VOULOIR
CE
QUE DIEU VEUT
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- SI
Dieu me refuse la joie.
- Je
veux le suivre dans sa voie
- Sans
murmurer;
- S'IL
me fait une vie austère.
- Je
veux en l’appelant: Mon Père!
- Me
rassurer.
Si
la souffrance me consume.
Entre
ses bras, sans amertume.
Je
veux pleurer.
Et
dans la nuit de ma tristesse,
À la
clarté de sa promesse,
Toujours
marcher.
- SI
Dieu me donne une œuvre à faire.
- Je veux
travailler pour lui plaire.
- Tant
qu’il fait jour.
- S'Il
défend que
mon bras agisse,
- Je
veux subir ce sacrifice
- Avec
amour.
-
- S'Il
met sur ma route une épine.
- Je
veux, tandis que je chemine.
- Compter
encor
- Tous
les bienfaits dont il m’inonde.
- Et
chercher ailleurs qu’en ce monde
- Mon
vrai trésor;
-
- Si dans
la lutte qu’il m’ordonne.
- Sa
force ou sa paix m’abandonne
- À mon
néant.
- SI
même il permet que le doute
- Vienne
s’abaisser sur ma route
- En la
voilant,
-
- À la
porte de la lumière.
- Dans
l’obscurité du mystère.
- Je
veux m’asseoir.
- Frappant
jusqu’à ce qu’il m’entende
- Et que
du salut il me rende
- Le
saint espoir.
-
- Ainsi
toujours, et quoi qu’il fasse.
- Dans la
douleur ou la disgrâce.
- Plus
près de lui.
- Je
veux que, de tout ce que j’aime,
- Il
reste seul mon bien suprême
- Et
mon appui.
-
- Mlle. H.
Hollard (Souvenir d’une soeur)