Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'EFFICACITÉ DE LA PRIÈRE

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La prière fervente du juste a une grande efficace. (Jacques V, 16.)  


Mes frères,

Au centre d'une des plus belles villes de la belle Italie s'élève un merveilleux édifice de marbre blanc dont les proportions admirables et les sculptures exquises font oublier les dimensions gigantesques. Il mesure quatre cent cinquante pieds de longueur sur deux cent soixante-dix pieds de largeur, et supporte, à cent cinquante pieds du sol, une voûte énorme couronnée de cent trente-cinq aiguilles surmontées de statues, dont l'une s'élance à trois cent trente pieds dans les airs.

Piqué de six mille niches munies d'autant de statues, dont chacune est un chef-d'œuvre de sculpture, il ressemble à une montagne de glace délicatement posée au milieu de la ville et scintillant sous les rayons d'un soleil ardent.....

C'est le Dôme de Milan, le plus vaste édifice en marbre qui existe au monde et une des plus grandes merveilles de la chrétienté.

Lorsque pour la première fois le voyageur pénètre sous ces voûtes sublimes, une émotion profonde le saisit et il reste muet et tremblant sous le flot de pensées et de sentiments qui refluent vers son cœur.

Quinze générations se sont prosternées là, sur ces dalles usées quinze générations ont apporté là leurs passions et leurs aspirations, leurs vices et leurs vertus, leurs espérances et leurs désespoirs!

Qui dira jamais les larmes brûlantes qui ont coulé là, les soupirs étouffés, les sanglots qui se sont échappés là de cœurs meurtris; les prières ardentes, passionnées qui de là sont montées vers le ciel!


Ces prières ont-elles été entendues de Celui qui des cieux règne sur la terre?

Les a-t-il exaucées?

Dieu n’exauce-t-il jamais la prière?

M’a-t-il jamais entendu et répondu?


Telles sont les questions que le voyageur pieux s'adresse alors qu'il se tient immobile sous ces voûtes profondes. Telles sont les questions que je vous adresse aujourd'hui, mes frères, et auxquelles je désire fournir une réponse.

Je ne demande pas si tout cœur d'homme éprouve le besoin de la prière.

Qu'il batte sous la zone torride ou sous les glaces du Groenland, il se sent dépendant d'un être supérieur qu'il craint et auquel il s'adresse à sa manière.


Au Japon, c'est à l'aide d'un moulin dont l'aile tourne au gré du vent;

dans l'Inde, c'est à l'aide de vaines redites que les lèvres répètent pendant que la pensée est comme rivée à une contemplation stupide;

au Canada, c'est à l'aide d'un chapelet qu'on égrène avec une ferveur digne d'un acte moins abrutissant.

PARTOUT l'homme cède au besoin irrésistible de la prière, PREUVE QUE SON «ÂME SOUPIRE APRÈS LE DIEU VIVANT, comme le cerf altéré brame après les eaux courantes» (Psaumes XLII, 2).....


* * *

Je demande si la prière est efficace.

Non, répondent certains philosophes, pas de la manière dont vous l'entendez. La prière, c'est un acte de la volonté qui dégage l'âme des choses viles et passagères de la terre pour l'élever jusqu'à Dieu, le principe éternel des choses; c'est un effort spirituel dont la répétition parvient à développer le côté mystique et contemplatif de la nature humaine et à modifier le caractère, mais ce n'est jamais une demande qui va chercher une réponse dans le ciel. La prière agit sur celui qui s'y exerce, jamais sur Dieu.

Mes frères, j'accorde volontiers que la prière est un exercice spirituel qui nous élève vers le ciel en nous détachant des choses viles et insuffisantes de la terre, mais je me demande si c'est là tout.

Et je demande à ceux qui repoussent le surnaturel particulier QUI LEUR A DIT QUE DIEU N'EXAUCE PAS LA PRIÈRE?

N'est-il pas le père de l'âme humaine?

Ne l'a-t-il pas créée de façon qu'elle aspire sans cesse vers lui?

Ne lui a-t-il pas donné des besoins qui ne peuvent se satisfaire qu'en lui des aspirations auxquelles seul il peut répondre?

Et il se plairait à la décevoir?


Quoi! il serait sourd à la voix de ce père de famille sans pain et sans travail qui lui dit: «Père du genre humain, donne-moi un morceau de pain pour mes enfants affamés qui pleurent?»

Quoi! il repousserait cette mère pieuse qui, voyant son fils, qu'elle a nourri avec amour, se plonger dans le péché, s'écrier en tendant vers lui ses mains suppliantes: «Seigneur, sauve mon enfant qui va périr?»

Quoi! il refuserait de sauver ce marin cramponné à une épave de son navire que la tempête vient de briser comme verre, quoiqu'il s'adresse à lui avec confiance?


Mais ne sentez-vous pas qu'en niant l'efficacité de la prière vous niez un des plus profonds besoins de la nature humaine?

Que vous tentez d'enlever à l'humanité ce qui fait sa lumière, sa force et sa consolation?

Que le Dieu que vous adorez, sans vouloir recourir à lui, serait un monstre insensible plutôt qu'un père qui aime ses enfants, s'il avait mis en eux des besoins impérieux qu'il refusât de satisfaire!


On nous réplique que Dieu ne pourrait pas exaucer la prière sans apporter des perturbations profondes dans la nature, mais qu'il ne saurait le faire puisque la nature est régie par des lois immuables.

Le cours des astres est réglé pour jamais;

Le retour des saisons se fait régulièrement en vertu de lois qui ne varient pas;

La pluie et le beau temps arrivent à point pour stimuler la germination des plantes;

Le corps humain se forme, se développe et remplit ses fonctions en vertu de lois dont la suspension ou la modification lui seraient fatales;

L'âme elle-même est soumise à des lois dont la perturbation entraînerait des désordres dont on ne peut se faire une juste idée.

ET DIEU SUSPENDRAIT LES LOIS qui régissent la nature, le corps ou l'âme à la demande d'un être infime, qui est incapable de se rendre compte des conséquences qu'entraînerait l'exaucement de sa prière!

S'il le faisait, il changerait sa sagesse en folie et l'ordre admirable du monde en un chaos sans nom.


Quand on a formulé cette objection, vieille comme le christianisme, et cent fois réfutée, on croit avoir prouvé l'inutilité de la prière et fermé pour jamais la bouche aux chrétiens.

MAIS QUELLE IDÉE VOUS FAITES-VOUS DONC DE DIEU, vous qui tentez d'enchaîner sa liberté et de mettre des bornes à sa puissance et à sa bonté paternelle?

S'il a créé et agencé ce merveilleux univers où nous sommes comme perdus, ne peut-il pas le défaire, le refaire ou l'anéantir à volonté?

S'il lui a imposé les lois qui le régissent, ne peut-il pas les modifier, les suspendre ou les changer, s'il le juge à propos?

Puisqu'il est personnel, vivant et libre, pourquoi voulez-vous que son œuvre soit marquée du caractère de la fatalité?


Nous avons bien la puissance, nous créatures infimes, «roseaux pensants,» de suspendre et de modifier certaines lois de la nature à notre profit ou à notre détriment, sans lui en demander la permission.

Quand je détache une pierre du sol et que je la lance dans l'espace, quand je lève le bras, que je me déplace ou que j'élève un édifice, est-ce que je ne suspends pas la loi de la gravitation?

Quand le cultivateur ensemence son champ ou qu'il améliore ses races animales, est-ce qu'il ne modifie pas une loi de la nature?

Quand l'arboriculteur fait croître trois ou quatre sortes de fruits sur un pommier, est-ce qu'il ne trouble pas l'ordre de la nature?

Quand un habile médecin arrête dans un membre la gangrène qui va donner la mort à tout le corps, ou qu'il se sert d'un poison mortel pour guérir une maladie mortelle, est-ce qu'il n'apporte pas une perturbation profonde dans l'ordre de la nature?

Eh quoi! l'homme aurait la puissance de modifier, de suspendre, même de transformer certaines lois de la nature au profit de son corps, et il ne pourrait faire agir des lois supérieures au profit de son âme, la seule partie vraiment grande de son être?

Son âme vaudrait donc moins que son corps?


L'HOMME, CRÉATURE DE DIEU, SOUMIS À DES LOIS QUE DIEU LUI A IMPOSÉES, POURRAIT LES MODIFIER, ET DIEU EN SERAIT INCAPABLE!


Non, cette objection à la prière est aussi absurde qu'elle est fausse.

En outre, ceux qui nient l'efficacité de la prière, au nom de l'immutabilité des lois de la nature, paraissent être sous l'impression que les chrétiens croient et enseignent l'efficacité de la prière sans condition.

Comme si un père accordait toujours à son enfant toutes ses demandes!

Il les écoute avec bonté, les discute, et les accorde ou les refuse selon qu'il les juge bonnes ou mauvaises. Nous ne pouvons pas nous figurer qu'il existe des rapports entre un enfant et son père sans que celui-là demande continuellement ce dont il a ou croit avoir besoin, et que celui-ci accorde ou refuse, selon sa sagesse.


L'enfant dépend de son père.

Nous dépendons de Dieu, au sens absolu du mot.


C'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être, (Actes XVII, 28.) voilà pourquoi la prière est nécessaire à l'homme. Aussi croyons-nous qu'elle entre dans le plan de Dieu à l'égard de l'homme.

Elle fait partie de cet admirable code de lois qui régissent notre être physique et notre être moral; elle est le seul moyen direct que nous ayons d'entretenir des rapports avec Dieu, l'auteur de tout bien.

Voilà pourquoi il nous dit: «JE VEUX que les hommes prient en tout lieu. La prière fervente du juste a une grande efficace(1 Timothée II, 8; Jacques V, 16.)

Pourquoi faut-il qu'il y ait des hommes de science, accoutumés aux investigations minutieuses et aux méthodes rigoureuses, qui, de parti pris, imputent aux chrétiens des doctrines propres à discréditer le christianisme aux yeux des incroyants? Comme de dire que nous croyons que la prière fait céder la volonté de Dieu à la nôtre, ce qui serait une présomption inqualifiable de notre part.


Où est le chrétien sensé qui oserait dire cela?

Dieu est immuable et s'il nous a dit de prier, c'est que de toute éternité il a voulu que dans le code de lois qui régit le monde des esprits, il en fût une qui amenât volontairement les créatures intelligentes et libres AUX PIEDS DU CRÉATEUR TOUT-PUISSANT ET TOUT BON!

Nous ne nous chargeons pas d'expliquer comment la prière agit, parce que nous l'ignorons — et où est le savant qui se chargera de répondre aux comment et aux pourquoi d'un enfant? —, mais:


NOUS AFFIRMONS QUE LA PRIÈRE EST EFFICACE

PARCE QUE DIEU EN A IMPLANTÉ LE BESOIN DANS L'ÂME HUMAINE

ET L'A COMMANDÉE.


Mais j'arrive à l'objection qui est, pour le moment, la plus populaire et la plus répandue, parce qu'elle a été remise à la mode avec un certain retentissement par une école dont les découvertes scientifiques ont fait la réputation.

Elle dit:

Si la prière était réellement efficace, si elle agissait sur les autres, sur les événements, sur le monde, on en verrait les effets. Or, comme ils ne sont nullement apparents, je propose, dit l'un de ses représentants les plus autorisés, de les constater par l'expérience suivante: Prenez tous les malades d'un hôpital, mettez-les en nombre égal dans deux salles adjacentes et que tous les chrétiens du monde prient pour la guérison des occupants de la première salle, et négligent ceux de la seconde salle. S'ils sont guéris, je croirai à l'efficacité de la prière, sinon je continuerai à croire que Dieu fait la sourde oreille aux demandes de ses enfants.


Vous le voyez, mes frères, c'est UNE EXPÉRIENCE DITE SCIENTIFIQUE que l'on propose, et par laquelle ON VEUT METTRE DIEU EN DEMEURE DE PROUVER SA PUISSANCE, et les chrétiens l'efficacité de la prière.

Cette demande me rappelle celle de certains Juifs qui disaient familièrement à Jésus: «Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle» (Matthieu XII, 38).

Et je suis tenté d'y répondre comme Jésus; car, supposons que les chrétiens fassent avec succès l'expérience décisive que les maîtres et les disciples de cette école exigent, pensez-vous qu'ils embrasseront la foi chrétienne?

Il faudrait que la nature humaine eût bien changé pour qu'à leur tour ils ne disent pas comme le Sanhédrin: «QUE FERONS-NOUS. . . ? car c'est une chose connue de tous. . . . qu'ils ont fait un miracle évident, et nous ne pouvons pas le nier» (Actes IV, 15-16).

Est-ce ainsi que procède la vraie méthode inductive et expérimentale dans ses recherches psychologiques?

Ne rassemble-t-elle pas tous les faits, ne se livre-t-elle pas à toutes les recherches et à toutes les expériences, sans parti pris, avant de formuler une conclusion?

Pourquoi ne pas l'appliquer ici?

Dieu et les chrétiens vous disent: Si vous priez avec FOI, RESPECT et SOUMISSION, vous serez exaucés.

Pourquoi ne tentez-vous pas l'expérience?

Elle n'a rien d'humiliant, de dégradant, que je sache, pour la dignité humaine.


Pourquoi poser des conditions à «Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance?»

Des millions de chrétiens ont répété cette expérience dans l'esprit que je viens d'indiquer, et ils ont rendu ce témoignage:


LA PRIÈRE FERVENTE DU JUSTE A UNE GRANDE EFFICACE.


Du reste, tant qu'il y aura des chrétiens sur la terre il sera impossible de tenter l'expérience que l'on demande, parce qu'à toute heure du jour et de la nuit il y en a qui prient avec foi et ferveur pour la guérison des malades du monde entier. Et Dieu seul est juge de la valeur de ces prières.


Enfin, dans quel but les hommes de cette école proposent-ils cette expérience?

Si j'en crois certains articles de revues et de journaux, c'est dans le but peu avouable d'obtenir par la prière tous les biens que peut donner la terre et l'éloignement des fatigues, des afflictions, des épreuves qui constituent la discipline morale si nécessaire au développement viril de l'homme.

VOUS DITES QUE DIEU EXAUCE LA PRIÈRE...!

Je suis malade et je désire la santé,

Je suis pauvre et je convoite la fortune,

Je suis inconnu et j'aspire aux honneurs et à la gloire.

Je suis chrétien, car j'ai soif de jouissances et de puissance et je suis las de porter le fardeau de la douleur et du sacrifice....

INSENSÉS QUE VOUS ÊTES!


Apprenez que Dieu n'écoute que ceux qui accordent leur volonté sur la sienne et qui vivent pour accomplir la destinée qu'il leur a marquée, ET NON LES DESSEINS DE LEUR CŒUR PERVERTI.

Mais serrons l'objection de plus près.

On demande des résultats visibles, palpables de la prière. Mais ils s'imposent avec une évidence et une force telles que je me demande comment on peut les ignorer ou les nier!

Le monde entier est plongé dans les ténèbres profondes d'un paganisme grossier, sanguinaire et d'une immoralité sans nom. Les peuples ne pensent qu'à conquérir, à asservir et à jouir dans la débauche. C'est à peine s'ils donnent une pensée au devoir et si une lueur d'immortalité a traversé l'horizon de leur âme.


Voyez-vous ces douze pêcheurs de la Galilée qui prient dans une chambre à Jérusalem?

Ils nourrissent l'espoir, que dis-je! ils possèdent la conviction profonde qu'un jour l'Esprit du crucifié, qui vient de prendre son essor vers le ciel, éclairera ces profondes ténèbres, changera les instincts sanguinaires des hommes en charité fraternelle, leur immoralité en sainteté et leur cynique incrédulité en espérance vive et ferme pour la vie future.

Ils viennent demander à Dieu de faire bientôt lever ce jour glorieux sur l'humanité. . . .

Aujourd'hui le Christ est LE REFUGE des pécheurs, LA FORCE des faibles, L'ESPOIR des désespérés, LA CONSOLATION des affligés, et il règne sur des millions d'êtres qui le glorifient! Dieu a-t-il exaucé cette prière?


Voici un homme adonné à l'ivrognerie, au blasphème, à la luxure. Objet de crainte et de dégoût, tout le monde se détourne de lui et le fuit. ...

La grâce le touche, il tombe à genoux et prie — comme nous n'avons peut-être jamais prié — et il se relève un homme nouveau.

Il s'est opéré une révolution si grande et si profonde en lui qu'il rompt avec son passé et devint un homme exemplaire. SA PRIÈRE A-T-ELLE ÉTÉ EXAUCÉE?

Un autre perd sa fortune, ses bien-aimés, sa santé. C'est un écroulement tel qu'il sent que sa raison va sombrer; il fléchit le genou, crie à Dieu du fond de son âme, qui s'abîme dans la douleur et le désespoir, et il se relève avec la force de porter ses épreuves et de dire avec conviction qu'elles vont contribuer à son bonheur. A-T-IL ÉTÉ EXAUCÉ?

Pourquoi multiplier les exemples?

Depuis dix-huit cents ans, des millions et des millions de chrétiens ont trouvé dans la prière une puissance que Dieu seul peut donner, et la vie qu'ils ont menée en est la preuve éclatante.

Du reste, les incroyants ne sont-ils pas forcés de reconnaître que l'exercice répété de la prière modifie le caractère?

Si la prière n'agissait que sur celui qui prie, elle ne serait qu'une illusion. Or, comment une illusion pourrait-elle changer les dispositions du cœur et sanctifier la vie?

Disons-le hardiment:


ON NE CROIT PAS À L'EFFICACITÉ DE LA PRIÈRE PARCE QU'ON NE PRIE PAS.

Ce n'est pas l'inverse qui est vrai!


Pour nous qui croyons à la véracité, à la puissance et à la bonté de Dieu et qui en avons maintes fois fait la douce expérience, surtout à l'heure de la tentation, de l'épreuve et du découragement, ne nous laissons pas ébranler par les raisonnements spécieux d'une incrédulité qui n'a rien à mettre à la place des vérités chrétiennes qu'elle s'acharne à détruire.

Si jamais il lui arrive de découvrir une doctrine plus grande et plus belle que la doctrine chrétienne, et une morale plus féconde en bons résultats pour l'humanité que celle du christianisme, nous l'invitons à nous en faire part.


En attendant, continuons à puiser en Dieu la force, la lumière, la sagesse et la charité dont nous avons besoin pour l'accomplissement de nos devoirs journaliers, et un jour le voile qui nous cache en partie tant de vérités que nous ne pouvons montrer aux autres, se déchirera et la lumière éternelle éclatera à nos yeux dans toute sa splendeur.



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