Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

«IL JUGE ET COMBAT EN JUSTICE»

***


(Lisez Apocalypse XIX, 11-16.)

Ces paroles, qui s'appliquent à la seconde venue du Seigneur Jésus-Christ, nous montrent ce qu'ont à attendre de sa part ceux qui méprisent l'Évangile de sa grâce.

Lors de sa première venue, Il disait qu'il n'était pas venu pour juger le monde, mais afin de le sauver:

«Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge; la parole que j'ai dite, celle-là le jugera au dernier jour» (Jean XII, 47-48).

C'est là l'épée aiguë à deux tranchants dont il est parlé dans notre passage, cette épée «qui sort de sa bouche, afin qu'il en frappe les nations»; car Il vient pour «fouler la cuve du vin de la fureur, de la colère de Dieu le Tout-Puissant».


À sa première venue, Il se présentait comme le Fils de l'homme qui avait été envoyé de Dieu pour achever son œuvre, — pour chercher et sauver celui qui était perdu. Il était alors «celui qui parlait en justice, puissant pour sauver» (Ésaïe LXIII, 1).

Mais à sa seconde venue, Il va combattre en justice; Il jugera chacun selon ses œuvres; et qui supportera ce jour-là?

«Qui subsistera lorsqu'il se manifestera?» (Malachie III, 2.)

Il est appelé:

«Fidèle et véritable»; «son nom est: la Parole de Dieu».

«Il n'y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire» (Hébreux IV, 13).

L'apôtre nous dit que:

«le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu; mais s'il commence premièrement par nous,

quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu?

Et si le juste est sauvé difficilement, où paraîtra l'impie et le pécheur?» (1 Pierre IV, 18.)

Que chacun se demande où il en est par rapport à la manifestation en gloire du Fils de l'homme, alors qu'il viendra «pour rendre à chacun selon sa conduite» (Matthieu XVI, 27).

Avez-vous reçu «la parole de la justice»?

Or, en disant cela, il ne s'agit pas de la justice humaine, car Dieu dit qu'il n'y en a pas; mais la parole de la grâce nous présente la justice de Dieu, manifestée dans la personne de notre Seigneur Jésus-Christ et dans la place glorieuse où Il se trouve actuellement, et rendue valable pour le pécheur par la propitiation que le Seigneur a faite une fois pour toutes; oui, c'est par la rédemption qui est dans le Christ Jésus que Dieu se montre juste en justifiant celui qui croit en Jésus (Romains III, 24-26).

Si vous avez reçu cette parole dans votre cœur, alors vous connaissez le Seigneur Jésus,

non pas comme un Juge, mais comme le SAUVEUR.

Et lorsqu'il sera manifesté, II sera manifesté comme votre Sauveur, car II est fidèle et véritable, «fidèle dans la maison de Dieu», «fidèle à celui qui l'a établi» (Hébreux III, 1, 2); Il est le Sauveur du corps aussi bien que le Sauveur de l'âme (Éphésiens V, 23), et lorsque les siens le verront, ils seront changés dans son image (Philippiens III, 20-21; I Jean III, 1,2). Telle est la bienheureuse certitude que possède le croyant.

Mais si vous n'avez pas reçu sa parole, si vous avez négligé ce grand salut, comment échapperez-vous? (Hébreux II, 1-3.)

Quoi que vous fassiez et qui que vous soyez, II reste toujours le même; Il est fidèle et véritable, et c'est à Lui que vous aurez affaire; à Lui, comme Juge.

En vain vous moqueriez-vous alors de sa parole; en vain chercheriez-vous à vous abriter sous une couverture de mensonge dont les hommes, pour une raison ou pour une autre, sont maintenant heureux de se contenter.

Celui qui est fidèle et véritable ne peut pas ainsi pactiser avec le mal, et Il jugera de tout d'après les pensées et la parole de Dieu, selon que Dieu voit et apprécie les choses.


Les pensées humaines n'auront plus de place. En vous s'accompliront alors les paroles du prophète, adressées aux hommes moqueurs:

«Vous avez dit: Nous avons fait une alliance avec la mort, et nous avons fait un pacte avec le shéol (Le lieu où vont les âmes séparées du corps; c'est le même que le «hadès» du Nouveau Testament.); si le fléau qui inonde passe, il n'arrivera pas jusqu'à nous; car nous avons fait du mensonge notre abri, et nous sommes cachés sous la fausseté.

C'est pourquoi ainsi dit le Seigneur, l'Éternel:

Voici, je pose comme fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin, un sûr fondement: celui qui se fie en elle ne se hâtera pas.»

Voilà la part bénie, l'assurance parfaite de ceux qui croient maintenant au Seigneur Jésus-Christ, qui est cette pierre de fondement (1 Pierre II, 6-7), ce «ROCHER DU SALUT».

Mais, pour ceux qui méprisent la grâce de Dieu, voici l'avertissement divin que donne la suite de la prophétie:

«Et j'ai mis le jugement pour cordeau, et la justice pour plomb, et la grêle balayera l'abri de mensonge, et les eaux inonderont la retraite cachée; et votre alliance avec la mort sera abolie, et votre pacte avec le shéol ne subsistera pas.

Lorsque le fléau qui inonde passera, vous serez foulés par lui; dès qu'il passera, il vous prendra; car matin après matin il passera, de jour et de nuit, et ce ne sera qu'effroi d'en entendre la rumeur; car le lit est trop court pour qu'on s'y allonge, et la couverture trop étroite quand on voudra s'en envelopper» (Ésaïe XXVIII, 15-21).

Que Dieu vous donne d'écouter maintenant la parole de sa grâce, la voix du Fils de Dieu qui se fait entendre maintenant pour la vie, afin que vous n'ayez pas à écouter sa voix en jugement, lorsque vous ne pourrez plus boucher vos oreilles, — cette voix qui fera sortir les morts même de leurs sépulcres, et alors ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement (Jean V, 20-30).





- Table des matières -