Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

RÉFLEXIONS PRATIQUES

SUR LES

PROVERBES DE SALOMON.

CHAPITRE X.

VERSETS 1-10.

(La version David Martin est utilisée par l'auteur ; nos liens vous renvoient vers la version Louis Segond)


Ce chapitre offre, quant à la forme de ses enseignements, une particularité que nous retrouverons dans plusieurs autres chapitres. C’est que chaque verset renferme une leçon exprimée de deux manières différentes, dont l’une est la contrepartie de l’autre.

Ainsi nous lisons au premier verset:

- L’enfant sage réjouit son père;

- mais l’enfant insensé est l’ennui de sa mère, etc.

Cette forme permet quelquefois de mieux comprendre une sentence difficile, le sens nous en étant expliqué par la sentence qui lui correspond. Au reste, cette symétrie dans les sentences, dont l’effet sur l’esprit est analogue à celui de la rime sur l’oreille, cette symétrie, disons-nous, n’est pas une forme particulière au livre des Proverbes; elle se retrouve, plus ou moins, dans toutes les parties poétiques de l’Ancien-Testament, et elle en fait une des principales beautés.

- Les trésors de méchanceté ne profiteront de rien;

- mais la justice délivrera de la mort.

Il est évident que nous ne devons pas entendre ici par trésors de méchanceté ce trésor de colère que les hommes inconvertis s’amassent, comme dit Saint Paul (Rom., II, 5), pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu.

Il est question ici de trésors et de richesses dans le sens propre et matériel de ces mois, mais de trésors acquis ou conservés par des moyens illégitimes.

C’est ainsi que Saint Jacques, s’adressant aux riches avares et injustes qui privent de leur salaire les ouvriers qui ont moissonné leurs champs, leur dit:

- Votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous vous êtes amassé un trésor pour les derniers jours.

Si donc nous avons augmenté nos biens par des moyens contraires à la délicatesse, ou si nous nous sommes refusés aux actes de libéralité chrétienne que Dieu avait placés devant nous, il ne faudrait pas nous complaire dans l’abondance de nos richesses. Il faut, au contraire, avant qu’il soit trop tard, chercher autant que possible à réparer nos procédés injustes et les autres effets de notre avarice, ce qui sera la preuve d’un sincère repentir.

Il est possible aussi que par trésors de méchanceté, Salomon entende simplement les richesses matérielles, quelle que soit la manière dont elles aient été acquises, parce qu’elles sont, en général, la cause d’un grand nombre de péchés.

C’est ainsi que notre Seigneur disait: Faites-vous des amis avec les richesses iniques.

- Alors ce passage signifierait que si les richesses nous procurent divers avantages pendant cette vie, elles ne nous serviront évidemment de rien à l’heure de la mort.

- Nous n’aurons d’autre moyen de salut que la justification procurée par Jésus-Christ, justification toujours accompagnée de la sanctification de notre âme.

Nous trouvons ensuite des déclarations contre la paresse et la négligence.

Il ne faudrait pas nous étonner d’en rencontrer souvent dans le livre des Proverbes; car il n’y a peut-être personne qui n’ait à combattre la paresse sous quelqu’une de ses diverses formes.

La paresse, soit de corps, soit d’esprit, nuit à nos intérêts de toutes sortes de manières; et en nous empêchant de nous employer pour autrui, elle n’est pas moins nuisible à l’accomplissement de notre devoir. Sans doute, c’est, à la lettre qu’il faut prendre cet avertissement:

- La main paresseuse appauvrit;

- mais la main des diligents enrichit.

En même temps, la place qu’occupent ces paroles, entre des sentences relatives au bonheur des justes et au malheur des méchants, peut nous faire entrevoir qu’il s’agit aussi là de la paresse spirituelle ou de l’appesantissement du cœur.

- Cet APPESANTISSEMENT nous empêche de chercher à nous enrichir des dispositions chrétiennes qui nous manquent; et il nous appauvrit peu à peu même à l’égard de celles que nous croyons posséder.

- Il endort notre conscience, en sorte que nous ne savons pas nous appliquer les avertissements de la Parole et de l’Esprit de Dieu; et que, comme un homme qui dormirait pendant la moisson, nous rendons inutiles ses plus précieuses grâces.

C’est peut-être pour nous encourager à vaincre notre paresse spirituelle, que d’abord, après les déclarations adressées aux paresseux, Salomon place les promesses faites aux justes.

Parmi ces promesses, il est dit que la mémoire du juste sera en bénédiction.

Cette parole se vérifie de la part des hommes et de la part de Dieu. Les personnes qui, pendant la vie d’un fidèle, ont pu blâmer ce qu’elles appelaient l’exagération de ses principes et de son obéissance, le jugent très souvent d’une manière bien différente après que la mort les en sépare.

Lorsque toutes les choses d’ici-bas ont disparu pour lui, on sent qu’il avait choisi la bonne part en recherchant avant tout les choses invisibles et éternelles.

On aime à se souvenir des expressions de sa foi et de sa charité; et l’on regarde comme une faveur de Dieu d’avoir eu sous les yeux un pareil exemple. Mais si la mémoire du juste est ainsi en bénédiction parmi les hommes, elle est, d’une autre manière, une bénédiction bien plus précieuse pour ceux qui ont été les objets de son affection.

Il avait prié pour eux sur la terre; il avait été fidèle dans ses efforts pour les amener à Dieu, ainsi que dans l’accomplissement de ses autres devoirs.

Les promesses de Dieu nous autorisent donc à croire que, même après son délogement, les prières qu’il avait faites en leur faveur seront exaucées, de sorte qu’il aura véritablement été pour eux un instrument de bénédiction et de salut.

Ce n’est pas seulement après avoir quitté ce monde que le juste jouit des fruits de sa fidélité.

- Celui qui marche en intégrité, c’est-à-dire celui dont le cœur est entier dans le service de Dieu, marche en assurance, dit Salomon;

- mais celui qui pervertit ses voies sera connu.

Il y a un passage de Saint Jean qui développe et explique cette parole.

- Si notre cœur nous condamne, dit-il, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses.

- Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons une grande confiance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable (1 Jean , III, 20-22):

Heureux ceux eu qui se réalisent de telles bénédictions et de telles promesses!


VERSETS 11-12.

(La version David Martin est utilisée par l'auteur; nos liens vers la version Louis Segond)


Ces versets ont principalement pour but de nous rendre attentifs aux effets bons ou mauvais que nos paroles peuvent produire.

C’est un sujet qui revient souvent, non seulement dans le livre des Proverbes, mais dans toute la Parole de Dieu.

Nous avons, en effet, besoin d’être constamment ramenés au sentiment de L’IMPORTANCE DE NOS PAROLES; car c’est le plus souvent, parce que nous les prononçons sans y réfléchir et sans presque y prendre garde, qu’elles deviennent si facilement pour nous l'occasion de quelque péché.

- Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché, dit Salomon;

- mais celui qui retient ses lèvres est prudent.

Que tout homme soit prompt à écouter et lent à parler, dit aussi Saint Jacques.

Un pareil précepte ne semblerait pas devoir être difficile à suivre; cependant nous savons tous combien il est loin d’en être ainsi.

Il n’y a même que les chrétiens déjà avancés dans la sanctification qui sentent la nécessité de garder, comme dit le Psalmiste, leur bouche avec un frein, de peur de se livrer à l’irritation, de prononcer des médisances, d’user de dissimulation, ou d'employer des expressions exagérées.

Ce n’est pas que nous soyons innocents lorsque nous avons dans le coeur des sentiments de malveillance que nous ne laissons pas percer dans nos paroles.

- Si celui qui prononce des blâmes est un insensé,

- celui qui couvre la haine a des lèvres trompeuses.

Mais quand nous avons le malheur de sentir des mouvements d’irritation et d’amertume, il ne faut pas commettre un péché de plus en les exprimant par nos paroles.

Au lieu de ne faire du mal qu’à nous-mêmes, nous en faisons alors, et de bien des manières, à ceux qui nous entendent, ou à ceux qui sont les objets de nos malins discours; car la haine excite les querelles.

Salomon ajoute immédiatement; Mais la charité couvre tous les péchés.

En demandant à Dieu de garder l’ouverture de nos lèvres, nous devons donc le supplier de nous mettre dans le cœur cette charité qui, lorsqu’elle ne peut empêcher le mal, cherche du moins à le cacher, cette charité qui, comme dit l’Apôtre, espère tout, croit tout, excuse tout et supporte tout.

Nous dirons en passant que cette parole: La charité couvre tous les péchés, peut expliquer un passage analogue dans le Nouveau-Testament qui est souvent mal compris. C’est celui-ci de la première épître de Saint Pierre: Surtout ayez entre vous une grande charité; car la charité couvrira une multitude de péchés (I Pierre, IV, 8).

On suppose que l’apôtre entend par là que la charité peut excuser et couvrir devant Dieu les péchés de ceux qui la possèdent, ce qui serait contraire au principe fondamental de la foi évangélique, puisque c’est SEULEMENT le sang de Jésus-Christ qui nous purifié de tout péché.

Mais Saint Pierre, citant probablement le passage des Proverbes dont la signification n’est pas douteuse, veut dire que la charité couvre ou plutôt voile (c’est le sens de l’original) les péchés du prochain, quelque graves et nombreux qu’ils soient.

Il y a aussi dans l’épître de Saint Jacques un passage qui, quoique plus facile à comprendre, donne quelquefois lieu à la même erreur: Mes frères, dit-il, si quelqu’un d’entré vous s’écarte de la vérité et que quelqu’un le redresse, qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de son égarement sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés (Jacq., V, 9).

Ici encore on suppose quelquefois que c’est celui qui aura ramené un de ses frères de son égarement dont les péchés seront couverts par cet acte de charité fraternelle. Mais tel n’est point le sens de ce passage.

Les péchés dont il y est question sont ceux de l’homme qui a été redressé.

- Il est évident, en effet, que lorsqu'une âme égarée a été ramenée à une véritable foi, cette foi, en l’unissant à Jésus, la sauve de la mort et couvre devant Dieu la multitude de péchés qui AUPARAVANT pesaient sur elle.

Pour revenir au chapitre des Proverbes, ce n’est pas seulement quant au mal que nous pouvons faire par nos paroles que les versets d’aujourd’hui nous donnent de sérieux avertissements; c’est aussi relativement au bien que nous pouvons faire par leur moyen;

- La bouche du juste est une source de vie, la langue du juste est un argent pur, les lèvres du juste en repaissent plusieurs, etc.

De telles déclarations supposent que le juste fait usage de la parole pour INSTRUIRE, pour REPRENDRE, pour ÉDIFIER et pour CONSOLER ceux qui sont à la portée de son influence.

C’est là un devoir qui nous est imposé d’une manière plus directe et plus détaillée dans un grand nombre de passages de l’Ancien et du Nouveau-Testament; mais c’est un devoir qui demande pour l’accomplir autant de prudence que de zèle.

Il ne faudrait pas croire que cette déclaration: Les sages cachent la science, fût en contradiction avec celles que nous avons citées.

- Elle ne signifie pas que les sages ne parlent jamais des choses vraiment bonnes qu’ils ont apprises;

- Elle signifie plutôt que, lorsqu’ils ont occasion d’acquérir quelque connaissance, ils en profitant avec empressement et serrent dans leurs cœurs les vérités qu’ils ont embrassées pour les appliquer à leur conduite.

C’est ainsi qu’après tous les miracles qui avaient accompagné la naissance de Jésus, il est dit de Marie qu’elle conservait toutes ces choses et les repassait dans son cœur.

Le royaume des cieux, dit Jésus-Christ, est semblable à un trésor caché dans un champ qu'un homme a trouvé et qu’il cache.

C’est aussi dans le même sens que Salomon dit:

- Celui qui garde l’instruction tient le chemin de la science;

- mais celui qui néglige la correction s’égare.

Souvenons-nous, comme l’abrégé des diverses leçons contenues dans cette portion de chapitre, que l'œuvre du juste tend à la vie.

Il cherche, pour lui-même, à profiter de toutes les instructions et même des corrections qu’il peut recevoir, afin de mieux connaître ce qui lui manque et de faire des progrès dans son obéissance envers Dieu.

Il cherche, quant aux autres, que ses paroles ne puissent jamais produire sur eux une impression dangereuse, et qu’au contraire ses discours servent à l’édification et communiquent la grâce à ceux qui les entendent.

Mais cette vie de juste, la foi seule peut nous la donner, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi (Hab., Il, 4. Rom., I,17).


VERSETS 22 JUSQU’À LA FIN.

(La version David Martin est utilisée par l'auteur; nos liens vers la version Louis Segond)


Ces versets nous présentent quelques-uns des privilèges du juste ou du fidèle, ainsi que plusieurs traits du malheur des méchants.

Ce n’est pas un des moins remarquables de ces traits que le titre même que Salomon leur donne:

- C’est comme une joie à l'insensé de faire quelque méchanceté, dit-il;

- mais la sagesse est la prudence du juste.

Déjà, au verset vingt et unième, il avait dit:

- Les lèvres du juste en repaissent plusieurs;

- mais les fous mourront faute de sens.

On voit donc que, dans le langage du Saint-Esprit, le mot de fou est opposé à celui de juste, et ce sont les insensés qui font les oeuvres du méchant.

Cette désignation ne doit pas nous étonner; car:


LE MÉPRIS DES LOIS DE DIEU ET DE SES OFFRES DE SALUT

EST LA PLUS DANGEREUSE DES FOLIES.


On regarderait, avec raison, comme un insensé l’homme que l’on verrait abandonner un trésor pour se saisir d’un jouet d’enfant. Eh bien! n’y a-t-il pas une disproportion encore plus grande, une disproportion infinie entre les courtes jouissances de cette vie et les biens éternels du monde à venir pour lesquels nous sommes souvent si peu disposés à les sacrifier?

- La bénédiction de l'Éternel est celle qui enrichit, et il n’y joint aucun travail.

Cela signifie probablement que lorsque Dieu bénit un de ses enfants en pourvoyant à ce qui lui est nécessaire, il lui donne en même temps de se confier en lui avec une pleine certitude; de sorte que le fidèle n’éprouve aucune angoisse, lors même que d’un jour à l'autre il ignorerait par quels moyens son Père céleste voudra subvenir à ses besoins.

Ce passage, en effet, ne signifie évidemment pas que l’homme peut se passer de travail, puisque, outre les déclarations précédentes contre la paresse, nous en trouvons encore une dans ces derniers versets.

- Ce que le méchant craint lui arrivera;

- mais Dieu accordera aux justes ce qu’ils désirent.

- L'espérance des justes est la joie;

- mais l’attente des méchants périra.

Nous avons rapproché ces deux déclarations qui se complètent l’une l’autre.

Les méchants, c’est-à-dire les hommes qui ne se sont pas convertis à Dieu, ont sur leur sort à venir tantôt des espérances et tantôt des craintes, des craintes et ces espérances sont vagues, parce qu’ils n’aiment pas à fixer leurs pensées sur ce sujet.

Ils se confient, pour l’ordinaire, d’une manière générale, dans la miséricorde de Dieu, tout en ne croyant pas véritablement au sacrifice qui en est le gage.

Le Saint-Esprit nous déclare donc ici que le méchant ne verra pas se réaliser les espérances d’un bonheur à venir dont il se flatte, tandis que les craintes qu’il conçut dans d’antres moments sur ce sujet seront réalisées et surpassées.

Quant au juste, c’est-à-dire à l’homme qui, justifié par la foi, a reçu par cette même foi le principe de sa régénération spirituelle, ce qu’il désire, c’est de jouir pendant l’éternité de la présence et de la communion de Dieu, c’est de pouvoir l’aimer sans partage, d’être complètement affranchi de l’empire du péché, et d’être délivré, en même temps, de toutes les douleurs qui en sont ici-bas la conséquence.

Non seulement il désire ces choses; mais, fondé sur les promesses de Dieu, il sait que, dès maintenant, elles lui appartiennent.

L’espérance est à son âme comme une ancre ferme et assurée qui pénètre jusqu’au-delà du voile où Jésus, notre Précurseur, est entré pour nous. Si donc nous pouvons nous rendre le témoignage de n’appuyer QUE sur Jésus-Christ nos espérances de salut et d’aimer ce Sauveur que nous ne voyons pas encore, ne craignons pas de nous abandonner à la jouissance anticipée du bonheur à venir, comme si ce bonheur pouvait nous échapper.

Nous voyons ici que Dieu accordera aux justes ce qu’ils désirent, et nous voyons ailleurs que la foi aux promesses de Dieu est un gage certain de leur accomplissement.

Qu’il te soit fait selon ta foi! disait notre Sauveur à ceux qui lui croyaient la volonté et le pouvoir de satisfaire à leurs demandes. Il est dit de la mère de Jésus: Heureuse celle qui a cru! car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.

La même foi qui nous assure les biens éternels, nous aura fait marcher d’un pas plus ferme au travers des vicissitudes de la vie présente.

- La voie de l'Éternel est la force de l'homme intègre, dit Salomon;

- mais elle est la ruine des ouvriers d’iniquité.

Lorsque nous sommes certains d’être bien dans la route où Dieu veut que nous marchions, nous avons la force de lutter contre les obstacles, parce que nous savons que la volonté de Dieu est de nous les faire surmonter.

La paix qui en résulte pour l’âme influe même sur l’état de notre corps, selon cette parole: La crainte de l’Éternel accroît le nombre des jours.

Cependant plusieurs des déclarations que Salomon y ajoute semblent se rapporter à quelque chose de plus élevé. C’est ainsi qu’il dit:

- Le juste ne sera jamais ébranlé;

- mais les méchants n’habiteront point sur la terre.

Ces paroles, comme d’autres semblables que nous avons déjà rencontrées, signifient probablement que, dans le renouvellement qui doit arriver (Matth., XIX, 28), les méchants n’habiteront point le séjour que Dieu prépare à son peuple, mais que les justes y jouiront d’un bonheur éternel.

Quels que soient leurs privilèges déjà dans ce monde, c’est là seulement que leur joie pourra être accomplie et que leur espérance sera changée en possession.


 

- Table des matières -