Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

SERMONS PRATIQUES

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LE VRAI CEP

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Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron:

tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie (il l'émonde), afin qu'il en porte davantage.

Pour vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous.

Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep et vous êtes les sarments. Jean XV, 1-4.


La culture de la vigne était très répandue en Palestine, et formait l’un des produits les plus considérables du pays.

De tout temps cette culture paraît avoir été en honneur sur les coteaux verdoyants et dans les riantes vallées dont les noms sont si connus par les histoires de la Bible. Vous vous rappelez les espions envoyés du désert sur la terre promise. Voulant donner à leurs frères une preuve visible de l’étonnante fertilité du sol, ils choisirent une belle grappe de raisins qu’ils suspendirent à une perche pour ne la point gâter et que deux hommes avaient peine à porter sur leurs robustes épaules.

La vigne n’était point cultivée comme chez nous. Elle se développait librement, et, sous l’action d’un chaud soleil d’Orient, formait de véritables arbres pour l’épaisseur du tronc et l’abondance du feuillage.

Parfois on la laissait grimper le long d’un figuier; alors les deux plantes mariaient agréablement leurs teintes claires et sombres, et les pampres touffus après avoir enveloppé la cime et les branches redescendaient en festons et guirlandes jusque sur le sol et offraient un vrai pavillon de verdure où l’on trouvait la fraîcheur et le repos. On disait: Être assis sous sa vigne et son figuier, et c’était une expression proverbiale, symbole de paix, de bonheur et de prospérité.

De nos jours encore les voyageurs qui parcourent la Palestine sont émerveillés de la beauté des vignes et de la magnificence de leurs fruits. Voici ce qu’écrivait l’un d’eux, qui se trouvait au pied du Liban:

«Nous avons soupé à l’ombre d’un grand cep de vigne dont le tronc a environ 1/2 pied de diamètre. Il couvre de son feuillage une cabane de plus de cinquante pieds de longueur sur même largeur. Les grappes de ce cep sont si fortes qu’elles pèsent de 10 à 12 livres et quelquefois jusqu’à 20 livres. Il faut se mettre deux à les porter si l’on ne veut pas les endommager. Elles sont d’un bleu noir; elles donnent un vin chargé en couleur, qu’on a pu nommer très justement le sang de la grappe.»


Il esi donc naturel de trouver dans la Bible de nombreuses comparaisons tirées de la vigne. Les prophètes en particulier s’accordent à représenter le peuple d’Israël sous l’image d’une vigne appartenant à l’Éternel et cultivée par lui.

La maison d’Israël est la vigne de l'Éternel, dit Ésaïe à la fin d’une page brûlante où il accable de reproches la nation ingrate et rebelle.

Je t’avais plantée comme une vigne excellente et du meilleur plant, écrit Jérémie, comment as-tu changé, dégénéré en une vigne étrangère?

Israël était une vigne féconde qui rendait beaucoup de fruits, s’écrie Osée en regrettant le passé disparu; et il ne serait pas difficile de trouver beaucoup d’autres citations où se rencontre cette comparaison.

Jésus-Christ l’a employée plus d’une fois. Vous connaissez la parabole des ouvriers qui vont travailler à la vigne, celle des vignerons, celle enfin de notre texte, sur laquelle nous avons à présenter quelques réflexions.


Mon père est le vigneron, dit Jésus. C’est lui qu’il faut tout d’abord considérer.

À lui soient l’honneur et la gloire, à lui la propriété et la récolte, mais à lui aussi le soin de cultiver sa vigne.

Et comme il s’était acquitté de cette tâche!

Quels reproches pouvait-on lui faire?

Y avait-il eu quelque négligence de sa part, quelque point où il put être trouvé en faute?

Au milieu de la terre désolée qui poussait des chardons et des épines, sur un sol pierreux et stérile il avait planté une vigne: C’ÉTAIT LE PEUPLE D’ISRAËL.

Il l’avait entourée de LA BARRIÈRE DE SES LOIS, afin que les bêtes fauves et les ennemis ne vinssent pas dévaster son sol sacré;

il y avait construit une tour élevée, SÉJOUR DES PROPHÈTES qui, de cet observatoire parcourant des yeux le pays, pouvaient avertir le peuple du danger et le préserver des surprises;

il avait retourné le sol et l’avait ENGRAISSÉ DE SES BIENFAITS, qui ne pouvaient qu’améliorer le terrain et le rendre plus capable de porter des fruits.

Oh! quel travail que celui de la vigne!

Y a-t-il une autre culture qui réclame autant de soins et de persévérance?

Le vigneron se lève de grand matin et avant que le soleil soit apparu il est à l’œuvre. Il enfume, il provigne (marcotte), il bêche, il sarcle, il attache, il effeuille; un de ces travaux n’est pas fini qu’un autre recommence, et tout cela au milieu de mille appréhensions. On craint le gel, on craint la grêle, on redoute une sécheresse prolongée, on déplore une pluie

persistante puis la saison se renouvelle et ramène avec le même labeur les mêmes soucis.

Mais quelles que puissent être la sollicitude et la prévoyance d’un propriétaire pour sa vigne, jamais elles n’égaleront les soins que l'Éternel prit de la sienne; et quel en avait été le résultat?

Écoutez la voix du prophète:


Mon bien-aimé avait une vigne,

Sur un coteau fertile

Il en remua le sol, ôta les pierres et y mit un plant délicieux.

II bâtit une tour au milieu d’elle,

Et il y creusa aussi une cuve.

Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins,

Mais elle en a produit de mauvais.

Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda.

Soyez juges entre moi et ma vigne,

Qu’y a-t-il encore à faire à ma vigne,

Que je n’aie pas fait pour elle?

Pourquoi quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins

En a-t-elle produit de mauvais?

Je vous dirai maintenant Ce que je vais faire à ma vigne:

J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée;

J’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds.

Je la réduirai en ruine; elle ne sera plus taillée, ni cultivée;

Les ronces et les épines y croîtront;

Et je donnerai mes ordres aux nuées,

Afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle.

(Ésaïe V, 1-6)


Lorsque le Seigneur apparut, le temps était venu où ces menaces devaient s’accomplir. La vigne primitive était revenue à l’état sauvage; elle allait être retranchée; elle ne participerait plus aux largesses de Dieu; l’Éternel allait planter sur la terre une autre vigne, qui ne serait plus confinée entre la Méditerranée et le Jourdain et devait s’étendre sur le globe entier.

Et quelle fut la souche de cette nouvelle vigne?

D’où vint le cep nouveau?

Jésus se charge de nous le dire.


Je suis le cep, dit-il, le cep; il n’y en a point d’autre. C’est sur ce cep que Dieu fait reposer désormais son bon plaisir; c’est à le cultiver, à le propager qu’il emploiera ses soins; c’est ce plant délicieux qui versera son nectar à tous les humains. Qu’il est beau, quel tronc vigoureux, quelle apparence de santé! Aucun mal ne ronge ses racines, aucune influence ne décolore ses feuilles saines et bien venues.

Mettons-nous en face de lui pour le contempler.

Discuterons-nous sur son espèce?

Nous demanderons-nous quelle est sa provenance exacte, quel nom il faut lui donner?

Nous efforcerons-nous d’analyser cette plante divine et de déterminer tous les éléments qui lu composent?

Sans doute, il y aurait de l’intérêt à le faire, mais ce n’est pas à cela que nous sommes appelés.

Admirerons-nous son éclat, sa verdure, sa forme si gracieuse, la beauté et le nombre de ses fruits?

Il est impossible de ne pas être frappé de tout cela; mais nous sommes appelés à plus encore.

Irons-nous nous asseoir à son ombre?

Ah! l’on doit être bien sous ces voûtes si fournies, quand le soleil darde ses rayons brûlants et dessèche les campagnes tout autour, et c’est une retraite assurée quand le vent du désert souffle avec furie; mais il y a encore autre chose à faire.

Mangerons-nous de ses fruits?

Cueillerons-nous ces grappes qui fléchissent sous leur poids les rameaux et qui présentent à l’œil un aspect si attrayant?

Qu’elles doivent être douces au palais, soit qu’elles offrent leurs raisins vermeils et transparents, soit qu’elles se trouvent transformées en une liqueur abondante et généreuse! 


Mais ce n’est pas seulement à jouir du cep que nous sommes invités, ce n’est pas de l'extérieur que nous avons à le considérer.

Écoutez, la parole de Jésus: Je suis le cep et vous êtes les sarments. Vous devez m’être aussi solidement attachés, m’être aussi intimement unis que le sarment l’est au cep.

De même que la sève, après avoir passé par le tronc, se distribue dans les branches et porte partout la santé et la vie, de même je donnerai à votre âme tout ce dont elle a besoin, et VOUS DEVEZ ATTENDRE TOUT DE MOI.

Chose étrange, et bien digne de fixer l’attention des hommes: 


Jésus se présente à nous comme étant le centre de la foi.

Il est la source qui désaltère, le pain qui nourrit, l’objet même proposé à l’amour de ses disciples.

Il ne nous convie pas à croire en une doctrine qu’il enseigne, il nous convie à croire en Lui: En vérité, en vérité, je vous dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.

Il ne nous invite pas à aller AVEC Lui, il nous invite à aller À Lui: Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés.

Chose plus étrange encore et bien propre à faire réfléchir les plus insouciants, Jésus a été accepté comme tel par tous ceux qui se sont approchés de lui et qui ont appris à le connaître.

L’expérience est venue confirmer l’apparente folie de son appel. Ils viendraient en rendre témoignage devant nous, ces chrétiens de la première génération qui avaient vu le Seigneur, si, sortant de leurs tombeaux dispersés à la surface du globe avec les ossements des martyrs, ils pouvaient nous parler aujourd’hui; ils nous diraient la même chose tous ceux qui, soit dans les siècles qui nous ont précédés soit dans notre propre temps, ont vécu et vivent dans la communion du Seigneur Jésus. Quelle nuée de témoins pourraient se présenter, et en face du monde étonné, dire ce qu’ils ont senti, ce qu’ils ont éprouvé!


Ils tirent de Christ toute leur connaissance, j’entends la connaissance nécessaire à tout homme, celle dont un homme qui pense sérieusement à son âme ne peut se passer.

Ah! de nos jours c’est un devoir d’apprendre les sciences humaines; il est important pour chacun de savoir, et de savoir toujours davantage, de cultiver son esprit, de meubler sa mémoire et de; mieux comprendre les choses.

C’est un beau privilège que celui de l’homme qui va sonder les livres et vit dans l’intimité des grandes pensées et des grands écrivains.

Ce sont de nobles jouissances qu’on trouve dans les arts, dans les œuvres du génie ou du talent. Tout cela élève l’intelligence, charme le cœur, constitue une force et un ornement dans la vie;

mais tout cela est TERRESTRE..., PASSAGER; on est quelquefois contraint de s’en passer; plusieurs s’en passent.

Qu’est-ce, comparé à la lumière qui se dégage de Christ et qui luit POUR L’ÉTERNITÉ sur l’ignorant comme sur le savant, à cette lumière sans laquelle nous marchons dans l’ombre et dans la nuit, sans guide, sans boussole et sans but?

Ah! c’est le cas de répéter cette parole d’un apôtre: Je considère tout comme rien en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur.


C’est encore de Jésus que le chrétien tire toute sa force, sa force contre les tentations, sa force contre lui-même, sa force contre le monde qui voudrait le séduire, sa force dans les difficultés, dans les luttes, dans les souffrances.

En voulez-vous un exemple?

Un homme dont vous connaissez le nom et la vie, était occupé à écrire une lettre. Certes son apparence était celle de la faiblesse et de l’impuissance. Il était en prison, couvert de chaînes. Son procès était commencé et il attendait d’un jour à l’autre la sentence de mort. On voyait sur son visage pâle, amaigri, défait, les traces de ses fatigues et de ses souffrances.

Approchez-vous de lui. Lisez quelques-unes des paroles qu’il écrit. Ô surprise! Ce ne sont pas des plaintes qu’il fait, ce n’est pas l’expression d’un amer découragement. Voyez plutôt. Il a mis:


Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur.

Je puis tout par Celui gui me fortifie.


Ah! c’est que le chrétien a LES YEUX TOURNÉS VERS L’AVENIR, et son union avec Jésus lui communique une espérance qui dépasse tout ce que l’esprit humain est capable de concevoir.

Avez-vous assisté au lit de mort d’un chrétien?

J’en sais un qui avait consacré sa vie au service de Dieu et dont j’ai souvent entendu la voix sympathique dans des réunions religieuses. Il était si faible qu’on le croyait assoupi et inconscient de ce qui l’entourait. Cependant on lisait à son chevet, on lisait la parole de Dieu, et tandis que le lecteur en était au chapitre XIV de l’Évangile selon saint Jean et qu’il commençait ce beau passage: Je suis le chemin, la vérité... le moribond semblant se réveiller soudain, et avec un radieux sourire, acheva d’une voix faible: et la vie... puis il expira.

J’ai encore quelques observations à faire sur la similitude du cep et des sarments.

Si les sarments sont coupés et détachés du cep, ils se dessèchent et meurent, et ils ne sont plus bons qu’à être jetés au feu.

Quel avertissement pour l’homme religieux!

Quelques-uns, parce qu’ils sont parvenus à une certaine supériorité morale, parce qu’ils se sentent unis à Dieu par l’amour, parce qu’ils le reportent, cet amour, sur toutes les créatures, parce qu’ils ont de nobles pensées, de chrétiens désirs, croient pouvoir se passer de Jésus et le rejeter comme on rejette une échelle qui fut nécessaire pour un temps, mais dont on n’a plus besoin depuis qu’on est sur la hauteur.

Ces gens-là s’abusent et ne s’aperçoivent pas que, détachés de leur centre, ils pourront végéter pendant quelque temps encore, et ce sera tout.

LA MORT, LA MORT SPIRITUELLE LES ENVELOPPERA DE SON OMBRE, et si un vain bruit de vie peut encore les tromper eux-mêmes et tromper les autres, ils ne tromperont point par là celui qui lit au fond des cœurs.

Sarments détachés du cep, vous êtes dignes de la pitié des hommes et de la pitié du ciel. Désormais vous êtes le jouet des vents qui vous emporteront où vous ne voudriez pas aller, vous êtes la proie de la terre qui vous engloutira dans ses abîmes.

Quel avertissement aussi pour les Églises!...

Mais ce sujet nous mènerait loin et je préfère vous rendre attentifs à un autre ordre d’enseignements qui ressort de la comparaison faite par le Seigneur.


C’est une opération nécessaire que celle qui consiste à émonder les branches des arbres, et la vigne, pas plus que les autres plantes, n’échappe à cette nécessité.

Si l’on se promène dans un vignoble, en compagnie d’un jeune enfant, au temps de l’effeuillaison, il s’étonnera peut-être et dira: «Mais vous gâtez la vigne en arrachant toutes ces jolies feuilles vertes!»

Cet étonnement n’est-il pas le nôtre, lorsque vous voyons les sarments qui ont cru sur le cep divin être émondés par la serpe des afflictions et des épreuves, et n’avons-nous pas de la peine à croire que le cruel instrument puisse être dirigé par les mains du Dieu compatissant?

Et pourtant CES AFFLICTIONS ET CES ÉPREUVES ONT LA MÊME UTILITÉ QUE L’ÉMONDAGE POUR LES PLANTES, que dis-je! Elles ont une utilité plus grande pour l’éducation de nos âmes et pour leur préparation au ciel.

Nous craignons ces opérations douloureuses, cela est naturel, et quand nous sentons le froid de l’acier pénétrer jusqu’au centre du cœur, nous ne pouvons nous empêcher de frémir; si nous ne le faisions pas, nous ne serions pas des hommes; mais que la raison chrétienne vienne au secours du sentiment froissé! que la foi redresse le rameau meurtri et le tourne du côté du soleil, foyer de chaleur et de vie!

Que la voix de Dieu ne soit pas couverte par nos protestations lorsqu’il vient nous dire: Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

Et voici une dernière instruction.


Les branches de la vigne doivent porter du fruit.

Si elles n’en portent point, à quoi servent-elles? À rien... et de plus l’on dit: — Le cep est mauvais, il est malade, il faut l’arracher et le remplacer par un autre. — Mais si une fleur délicate apparaît, si le raisin se forme, si la grappe s’allonge, si elle s’arrondit, si elle se dore en se couvrant d’une vapeur veloutée, alors le vendangeur la met avec joie dans son panier, et il dit: — Le cep est bon, le plant est délicieux; il n’y en a point de meilleur dans tout le pays; il faut le propager.

Oh! quel devoir nous est imposé, grand Dieu! Le Seigneur est le cep et il nous appelle ses sarments.

L’HONNEUR DE CHRIST NOUS EST CONFIÉ.

S’il n’y a point de fruit, si le fruit n’est pas excellent, on accusera Christ, et par notre faute, il sera déshonoré à la face du monde.

On contestera son mérite, on niera sa puissance, on l’insultera de nouveau en disant: Il s’est donné à nous pour le fils de Dieu, qu’il nous montre maintenant son pouvoir!

Que peut-il faire? que fait-il? — A l’œuvre donc, à l’œuvre: il n’y va pas seulement de notre salut, puisque le sarment inutile sera jeté au feu, il y va de l’honneur de notre maître.

Il me reste, avant de terminer, à poser à chacun de vous une question.


Êtes-vous des sarments qui tirent vraiment du cep leur vie,

des sarments qui donnent du fruit?


En d’autres termes:


Êtes-vous intimement unis avec le Seigneur et avez-vous pour premier désir

de faire tout ce qu’il a commandé?


Je vous laisse sur cette question, en demandant à Dieu de bénir les réflexions qu’elle pourra vous suggérer!




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