et dont une partie importante est d'ores et déjà entrée en vigueur. Au verso des listes des signatures, le traité de Schengen est attaqué en termes vigoureux comme une «entreprise-écran du sionisme». D'après cette voix émanant de l'église orthodoxe, le traité «menace l'identité nationale et religieuse de la Grèce par l'afflux de millions de personnes de religion et de nature différentes». Même le Premier ministre, Kostas Simitis, subit des attaques antisémites à cause de ses origines juives. Lors de certaines manifestations, on lance au chef du gouvernement des questions telles que «Simitis, es-tu juif?» ou des sommations du genre «Simitis, quitte la Grèce!».

Lors d'une récente représentation à Athènes, le «Dance Theatre of Harlem», qui comprend principalement des danseuses et danseurs noirs, fut confronté à une manifestation de personnes criant des slogans racistes et antisémites.

(P.-D. n° 31 , 30.7. 1997)

La campagne que la «Commission confédérale contre le racisme» a lancée début août 1997 contre l'antisémitisme devrait servir d'exemple à tous les pays et à tous les peuples, et devrait faire école. La commission a publié une grande affiche portant le portrait d'une femme ainsi que le texte «Lea Cohen, 45 ans, photographe: Tout est normal, tant qu'ils ne savent pas que je suis juive. »

Pourquoi le peuple juif scandalise-t-il tant le monde entier ou presque? Parce que c'est de ce peuple que Christ est né, le Sauveur du monde, qui est Lui-même une pierre d'achoppement et la raison de toute la haine diabolique contre Dieu. La haine contre Israël est au fond la haine farouche que l'enfer voue au Créateur vivant, qui a envoyé son Roi à ce peuple et à ce pays et qui, un jour, régnera depuis Jérusalem sur toutes les nations: «Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l'Eternel et contre son oint?. . : C' est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! . . . Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession» (Ps 2, 2.6.8). N.L.


Impartial du

18 février 2000
Texte intégral

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Grèce: Autant d'avortements que de naissances

Le nombre d'avortements en Grèce, de 100.000 à 120.000 par an, représente le plus haut taux de l'Union européenne. Il équivaut à celui des naissances, indique l'association nationale du planning familial. Les avortements ont diminué ces dernières années, mais la Grèce continue d'avoir au sein de l'UE le pourcentage le plus élevé

par rapport à la population des femmes en âge de procréer. «Seules 5% des Grecques prennent la pilule, alors qu'en moyenne 25% des femmes de VUE l'utilisent», a également affirmé Georges Kinitis. / ats

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AVENEMENT

Mars 1997 No 105

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Un accord de paix encourageant mais fragile 1997

Le président Arzu parviendra-t-il avec cet accord de paix à rétablir l'unité civile des Guatémaltèques, usés par 36 ans de guérilla ?

- Qu'est-ce qui a déclenché la guerre civile ?

- Quels changements cet accord de paix a-t-il apporté ?

- Dans quelle mesure les chrétiens ont-ils joué un rôle dans l'élaboration de cet accord de paix ?

- Comment peut-on situer l'actuel président ?

- Communiqué du président de l'Alliance évangélique du Guatemala.

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AVENEMENT Novembre 1991

No 34


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Haïti: Les luttes de Haïti 1991

- Comment Arriver à la démocratie et vaincre la misère ?

- Les engagements du Père Aristide

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AVENEMENT

Mars 1992 No 41


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Haïti: la confusion 1992

- Le président Aristide, à son retour, devra réformer la société et aussi ses méthodes de pouvoir

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AVENEMENT

Novembre 1993

No 65


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Le retour (Père Aristide) 1993

- Haïti attend le Père Aristide dans la tension

- Port-au-Prince, la tension ne cesse de monter dans l'attente du 30 octobre: ce jour-là le Père Aristide, le Président élu en décembre 1990 et renversé en septembre 1991, sera de retour conformément à l'accord qu'il a signé, sous les auspices de l'ONU et de l'OEA (Organisation des Etats Américains) avec le putschiste qui l'avait renversé, le général Cédras.

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AVENEMENT Octobre 1994

No 76

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Invasion salutaire (US) 1994

- L'armée US débarque pour rétablir un nouvel ordre en Haïti

- Le pasteur Charles Chaix et son épouse responsables de l'association "Pain aux hommes" multiplient leurs efforts en proposant des solutions originales pour répondre aux besoins immédiats de la population locale

- Secours malgré l'embargo

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AVENEMENT

Août 1996 No 98


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Michel Morisset: un haïtien à pied d'oeuvre pour relever son pays 1996

- Haïti a été dédiée à Satan en 1789. L'Eglise l'a récupérée en 1991

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AVENEMENT

Juillet 1996 No 97


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Jour J moins 360 /1996

- Les chrétiens de Hongkong risquent d'être moins libres sous le gouvernement chinois

- Une année avant l'inéluctable retour de Hongkong dans le giron chinois, les églises de cette île se trouvent devant une nouvelle interrogation: quelle doit être leur attitude par rapport au nouveau gouvernement ?

- Les églises doivent-elles prôner en tout temps la séparation de la politique d'avec la religion ?

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Nouvelles d'Israël

Septembre 1991
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Des Israéliens prisonniers aux Indes se sont défendus héroïquement

Cinq jeunes touristes israéliens ont pu sauver leur vie au Cachemire (Inde), grâce à leur courage extraordinaire et à leur présence d'esprit. Ils se sont défendus héroïquement contre des terroristes qui essayaient de les enlever. Le sixième Israélien du groupe, Eres Cahane, est décédé lors de cette attaque.

L'attentat a eu lieu à Serinagar (Cachemire) au début de la soirée du 27 juin. Huit personnes, toutes membres du mouvement clandestin islamique qui se bat pour la libération du Cachemire, sont entrées par force dans la maison sur pilotis - au bord du lac Dahl et ont enlevé les huit habitants - deux femmes et six jeunes hommes israéliens. Les prisonniers ont été emmenés, sous la menace des armes, sur des bateaux au bout du lac. Les femmes ont été libérées, les hommes ont été ligotés et mis contre un mur pour être fusillés. Les ravisseurs leur disaient: «Dites-vous Shalom, car c'est votre dernière conversation. »

Les Israéliens, sortant tous depuis peu des unités tactiques de l'année israélienne, ont profité de l'occasion de pouvoir échanger quelques mots. Au lieu de se dire adieu, ils ont rapidement convenu d'un plan d'action. Quelques secondes avant leur exécution, ils se sont jetés sur les terroristes. Au cour de cette mêlée, l'un des Israéliens, Chagai Caspi, âgé de 22 ans, a pu attraper l'arme d'un des terroristes, le tuer et en blesser un autre. Les autres terroristes ont pris la fuite, mais, ils ont pu, auparavant, tuer Eres Cahane et blesser trois de ses compagnons. Ils ont pu emmener l'un d'eux, Yair Itzchaki. Yair a pu fuir ultérieurement. Dans sa fuite, il s'est perdu dans les rues de Serinagar, et s'est fait enlever par des membres d'un autre groupe de terroristes islamiques qui l'ont gardé en otage. Une semaine plus tard seulement et suite à des négociations internationales sous le patronage de l'ONU, Yair Itzchaki a été libéré et a pu retourner en Israël. Après sa libération, il dit qu'il était fier d'appartenir au peuple qui apprend à ses fils à se battre, à ne pas renoncer et à ne pas se laisser conduire à l'abattoir comme un agneau.

L'armée indienne se bat depuis de nombreuses années contre les intentions séparatistes du Cachemire, qui est principalement islamique et qui aspire à l'indépendance ou à l'annexion au Pakistan. Les actes terroristes dans la région ont augmenté de telle manière l'année dernière que le gouvernement indien déconseille aux touristes de visiter le Cachemire. Seuls les touristes israéliens n'ont apparemment pas peur du terrorisme et ne consentent pas, pour l'instant, à renoncer aux paysages merveilleux du Cachemire. Au moment de l'attaque, environ 80 Israéliens se trouvaient dans ces hôtels sur pilotis à Serinagar.

Les investigations de la police indienne ont prouvé que les terroristes islamiques savaient parfaitement qui ils enlevaient. Selon des témoins israéliens, les ravisseurs leur auraient dit qu'ils les assassineraient parce qu'ils étaient des Juifs. L'affaire a été exposée de manière détaillée dans les médias indiens. Les Indiens n'ont presque pas pu se remettre de l'initiative et de la présence d'esprit des Israéliens. Dans tous les journaux, on pouvait lire que c'était la première fois de l'histoire de l'Inde que des otages non armés avaient pu vaincre des terroristes et les empêcher d'exécuter leurs intentions.

La presse pakistanaise, qui soutient le séparatisme et le terrorisme du Cachemire, a eu, par contre, toutes les peines du monde à digérer cette défaite. Pour cette raison, les journaux ont affirmé que les Israéliens étaient en fait des «agents des troupes d'élite israéliennes» déguisés en touristes. De plus, on pouvait lire que les Israéliens voulaient attaquer le réacteur nucléaire principal du Pakistan, qui se trouve à 20 km seulement de la frontière du Cachemire. (ZL)

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