Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

«IL Y A UNE PLACE POUR TOI»

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Dans une petite localité du midi de la France, vivait un homme incrédule comme il y en a tant. Cet homme était propriétaire d'un café où il pouvait, tout en faisant prospérer son commerce, répandre des idées de libre pensée. Mais il avait compté sans Dieu dont il niait l'existence et dont il ignorait la grâce. Il tomba malade l'été dernier et mourut.

Toutefois, quelque grande que fût son inimitié contre Dieu, Dieu agit par grâce dans son cœur durant sa maladie et sauva ce pauvre pécheur. Telles sont ses voies élevées au-dessus de nos voies, autant que le ciel est élevé au-dessus de la terre.

La veille de sa mort, le cafetier eut une espèce d'évanouissement pendant lequel il vit le ciel ouvert, et il entendit le Seigneur Jésus lui dire: « II Y A UNE PLACE POUR TOI. »

En sortant de ce rêve, il s'écria: « Je suis heureux maintenant, j'ai une place dans le ciel. »

Et dès lors cet homme, naguère un moqueur, un buveur, un blasphémateur, devint un prédicateur de l'Évangile pendant le temps très court qui s'écoula jusqu'à sa mort. Il fit appeler les personnes qui fréquentaient sa maison et qui l'avaient connu depuis longtemps, et il leur annonça l'Évangile.

« Que vous soyez catholiques ou protestants », leur dit-il, « il vous faut, mes chers amis, croire au Seigneur Jésus-Christ comme votre Sauveur, sans quoi, certainement, vous serez tous perdus. »

De plus, il voulut que, sur sa tombe, on publiât devant tous qu'il avait vécu en libre penseur; mais que le Seigneur Jésus, dans sa grâce, s'était fait connaître à lui et qu'il s'en était allé en paix.


Le fait est certain et tout récent. Il est un exemple entre mille autres de la grâce de Dieu qui atteint les pécheurs perdus, quel que soit leur éloignement de Dieu.

Il y avait, pour ce malheureux, une place dans le ciel, et il y avait, dans le cœur de Dieu, assez de grâce pour l'atteindre juste à temps.

De plus, cet homme qui avait si mal employé sa vie, avait eu la satisfaction de pouvoir annoncer la grâce de Dieu dans les circonstances solennelles qui précédèrent son délogement.

Dieu offre sa grâce aux pécheurs, et le plus éloigné de Lui peut trouver une place près de Lui, si, reniant sa vaine conduite, il se tourne avec foi vers Celui qui a dit au brigand condamné à cause de ses crimes:

« En vérité, je te dis: Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. »

Il y aura dans le ciel beaucoup de gens qui auront été des brigands, des pécheurs, les plus grands pécheurs; mais les honnêtes gens, les gens de bien et tant d'autres qui dédaigneraient de se trouver en pareille compagnie, seront à jamais loin de Dieu, parce qu'ils n'auront pas voulu croire au Seigneur Jésus pour avoir la vie.

Jésus dit: « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie » (Jean XIV, 6), et Il ajoute, pour montrer qu'il n'y a pas d'autre moyen de salut: « Nul ne vient au Père que par moi. »

Voulez-vous, chers amis lecteurs, profiter de l'invitation gracieuse qui vous est faite? Voulez-vous écouter l'avertissement de cet homme sur le bord de la tombe, sur le seuil de l'éternité?

La religion ne vous sauve pas; la vie la plus morale, la plus pure, la plus parfaite, la plus pieuse... ne vous sauve pas; il vous faut la foi au Fils de Dieu qui vous a aimés et qui s'est donné Lui-même pour vos péchés.

Un seul regard de foi vers Celui que Dieu a donné pour être le Sauveur du monde vous ouvre le ciel et vous donne une part avec le Seigneur Jésus Lui-même:

« Père, je veux, quant à ceux que tu m'as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, que tu m'as donnée; car tu m'as aimé avant la fondation du monde » (Jean XVII, 24).

Telles sont les paroles du Seigneur Jésus. Et non seulement cela, mais le croyant a part à la gloire du Seigneur Jésus, comme II le dit encore Lui-même: « Et la gloire que tu m'as donnée, je la leur ai donnée » (Jean XVII, 22).

Aujourd'hui, les hommes qui meurent sans Dieu ou qui vivent sans Dieu sont SANS EXCUSE, car Il a fait tout pour nous sauver.

« La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que, reniant l'impiété et les convoitises mondaines, nous vivions, dans le présent siècle, sobrement, et justement, et pieusement, attendant la bienheureuse espérance et l'apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin qu'il nous rachetât de toute iniquité et qu'il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres  » (Tite II, 11).

Que Dieu donne à chacun de ceux qui liront ces lignes de faire attention à ces appels du Seigneur et de ne pas

« NÉGLIGER UN SI GRAND SALUT »





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