CHAPITRE PREMIER.

LE PENTATEUQUE ET LE LIVRE DE JOB.

SECTION Ire. - Intégrité et authenticité du Pentateuque.

 

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§ 7. Titres du livre. - Tous les exemplaires complets des manuscrits de l'Ancien-Testament commencent par le Pentateuque. On l'appelait, chez les Juifs, de divers noms, la loi, ou plus complètement, les cinq cinquièmes de la loi, ou encore, les cinq cinquièmes, chaque livre étant appelé un cinquième (Hhimmashîn). En hébreu, chacun des livres tire son nom des premiers mots par lesquels il commence. Les noms français sont traduits des Septante, et se rapportent en général au sujet du livre. Le nom de Pentateuque signifie, dans le grec alexandrin, les cinq volumes, et il fut probablement employé pour la première fois par des critiques alexandrins , à qui l'on attribue aussi la division de l'ouvrage de Moïse en cinq parties (Haevernick).

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§ 8. Le Pentateuque est l'ouvrage de Moïse. - Les premiers doutes, quant à la personne de l'auteur du Pentateuque, sont d'environ trois mille ans postérieurs à la première publication de ce vieux et vénérable monument de l'ancien monde et de l'ancien peuple de Dieu. Aucune trace de doute sur cette question ne se découvre nulle part chez aucun écrivain , chez aucun peuple, avant le treizième siècle de notre ère. Thomas Hobbes, en Angleterre, se fit en 1650 , dans sa patrie , le premier écho de ces doutes. Les preuves abondent en faveur de l'opinion reçue dans l'Eglise, qui attribue à Moïse les cinq livres qui portent son nom ; nous les indiquerons rapidement.

La tradition juive est unanime sur ce point. Le livre qui plusieurs fois désigne lui-même Moïse comme son auteur ( Deut., XXVIII, 58-61 ; XXXI, 9, 24, 26. Exode, XVII, 14; XXIV, 4-7; XXXIV, 27, 28. Nomb. , XXXIII, 2) est en outre cité par presque tous les écrivains sacrés comme étant l'ouvrage de Moïse (Josué, I, 7, 8; XXIII, 6 , cf. XXIV , 26 ; VIII, 32, 34. 1 Rois, Il , 3. 2 Rois, XXII, 8. 2 Chron., XXXIV, 14). Il l'est également par notre Seigneur et par ses apôtres (Matth. , XV, 4; V, 17, 18, etc.). Les citations proprement dites du Pentateuque dans l'Ancien-Testament commencent avec Josué, vers l'an 1451 , et se poursuivent pendant plus de mille ans, sans interruption , comme sans contestation , jusqu'à la clôture du recueil , 430 avant Christ. Les coïncidences entre le Pentateuque et les livres postérieurs sont en outre si nombreuses , et les citations si précises, que , si par quelque accident la loi se fût perdue, elle aurait pu être reconstruite quant à son idée générale , et dans plusieurs de ses détails, au moyen des fragments épars dans les autres portions de l'Ecriture, les livres postérieurs renfermant eux-mêmes de fréquentes et claires allusions au Pentateuque. - Cf. 2 Rois, XIV , 6, et Deut. , XXIV, 16. - 2 Rois, XXIII, 2-25. Lév. , XXVI, 3-45. Deut. , XXVII 11, à XXVIIl, 68. - Esdras, III, 2-6. Lév. , VI et VII. - Néh. , I, 7, 8. Lév., XXVI. Deut. , IV, 26, 27. - Esaïe, I, 9. Gen., XIX, 2-4. - Esaïe, XII. Exode, XV, 2. - Michée, VI , 5. - Nomb. , XXII, 5. - Amos, II, 9. Nomb., XXI, 21-24. - Amos, IV, 11. Gen. , XIX, 24, 25, etc.

L'histoire profane, naturellement postérieure à l'Ecriture, rend également témoignage à la tradition universelle. Mahomet, né en 569, reconnaît l'inspiration de Moïse, et lui attribue les livres qui portent son nom. Julien l'Apostat, 331, admet que des personnes, directement instruites de Dieu, ont vécu autrefois parmi les Israélites, et il n'élève aucun doute sur l'auteur des cinq livres attribués à Moïse. Porphyre, 233, reconnaît également leur authenticité ; il s'appuie même, pour prouver la vérité des récits de Sanchoniathon, sur leur accord frappant avec les livres de Moïse. Nicolas de Damas, orateur célèbre, et Strabon le géographe, tous deux contemporains d'Auguste, attribuent le Pentateuque à Moïse, de même que Tacite, Juvénal et Longin, l'an 273.

Les preuves internes viennent aussi à l'appui de la tradition. -

a. Ces cinq livres ont évidemment été écrits par un Hébreu, parlant parfaitement l'hébreu, et plein du sentiment national. -

b. Ils ont été écrits par un Hébreu qui connaissait l'Arabie et l'Egypte, leurs habitudes, leur littérature, leur législation, leurs sciences (Gen., XIII, 10; XL, 11, 16. Voyez page suiv. XLII, 9; XLVII, 20-26. Deut. , XI, 10. Nomb., XIII, 22). Cependant l'érudition égyptienne était soigneusement cachée aux étrangers et aux profanes (Hérodote, II, ch. 3, 100 , 101, 164, 168). Les prêtres seuls, et les membres de la famille royale qui leur étaient assimilés, pouvaient pénétrer dans les mystères de la science. L'auteur de ces livres a donc dû appartenir d'une manière quelconque à l'une de ces classes privilégiées. -

c. Il y a une corrélation si exacte, un rapport si intime entre le récit et les lois, entre l'histoire et les institutions, que les unes et les autres ne peuvent avoir qu'un seul et même auteur. Les lois ne sont point données sous forme de statuts isolés, mais entremêlées à la narration, et rappelées au fur et à mesure que l'opportunité s'en fait sentir. Souvent elles sont brièvement indiquées, puis reproduites plus tard en détail, avec les modifications et les développements que nécessitent les circonstances (cf. Exode, XXI , 2-7 et Deut. , XV, 12, 17. Nomb. , IV, 24-33 et VII, 1-9. Lév., XVII, 3, 4 et Deut., XII, 5, 6, 21. Exode, XXII, 26 et Deut. , XXIV, 6, 10-15). -

d. L'accord entre le style des différents livres et les circonstances où vécut Moïse, le plan qu'il eut en vue, n'est pas moins remarquable. Le premier récit de l'Exode et des Nombres est sec , rapide, entrecoupé. Celui du Deutéronome est plus égal , plus mûri. L'histoire antédiluvienne est brève et simple ; celle des Juifs , explicite et complète ; le tout témoigne de l'unité du plan ; on reconnaît partout un dessein bien suivi, un seul et même auteur.

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§ 9. Authenticité du Pentateuque. - Les preuves de l'antiquité et de l'authenticité des livres de Moïse ne sont pas moins décisives, quoique, dans un sens, elles le soient peut-être moins que pour d'autres ouvrages historiques, la plupart des faits rapportés dans le Pentateuque ne pouvant se trouver que là, et nulle part ailleurs. Plusieurs de ces faits , et les plus importants , sont cependant confirmés par les traditions unanimes de tous les anciens peuples.

Josèphe invoque à l'appui des assertions du Pentateuque une foule de documents et de traditions, et des livres qui existaient encore de son temps, 70 ans après Christ, et il s'en sert pour confirmer l'histoire du déluge, celle de la délivrance d'Egypte et celle de l'expulsion des Cananéens. D'un autre côté la création achevée en six jours, ou périodes distinctes, la division du temps en semaines, la sainteté du septième jour, l'état d'innocence de l'âge d'or, la promesse d'un puissant libérateur, le déluge , l'arche , sont des traditions qui se sont conservées chez presque tous les peuples , et qui , bien qu'étrangement altérées, existaient dans tout l'Orient, à l'époque même où vivait Moïse. - Voyez Faber, Horae Nosaicae ; Graves, sur le Pentateuque ; Maurice, l'Indoustan ; les oeuvres de sir William Jones; Panchaud, la Bible et la science moderne ; Rougemont, Fragments d'une histoire de la terre, etc.

Un nouveau genre de preuves s'est encore révélé assez récemment. On avait dit, par exemple, que plusieurs coutumes ou allusions, indiquées ou contenues dans les livres de Moïse, étaient asiatiques plutôt qu'égyptiennes , et que , dans tous les cas, elles étaient postérieures aux jours de la sortie d'Egypte. On citait l'art de construire en briques Exode , I, 14 ) ; l'usage de l'âne, animal détesté des Egyptiens l'existence d'eunuques ( Gen., XXXVII, 36 ) ; la facile liberté de la vie domestique ( Gen., XXXIX l'usage du vin, qu'Hérodote affirme n'être pas ordinaire en Egypte, les bagues et autres ornements XLI, 42) ; l'emploi de maîtres d'hôtel ( XLIII, 16, 19 ; XLIV, 1 ) ; la coutume de s'asseoir à table (XLIII , 32 ). La vérité de tous ces détails a néanmoins été confirmée par la découverte d'anciens monuments égyptiens. On a retrouvé des briques, portant gravés sur une de leurs faces les noms des plus anciennes dynasties égyptiennes. Rosellini consacre toute une section de son travail sur les hiéroglyphes à ce qui concerne la fabrication du vin en Egypte; et sur les mêmes monuments qui ont servi de base et d'illustration à son travail, on voit des eunuques, des maîtres d'hôtel , des ornements, des costumes , et un ensemble de figures qui reproduisent les usages sociaux , tels qu'ils sont représentés dans les livres de Moïse, entre autres l'habitude de s'asseoir à table.

Les Egyptiens se rasaient (Gen., XLI, 14) ils portaient les fardeaux, non sur les épaules, mais sur la tête (XL, 16) ; les bergers étaient l'objet du plus profond mépris, le point de mire des moqueries des Egyptiens ; l'existence des castes; la cérémonie de la naturalisation des étrangers, qui se faisait en les revêtant du célèbre lin égyptien ( XLI, 42 ) ; tous ces faits, qui se rencontrent dans les récits de Moïse, sont confirmés par les anciennes sculptures , ou mentionnés expressément par Hérodote, comme étant particuliers à l'Egypte.

Voyez Hengstenberg, l'Egypte et les livres de Moïse.

L'histoire, l'ethnographie et la géologie dans ceux de leurs résultats qu'on peut regarder comme acquis, viennent également à l'appui de plusieurs affirmations qui sont particulières au Pentateuque, et que, longtemps, on avait cru pouvoir rejeter comme erronées.

a. Aucune nation n'a une histoire croyable, admissible, ou même intelligible, antérieure à l'époque du déluge. Les dynasties remontent tout au plus, d'après les calculs qui leur donnent le plus d'âge, à 2200 ans avant Christ (Champollion). Le règne de Yoa, le premier empereur chinois mentionné par Confucius (450 ans avant Christ), ne peut pas remonter au-delà de l'an 2500 avant Christ, et toute l'histoire de cet immense peuple n'offre aucune espèce de certitude et de garantie avant l'an 782 (Klaproth ). La célèbre chronologie des Indous ne remonte pas plus haut que l'an 2256 , et là nous trouvons Boudha , qui n'est peut-être, sous un autre nom , que la personnification de Noé ( colonel Tod , Sur la chronologie de l'Inde ). Ce témoignage rendu à la vérité du récit biblique par des hommes versés dans la connaissance des plus anciens systèmes chronologiques, a d'autant plus de valeur qu'aucun d'eux ne peut être suspecté d'avoir voulu être utile à la cause de l'authenticité du Pentateuque.

b. L'ethnographie, dans sa triple division philologique, physiologique et éthique, parle également en faveur du récit de Moïse. Les systèmes mythologiques de l'Inde, de la Chine, de la Grèce et de la Scandinavie, sont réellement identiques (sir W. Jones) ; et, d'un autre côté , toutes les nations sémitiques sont monothéistes , ce qui indique dans chaque cas une identité d'origine. On reconnaît généralement que toutes les langues connues peuvent se réduire à un très-petit nombre de familles principales, l'indo-européen, le sémitique, l'ugrotartare, le malai, le transfengétique que distingue surtout son caractère monosyllabique , l'américain , l'africain. Le chevalier de Bunsen et M. Schoen ont déjà rattaché l'égyptien et plusieurs dialectes africains, à la famille sémitique. Il a été constaté d'autre part que les langues américaines sont d'origine essentiellement asiatique ; et les savants les plus distingués reconnaissent que toutes les langues du globe, malgré leurs grandes divergences, offrent encore assez d'affinités pour plaider en faveur d'une origine commune ( Humboldt , Klaproth, F. Schlegel, Balbi, Herder). Philologiquement , et physiologiquement, dit Herder, la race humaine est un tout progressif qui n'a qu'une seule et même origine. A mesure que le cercle de nos connaissances s'agrandit et s'étend, dit le docteur Pritchard, nous trouvons moins de raisons pour croire que les différentes races des hommes soient isolées les unes des autres et séparées par des barrières infranchissables ( voyez Panchaud , la Bible et la science moderne, deuxième et troisième discours.

c. Le témoignage de la géologie est également important. Son résultat le plus positif c'est la date relativement récente des derniers grands changements géologiques de notre globe. « La condition actuelle du globe ne compte pas plus de 5 ou 6,000 ans d'existence » de Saussure, Cuvier, de Luc ).

Indépendamment de ces raisons extérieures les preuves internes pourraient suffire. La simplicité d'un style sans art, la multiplicité des généalogies, l'impartialité (le l'auteur qui n'hésite pas à raconter les fautes de son peuple et les siennes propres ( voyez l'histoire d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; voyez aussi Deut., XXVI, 5. Exode, II, 14. Nomb., XX, 10-13 ) , tout porte le cachet de la vérité. Ajoutez-y le fait même de l'existence du judaïsme, qui ne s'explique que par l'authenticité du récit mosaïque : ce sont les livres de Moïse qui, seuls, donnent l'histoire des institutions juives et les motifs qui doivent les faire accepter et respecter. Si le Pentateuque est l'oeuvre d'un faussaire, quand est-ce que ce travail aurait pu s'exécuter ? Ce n'est certainement pas après que la version des Septante eut vu le jour, 275 avant Christ, ni à l'époque du retour de Babylone, 536 avant Christ ( Esdras, II, 62 ) , ni lors de la division du royaume, 975, ni aux jours de Samuel, 1095, ni pendant les quatre siècles qui précédèrent. Car, à chacune de ces époques, il y avait des milliers de personnes intéressées à démasquer la fraude et à repousser les nombreuses et pesantes obligations que, sans droits, elle aurait eu la prétention «imposer à un peuple tout entier. Supposer qu'un individu quelconque se serait soumis aux observances de la circoncision , de la Pâque, de Pentecôte, de la fête des Tabernacles, sous prétexte que cela se serait fait dès le commencement , et pour les raisons indiquées, quand il aurait été notoire que le seul titre sur lequel se fondaient ces prétentions était inauthentique, une imposture , ce serait admettre un miracle plus étonnant que tous ceux que raconte le Pentateuque. Toutes ces institutions, d'ailleurs, il faut bien le remarquer, tirent leur origine, non point, comme d'autres, des événements ordinaires de l'histoire , mais d'événements surnaturels ; elles se rattachent à des miracles , de sorte qu'elles peuvent être invoquées en confirmation, non-seulement de l'histoire, mais encore des prodiges (Voyez Graves, Lectures sur le Pentateuque).

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§ 10. Documents employés. - Quelques auteurs supposent que Moïse, en rédigeant ses livres, s'est servi de plusieurs anciens documents. C'est ainsi qu'ils expliquent les citations qu'il fait de plusieurs auteurs , et peut-être aussi les noms différents qui sont donnés à Dieu avec une uniformité et une régularité très-marquée. - Le livre des guerres de l'Eternel est cité Nomb. , XXI, 14 , 15 ; les versets 27-30 sont un extrait d'un chant de guerre des Amorrhéens. - Dieu est désigné sous le nom de Dieu ou Seigneur (Gen., I à II, 3). Au chapitre Il, 4, il est appelé l'Eternel-Dieu jusqu'à III, 24. Au chapitre V, il y a seulement Dieu, excepté au verset 29, qui est une citation. Les mots Dieu et l'Eternel sont employés indistinctement aux chapitres VI, VII, VIII et IX; aux chapitres XII et XIII, il y a seulement l'Eternel; au chapitre XIV , c'est un nom nouveau , l'Eternel fort , souverain.

Cette opinion fut d'abord mise en avant par Vitringa, et a été défendue par Calmet, Horne, Pye Smith , Stuart et d'autres. Les exagérations de quelques critiques modernes l'ont fait tomber dans une espèce de discrédit qui n'est peut-être pas mérité.

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§ 11. Additions faites au travail de Moïse - Il y a quelques passages qui doivent avoir été ajoutés après la mort de Moïse : le chapitre XXXIV du Deutéronome qui raconte sa mort et sa sépulture ; la liste supplémentaire des chefs édomites (Gen., XXXVI, 31-39.) Dans plusieurs passages, le nom postérieur d'un endroit est substitué au nom ancien ou lui est adjoint; ainsi Dan est mis à la place de Laïs (Gen., XIV, 14, cf. Josué, XIX, 47. - Cf. encore Gen., XIII, 18. Josué, XIV, 15. - Gen., XIII, 3; XXVIII, 19. - Gen., XIV, 2, 7, 8. - Deut. , III, 9; IV, 48.

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§ 12. Objet du Pentateuque. - Dans le canon juif, le Pentateuque est toujours considéré à part du reste des Ecritures, comme formant la base de la théocratie. Le nom de Loi (Thorah ) qui lui est donné désigne le principal sujet du livre, quoique cependant l'idée mère, le point central , se trouve dans le fait de l'alliance contractée entre Dieu et Israël. L'Ancien-Testament tout entier est l'histoire de cette alliance, de ses conditions, de son développement progressif, jusqu'au jour où elle fait place à l'Evangile.

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§ 13. Analyse. - Les événements racontés dans le Pentateuque peuvent être classés comme suit -

GENESE. - La création, chapitres I et II; la chute et le monde antédiluvien , III à VI ; le déluge, VII et VIII, conséquence de la corruption du genre humain; la bénédiction de Noé et la repopulation de la terre, IX et X; la dispersion, XI ; vocation et histoire d'Abraham, XII à XXV; d'Isaac, XXVI et XXVII; de Jacob, etc., jusqu'à la mort de Joseph, XXVIII à L. - Période totale de deux mille trois cent soixante-neuf années (de trois mille six cent dix-neuf d'après Hales).

EXODE. - Les Israélites après la mort de Joseph, I; naissance et jeunesse de Moïse, Il à VI ; la sortie d'Egypte, VII à XV, 24 ; première année du voyage , l'alliance , lois morales et autres, le tabernacle, XV, 22 à XL. - Période de cent quarante-cinq ans.

LÉVITIQUE. - Lois sur les sacrifices, I à VII ; sur la sacrificature lévitique, VIII à X; sur les purifications, XI à XXII; sur les fêtes, etc. , XXIII à XXVII. - Un mois.

NOMBRES. - Dénombrement du peuple, I à IV; événements depuis la seconde jusqu'à la trente-neuvième année , lois diverses, V à X , 10. Voyages des Israélites, X, 11 à XXXVI. - Environ trente-neuf ans.

DEUTÉRONOME, ou répétition de la loi.

1° Sommaire des privilèges et de l'histoire des Israélites, I à IV, 40.

2° Sommaire de leurs lois morales, civiles et cérémonielles, IV, 40, à XXVI.

3° Directions sur ce qu'il faudra faire après avoir passé le Jourdain ; les bénédictions et les malédictions, XXVII et XXVIII.

4° Exhortations à l'obéissance, XXIX et XXX.

5° Histoire des faits subséquents, avec le cantique de Moïse, XXXI, XXXII.

6° Bénédiction de Moïse, XXXIII.

7° Récit de sa mort, XXXIV.

Période de cinq à huit semaines.


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