Pourquoi la bataille contre le mariage homosexuel au Canada est perdue d'avance

 

La bataille contre le mariage homosexuel au Canada est perdue d'avance. Cette affirmation peut sembler pessimiste, elle n'est cependant que réaliste. Déjà nous affirmions il y a plusieurs années dans notre fascicule "Les dix principes de la Sagesse" que la légalisation du mariage homosexuel au Canada était tôt ou tard inévitable. Et c'est avant tout la faute des chrétiens qui déshonorent Dieu en ne lui rendant pas gloire dans la proclamation de ses jugements.

Tout a commencé il y a quelques années avec l'abolition de la peine de mort pour les relations sexuelles entre personnes de même sexe. Personne n'a élevé la voix à ce moment pour défendre le juste jugement de Dieu. En refusant de défendre ce principe clairement établi par Dieu (Lévitique 20.13) et répété dans le Nouveau Testament (Romains 1.32) les chrétiens ont ouvert une boîte de pandore qui ne se refermera plus tant que nous n'admettrons pas que nous nous sommes trompés ou que nous soyons disparus.

Lorsque la peine de mort a été abolie pour l'homosexualité nous n'avons rien dit. Puis lorsque l'homosexualité a été décriminalisée nous avons dit : "Je suis d'accord qu'on ne devrait pas les mettre à mort, mais ils devraient sûrement faire de la prison." Puis lorsqu'ils ont commencé à faire des parades de la fierté nous avons dit : "Je suis d'accord qu'on ne devrait pas les mettre en prison, mais ils ne devraient pas avoir le droit de parader dans les rues." Puis lorsqu'ils ont demandé d'avoir les mêmes avantages fiscaux que les couples mariés nous avons dit : "On ne peut pas les empêcher de parader dans les rues s'ils le désirent, mais on ne devrait pas leur donner les mêmes avantages qu'aux familles." Puis lorsqu'ils ont demandé la reconnaissance de leurs unions par un PACS ou une union civile, nous avons dit : "Ils peuvent bien avoir les mêmes avantages fiscaux que les couples mariés, mais ils ne devraient pas pouvoir s'unir civilement." Lorsqu'il était question de mariage au moment du vote de la loi 84 les évêques du Québec ont déclaré : "Nous sommes d'accord que l'État reconnaisse leur union civilement, mais le mariage en tant que tel ne devrait pas être touché." Plusieurs disent actuellement au Canada que les homosexuels devraient avoir le droit de se marier, mais pas d'adopter des enfants. Bientôt nous dirons : " Nous sommes d'accord pour qu'ils adoptent des enfants, mais ils ne devraient pas avoir de relations sexuelles avec eux." Et finalement nous dirons : " Ils peuvent avoir des relations sexuelles avec leurs enfants adoptés si ça leur chante, mais pas si l'enfant est trop jeune, ni s'il est forcé."

La bataille est perdue d'avance parce que nous sommes des hypocrites. Parce que nous avons abandonné le principe original de la peine de mort pour les relations homosexuelles et que nous jouons aux vierges offensées. Nous acceptons que l'homosexualité soit légale (entre deux adultes consentants), mais nous voulons leur interdire de vivre comme les autres.

Dieu déclare clairement que les relations sexuelles ne doivent avoir lieu que dans le mariage et nous, nous voulons que l'État accepte qu'ils puissent en toute légalité avoir des relations sexuelles, mais nous insistons pour qu'il les obligent à le faire en dehors du mariage.

Tant que la loi de Dieu ne sera pas appliquée dans notre pays et que l'homosexualité ne sera pas illégale, nous ne pourrons pas nous opposer à ce qu'ils vivent normalement comme tout le monde. Qu'ils travaillent, enseignent à nos enfants, produisent des émissions de télévision, écrivent des articles de journaux, se fassent élirent comme députés, ministres et jugesÉ et finalement rendent illégale la prédication de la Bible qui décrète la peine de mort pour l'homosexualité. Pour nous ce ne sera pas une grande perte, puisque ça fait longtemps que nous n'y croyons plus.

"Oui mais la peine de mort n'est-elle pas une peine cruelle que Jésus-Christ a abolie en disant à la femme adultère 'va et ne pèche plus' ", direz-vous? Tout d'abord soyons conscients que, peu importe notre théologie, Dieu a, à un certain moment, décrété la peine de mort pour l'homosexualité. Était-il un Dieu cruel à cette époque? S'est-il repentit pour devenir un bon Dieu? Ne savez-vous pas que Dieu est parfait et qu'il n'y a chez lui ni changement ni ombre de variation (Jacques 1.17) ? Qui sommes-nous pour décréter que Dieu était cruel lorsqu'il a décréter la peine de mort pour l'homosexualité et que nous, nous sommes meilleurs que lui?

Quant à l'interprétation du passage de la femme adultère selon laquelle Jésus aurait aboli la peine de mort, cela ne tient pas debout. Jésus n'a jamais dit que les lois civiles devraient être changées et que les juges devraient dorénavant libérer tous les criminels en leur disant : "Va et ne pèche plus". Il a dit : "Mon royaume n'est pas de ce monde." Il a aussi confirmé la peine de mort en disant : "Ceux qui tuent par l'épée périront par l'épée." L'apôtre Paul a aussi confirmé l'autorité du gouvernement civil d'imposer la peine de mort dans Romains 13.

La peine de mort fait partie de la tradition chrétienne depuis deux mille ans et ce n'est que récemment qu'elle est contestée par les chrétiens charnels de la fin des temps qui se pensent meilleurs que Dieu qui l'a imposée et que tous les chrétiens qui l'ont pratiquée pendant près de 20 siècles depuis Jésus-Christ.

Les lois de Dieu reflètent le caractère de Dieu. Affirmer que la peine de mort que Dieu a prescrite pour l'homosexualité est une peine cruelle, c'est dire que Dieu est cruel (ou a été cruel), c'est salir sa réputation et refuser de lui rendre gloire. C'est pourquoi Dieu nous châtie en tant que pays par le fléau de l'homosexualité. Tant que nous ne serons pas prêts à rendre gloire à Dieu et à confesser devant tous qu'il a raison dans ses jugements, nous serons affligés de ce fléau jusqu'à ce que nous en soyons dégoûtés au point que ça nous en sorte par les oreilles. Alors, et seulement alors, comprendrons-nous qu'il avait raison et que nous subissons les conséquences d'avoir méprisé sa Sagesse. Peut-être alors serons-nous prêts à mourir pour lui martyrs pour avoir commis le crime aux yeux des hommes de proclamer "le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses" (Romains 1.32)

Que pouvons-nous faire? Nous pouvons commencer à donner gloire à Dieu, arrêter de faire des compromis pour essayer de plaire au monde, affirmer clairement que les relations sexuelles ne doivent être légales que dans le mariage, reconnaître devant tous que Dieu avait raison d'imposer la peine de mort pour l'homosexualité et pratiquer nous-mêmes les bonnes moeurs que nous prêchons.

Daniel Cormier, 27 juillet 2002

(Sagesse2000) ajouté le 28/7/2002

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.