Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LES SIGNES DES TEMPS

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Vous ne savez pas discerner les signes des temps.

Matth. XVI, 3.


Aux yeux du fidèle, comme au jugement de Dieu, tous les temps, quels qu’ils soient, sont sérieux; car ils participent tous au sérieux de cette éternité qui doit suivre le temps.

- Tous les temps sont des temps pendant lesquels nous semons ici-bas les semences du bonheur ou du malheur à venir.

- Tous les temps sont des temps de l’usage desquels nous aurons à rendre compte au jour où Dieu jugera les secrets des cœurs selon son Évangile.

- Tous les temps sont des temps où nous avons de grands devoirs à remplir, envers notre propre âme que nous devons amener à Dieu et tenir près de Lui envers l’Église que nous devons édifier par notre exemple, envers le monde au milieu duquel nous devons faire luire la lumière de nos bonnes oeuvres.

Mais outre ce qu’il y a de sérieux dans la vie en général, pour quiconque l’envisage sous son vrai point de vue, il est des temps particulièrement solennels, où:

Dieu nous parle avec une grande clarté et une grande force

par les circonstances dans lesquelles il nous place.

Ainsi, par exemple, le commencement d'une nouvelle année, qui remet si vivement devant nos yeux

- la fuite du temps,

- l'incertitude de la vie,

- la nécessité de nous tenir prêts;

- ainsi encore le retour périodique des fêtes de l'Église, qui nous rappelle avec tant de force LES MERVEILLES DE LA MISÉRICORDE DE DIEU ENVERS NOUS par Jésus-Christ et la nécessité de nous consacrer tout de nouveau à son saint et doux service;

- ainsi encore LES TEMPS D'AFFLICTION INDIVIDUELLE, DOMESTIQUE, PUBLIQUE, les temps où la patrie ou l’Église sont en souffrance, sont des temps qui ont chacun leur langage; et ce langage, il nous importe de le bien comprendre, si nous voulons pouvoir répondre aux vues que Dieu a sur nous dans les dispensations de sa Providence à notre égard.

Hélas! que de fois peut-être n'avons-nous pas tous laissé passer sans y prendre garde, des circonstances ordonnées de Dieu pour nous donner de graves leçons!

Que de fois peut-être ne nous sommes-nous pas privés, par notre irréflexion et notre légèreté, des bienfaits spirituels que le Seigneur nous destinait par les temps mêmes au milieu desquels il nous plaçait!

Que de fois Celui qui sonde les cœurs et les reins n'a-t-il pas pu dire de nous:

- Ils ont des yeux sans voir et des oreilles sans entendre. Le bœuf connaît son possesseur et l'âne la crèche de son maître: mais Israël n’a point d'intelligence, mon peuple n’a point de connaissance!

Nous voudrions, mes frères, vous aider aujourd'hui à ne pas encourir ce grave reproche; c’est-à-dire que, nous adressant spécialement aux fidèles, aux amis de l'Évangile, nous voudrions:


LES ENGAGER À NE RIEN NÉGLIGER POUR BIEN DISCERNER LES SIGNES DES TEMPS

ET

POUR RÉPONDRE À L'APPEL QUE DIEU LEUR ADRESSE PAR LES CIRCONSTANCES DANS LESQUELLES NOUS NOUS TROUVONS.


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LES TEMPS SONT GRAVES ET SÉRIEUX PARTOUT, EN TOUT PAYS.


Notre siècle est un siècle de crise sociale et religieuse, où tout est remis en question; où quelques-uns des plus anciens appuis de la vieille société européenne s'écroulent; où des principes longtemps reconnus comme vrais, ne sont plus admis; où une lutte semble s’engager de plus en plus dans tout le monde, entre la vérité et l'erreur, entre le bien et le mal.

Nous avouerons franchement que nous ne sommes pas du nombre de ceux auxquels cette lutte, dont le monde entier est le théâtre, inspire de vives alarmes pour les intérêts les plus précieux de l’humanité, la vérité, la vertu, la liberté. Elles peuvent souffrir, elles souffrent des échecs partiels et momentanés; mais nous savons que Dieu règne, et que par conséquent, en dernier résultat, la vérité, la vertu, la liberté, sortiront vivantes de la lutte: car nous connaissons Celui à qui Dieu a dit: Demande-moi, et je te donnerai pour héritage les nations, et pour ta possession, les bouts de la terre.

Mais si nous sommes sans inquiétude sur le résultat définitif et général de cette grande lutte qui se livre dans le monde entre la vérité et l'erreur, entre le bien et le mal, il n’en est pas moins vrai que quand, de ces hauteurs où la foi nous élève, et d’où nous contemplons avec calme le mouvement des choses humaines et la consommation finale et bienheureuse des plans de Dieu, nous redescendons dans les réalités actuelles; quand, hommes de ce pays et de cette génération, nous restreignons nos regards pour les fixer exclusivement sur les temps présents et sur les circonstances de notre pays sous le point, de vue religieux, nous discernons des signes des temps bien graves, qui exigent de la part des fidèles toute l’attention, toute la vigilance, toute la circonspection, tout le zèle dont ils sont capables, pour bien comprendre et pour bien remplir les devoirs de la position où ils se trouvent.

Le premier de ces signes du temps, c’est le mouvement religieux qui, depuis un certain nombre d’années que nous nous garderons bien de vouloir préciser, travaille plus ou moins notre pays (publié en 1839).

Par la bénédiction du Chef suprême de l’Église, la croyance aux vérités évangéliques, annoncées à chaque page de la Bible, n’a jamais, que nous sachions, entièrement disparu de nos églises.

Elles ont toujours plus ou moins formé la base de la prédication, de renseignement de la jeunesse et de l’instruction élémentaire. Que si, à des époques orageuses, elles ont momentanément perdu de leur vie et de leur puissance, elles sont bientôt, par la grâce de Dieu, sorties de l’oubli, où les avaient fait tomber les commotions politiques et le sommeil spirituel si naturel au cœur humain.

Il y a quinze ans (en 1839), elles avaient déjà acquis assez de force, non seulement pour n’être pas étouffées par cette fameuse loi qui a attiré sur nous l’attention de toute l’Europe, mais pour prendre dans cette loi même une nouvelle vie et une nouvelle ferveur. Et dès lors, le mouvement religieux a, ce qu’il nous semble, pris en général et graduellement plus d’intensité et plus d’extension; ce réveil, dont nous sommes loin de contester tout ce qu’il a encore de faible, de défectueux, d’incomplet, s’est cependant manifesté, et se manifeste encore à des signes non équivoques.

La portion vivante de l’Église, CELLE QUI PREND L’ÉVANGILE AU SÉRIEUX, s’est étendue et affermie. En beaucoup d’endroits, on a éprouvé le besoin de nouveaux moyens d’édification.

Les mœurs ont certainement commencé à s’améliorer (en 1839).

Un grand nombre de personnes ont renoncé aux dissipations du monde.

Et la charité qui vient d’en haut, celle qui accompagne toujours la croyance vivante à l’Évangile, a pénétré dans tant de cœurs qu’elle a donné naissance au milieu de nous à une foule d’institutions qui ont pour but unique le soulagement des maux temporels et de la grande misère spirituelle de l’humanité.

Plusieurs publications, franchement chrétiennes, d'une plus ou moins grande étendue, sont venues rendre témoignage aux besoins religieux qui existent au milieu de nous, et en même temps leur donner une sage direction et une nourriture solide.

Les fidèles, enfin, à quelques exceptions près, se sont unis de diverses manières pour combattre l'erreur, le vice, l’impiété. Et ce mouvement religieux a exercé une influence réelle sur ceux mêmes qui n’y ont participé en aucune manière. Les questions religieuses ont fixé davantage l’attention et excité plus d’intérêt. La religion, envisagée sous son point de vue général, a gagné dans le respect public.

Et, chose remarquable, la Bible elle-même a si bien pris, dans l’opinion, la place qui lui appartient, qu’il est peu de personnes qui osent l’attaquer ouvertement. Voilà le premier signe des temps.

Voici le second. Il est arrivé dans notre pays ce qui arrive partout où les idées religieuses et les sentiments chrétiens se produisent avec quelque vie et quelque force.

Non seulement il est des personnes, sincèrement amies de l’Évangile, qui, blâmant les écarts auxquels le mouvement religieux peut avoir donné lieu dans l’origine, désapprouvant même quelques-unes de ses manifestations actuelles, ont cru devoir ne point s’y associer.

Mais encore la renaissance ou, si vous le voulez, le développement de la foi a réveillé l’incrédulité endormie. La manifestation plus franche et plus conséquente de la piété a occasionné une manifestation plus franche et plus conséquente de l’impiété. La vérité divine, la vérité qui éclaire, qui change, qui sanctifie l’homme, reçue dans beaucoup de cœurs, prêchée par beaucoup de voix, annoncée dans beaucoup d’écrits, manifestée sous beaucoup de formes, a rencontré une opposition plus ou moins vive, plus ou moins tenace, plus ou moins générale scion les temps et les lieux.

Ignorant le pouvoir de l’Évangile, on a cherché, par divers moyens, à en éteindre le flambeau: mais les moyens employés dans ce but n’ont fait que rendre la lumière plus vive et plus pénétrante.

Surpris et alarmés de cette mystérieuse puissance de la vérité qu’ils ne savaient comment s’expliquer et qu’ils craignaient pour eux-mêmes, plusieurs ont abandonné nos temples, où l’habitude et le formalisme les avaient conduits jusqu’alors sans conséquence.

Ne sachant enfin où se prendre, on a ressuscité contre l’Évangile les objections cent fois réfutées de la sagesse mondaine, et contre les amis les plus prononcés du mouvement religieux les injures et les calomnies que le monde a de tout temps opposées aux efforts des chrétiens zélés.

Dernièrement enfin, en demandant l’abolition de cette règle d’enseignement que signent depuis trois siècles les ministres du Seigneur dans notre canton, on a violemment attaqué quelques-unes des doctrines fondamentales de l’Évangile.

En un mot, une incrédulité tour à tour passionnée et calme, ouverte et déguisée, indifférente et moqueuse, s’est manifestée plus ou moins vivement à différentes époques, et se montre encore aujourd’hui en paroles, en écrits, en actes. Voilà un second signe des temps.

Sans doute nous n’avons nullement l'intention, et Dieu nous en préserve, de ranger tout le monde dans ces deux catégories. En réalité nous n’avons pas fait de catégories.

Nous avons annoncé deux signes des temps.

Nous le savons très bien:

- il est des hommes tout terrestres, qui n’ont pas cessé d'être des hommes tout terrestres.

- Il est des indifférents, que rien n’a pu tirer de leur indifférence.

- Il est des tièdes, qui, à travers toutes ces manifestations de piété et d’impiété, ont persisté dans leur tiédeur.

- Il est des hommes honorables selon le monde, qui ne se sont prononcés ni pour le réveil ni contre le réveil.

Mais tel est pourtant, dans son ensemble et sous un point de vue général, l’état de choses au milieu duquel nous vivons, et qu’il est du devoir des fidèles d’apprécier, pour pouvoir comprendre et suivre la ligne de conduite que Dieu leur trace, celle qui peut augmente! le bien dont nous nous réjouissons et diminuer le mal dont nous nous affligeons.

Dans de telles circonstances le premier devoir de l’ami de l’Évangile, c’est de s’humilier profondément devant Dieu. Ce n’est pas pour rien que Dieu a visité notre Église. Nous l’avons bien mérité.

Notre foi n’a pas été assez agissante par la charité.

Elle n’a pas porté assez de fruits.

- Nous nous sommes trop rapprochés du monde pour l’imiter, et pas assez pour y porter la Parole de vie.

- Nous avons trop jugé, et pas assez aimé.

- Nous n’avons pas fait assez d’efforts pour rendre honorable dans toute notre conduite la doctrine de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.

- Nous devons le reconnaître, le sentir, le déplorer devant Dieu, et au pied de la croix du Sauveur.

Premier sujet d’humiliation: les fautes, les imperfections, les souillures de notre christianisme.

Mais nous ne devons pas seulement nous humilier pour l’Église, pour nous-mêmes: nous devons aussi nous humilier pour le monde.

Les yeux de David se fondaient en larmes à cause de ceux qui n'observaient pas la loi de Dieu; et nous, mes frères, si nous avons quelque charité, si nous savons porter les fardeaux les uns des autres, si nous ne sommes pas indifférents au bonheur et au salut de nos compatriotes, nous devons pleurer devant Dieu sur tous ces signes d’opposition à sa vérité, à son Évangile, qui se manifestent au milieu de nous de mille manières.

NOUS NE SOMMES PAS INNOCENTS DE CES CHOSES QUE NOUS DÉPLORONS.

Qui sait si une plus grande fidélité à tous nos devoirs, si de plus ferventes supplications n’en auraient pas empêché une partie?

Oh! que Dieu nous donne donc, par sa grâce, de nous humilier devant lui pour ceux qui ne s’humilient pas eux-mêmes!

Ai-je besoin d’ajouter que si cette humiliation est vraie, si nous déplorons réellement les péchés des fidèles, et les péchés du monde, péchés d’autant plus grands que Dieu nous a comblés de plus de bénédictions temporelles et spirituelles, et que nous avons par conséquent plus de motifs et plus de moyens de le servir, nous unirons à cette humiliation beaucoup de prières ferventes, cordiales, persévérantes, pour que Dieu abaisse sur nous un de ces regards qui sont la délivrance même?

- Qu’est-ce qui élèvera nos cœurs en haut, qu’est-ce qui nous portera à tourner constamment nos yeux vers les montagnes d'où nous vient le secours?

- Qu’est-ce qui nous rendra des hommes de prière, si nos propres péchés et ceux du monde, si la situation actuelle de notre Église, si la difficulté de nous conduire chrétiennement et fidèlement dans des conjonctures aussi délicates, si les grâces de Dieu envers nous et notre ingratitude envers lui, ne nous font pas éprouver un besoin de conscience et un besoin de cœur d’intercéder beaucoup auprès de Dieu pour les amis et pour les adversaires de l’Évangile?

Oh! qu’il n’y ait donc qu’un cœur et qu’une âme pour appeler sur l’Église et sur cette patrie qui nous est si chère, les compassions du Très-Haut.

Mais si nous prions, si nous prions beaucoup, journellement, de tout notre cœur, nous serons puissamment aidés par l’Esprit de Dieu à remplir un autre devoir que nous imposent bien clairement les signes des temps, le devoir de nourrir dans nos cœurs plus que jamais, le doux et précieux sentiment d’une tranquille, d’une ferme, d’une inébranlable confiance en Dieu relativement aux progrès de son règne et à la propagation de sa sainte vérité dans notre pays.

Nous nous appuyons probablement trop à cet égard sur le bras des hommes, et voilà sans doute une des raisons pour lesquelles Dieu nous éprouve.

Mais n’en apprendrons-nous pas à nous appuyer uniquement et complètement sur Dieu?

Et sans vouloir préjuger ce qu’Il réserve à notre Église, ne nous souviendrons-nous pas avec joie que Dieu régne sur toutes choses, au milieu de nous comme ailleurs, et que, selon la belle expression de Fénelon, «Il ne laisse aux passions des hommes que ce qu’il leur faut pour qu’elles servent à l’accomplissement de ses desseins, leur disant, comme aux vagues de la mer: Tu iras jusque-là; là s’arrêtera la fureur de tes ondes.»

Que cette précieuse assurance que la foi doit répandre dans notre âme, soit notre refuge, notre consolation, notre tranquillité, notre espérance, au milieu de tous les changements qui peuvent survenir.

La vraie Église, comme le vrai Évangile, ne périra jamais: Jésus-Christ a déclaré que les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.

Que nous faut-il de plus pour être tranquilles?

Et, mes frères, en attendant que les plans de Dieu se développent, et qu’ils nous montrent notre devoir pour l’avenir, que le moment présent ne soit pas perdu pour nos âmes, pour notre foi, pour notre vie spirituelle.

Que cet Évangile de Christ, si méconnu, si calomnié dans le monde, nous soit de plus en plus cher et précieux.

- Plus le monde le hait, plus nous devons l’aimer.

- Plus il le rejette, plus nous devons le serrer dans nos cœurs.

- Plus il l’attaque, plus nous devons le défendre.

Par-dessus le sceau de sa haine que le monde y a mis de tant de manières, mettons-y sans cesse le sceau d’un amour tout nouveau, d’une foi toute nouvelle.

Que la préoccupation des choses extérieures, que les bruits de la terre, que les attaques de l’incrédulité, au lieu de nous éloigner de l’Évangile et de la croix de Christ, nous poussent toujours plus près de l’Évangile, nous tiennent toujours plus au pied de la croix: car, dans l’Évangile, au pied de la croix, là est toujours pour toute âme d’homme l’ancre ferme du salut.

Et le salut est toujours, en tout temps, en toute circonstance, pour toute âme d’homme, la seule chose nécessaire et la bonne part qui ne sera point ôtée à celui qui l'aura choisie. Souvenons-nous que l’heure vient où avoir confessé Jésus-Christ devant les hommes, sera le bonheur suprême; l’avoir renié, le désespoir.

Enfin, mes frères, que notre conduite, chrétienne à tous égards, dans nos demeures, au milieu de nos frères en Christ, comme au sein du monde, rende hommage à la pureté, à l’élévation, à la force des principes sous l’influence desquels l’Évangile place ceux qui croient.

Qu’on voie que si la vérité nous est chère, et si nous ne voulons la sacrifier à quoi que ce soit, la charité nous est chère aussi et nous ne voulons y renoncer envers personne; non pas sans doute cette charité qui appelle le mal bien, et le bien mal, les ténèbres lumière, et la lumière ténèbres, mais cette charité qui ne se laisse pas surmonter par le mal mais qui surmonte le mal par le bien:

- cette charité qui est patiente, qui est pleine de bonté, qui n'est point insolente, qui ne s'enfle point d'orgueil j qui n'est point malhonnête, qui ne cherche point son intérêt, qui ne soupçonne point le mal, qui excuse tout, qui croit tout, qui espère tout, qui supporte tout.

Dieu nous appelle sans cesse à la mettre en pratique. Il nous la commande envers tous les hommes, quels qu’ils soient, et de quelque manière qu’ils se conduisent envers nous; et si notre cœur est chrétien, C’EST-À-DIRE CHANGÉ PAR LA FOI EN CHRIST ET PAR L’ESPRIT DE DIEU il ne doit pas nous être difficile de l'exercer.

Objets d'une immense miséricorde, comment pourrions-nous n'être pas miséricordieux envers les hommes comme notre Père céleste est miséricordieux envers nous?

Aimés de Dieu, tout indignes que nous en sommes; aimés de Dieu malgré nos innombrables offenses, comment pourrions-nous ne pas aimer nos ennemis, bénir ceux qui nous maudissent, faire du bien à ceux qui nous haïssent, et prier pour ceux qui nous persécutent?

Demandons sans cesse à Dieu qu'il nous en rende capables.

Ayons toujours devant les yeux la charité de ce Jésus qui, du haut de la croix, disait: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font.

Que tout esprit de parti, toute amertume, toute irritation s'éloignent de nous. Ainsi, mais seulement ainsi, étant les imitateurs de Dieu comme ses enfants bien-aimés, toutes les circonstances, quelles qu’elles soient, tourneront ensemble à notre bien.

Ainsi soit-il!

* * *

Sentinelle, que dis-tu de la nuit?

Sentinelle, que dis-tu de la nuit?

La sentinelle répond:

Le matin vient, et la nuit aussi.


Si vous voulez interroger, interrogez;

Convertissez-vous, et revenez.

Esaïe 21:  11-12


 

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