Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

RÉFLEXIONS PRATIQUES

SUR LES

PROVERBES DE SALOMON.

CHAPITRE III.

VERSET 1-10.

(La version David Martin est utilisée par l'auteur ; nos liens vous renvoient vers la version Louis Segond)


On peut remarquer, sur ces versets, que tous les préceptes qu’ils renferment sont ACCOMPAGNÉS D’UNE PROMESSE qui y correspond. C’est, au reste, ce qui a lieu d’une manière assez générale dans le livre des Proverbes. Il semble que pour que nous prêtions une grande attention à ses enseignements, le Saint-Esprit veuille nous y parler au nom de notre propre bonheur, mais d’un bonheur véritable et spirituel, seul digne des désirs d’une âme immortelle.

Il nous dit donc:

- Mon fils, ne mets point en oubli mes enseignements, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours et des années de vie et de prospérité.

Sous l’ancienne alliance, une longue vieillesse, ainsi que la prospérité matérielle, étaient regardées, en général, comme des signes de la bénédiction de Dieu. Cependant, il est probable que bien souvent c’est L’ÉTERNITÉ elle-même que l’on doit entendre par l’expression de longs jours quand elle se trouve employée dans l’Ancien-Testament.

C’est ainsi qu’au psaume XXIII, David, parlant évidemment de la vie à venir, s’écrie: Mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour longtemps. Ce sont là les longs jours et la prospérité que nous ne pourrons jamais rechercher trop avidement et demander par de trop ardentes prières.

- Que la miséricorde et la vérité ne t’abandonnent point; lie-les à ton cou et les écris sur la table de ton cœur, et tu trouveras grâce et une bonne intelligence devant Dieu et devant les hommes.

Ce passage est remarquable et nous fait connaître plusieurs des plus précieux privilèges du fidèle.

Il n’y a que lui, en effet, qui puisse, dans ses rapports avec les hommes, unir la miséricorde avec la vérité.

- D’un côté, connaissant le danger que courent nos âmes par le péché, il ne le dissimulera pas à ses semblables, et il leur parlera franchement de leurs fautes.

- Mais, d’un autre côté, connaissant par lui-même la faiblesse et la corruption de notre nature, il aura de la compassion pour le pécheur, tout en condamnant le péché; et c’est sans s’élever au-dessus d’eux qu’il s’adressera, pour leur faire du bien, aux plus coupables d’entre les hommes.

Une pareille conduite, en montrant chez celui qui l’observe les dispositions d’un vrai croyant, prouve par cela même qu’il a bien trouvé grâce devant Dieu. En même temps, la bienveillance qu’on lui voit témoigner à tous ceux qui s’approchent de lui, lui concilie le respect des personnes même que sa fidélité seule aurait pu repousser, et c’est ainsi qu’il trouve grâce et une bonne intelligence aussi devant les hommes.

Les versets qui suivent se rapportent à nos devoirs envers Dieu et contiennent une sentence qui devrait NOUS SERVIR DE RÈGLE dans toutes nos actions et dans toutes nos paroles. C’est celle-ci, contenue dans le verset 6e:

Considère-le dans toutes tes voies.

Oui, si, avant de prendre une décision ou de faire une démarche, nous savions toujours considérer la chose devant Dieu et CHERCHER DE QUELLE MANIÈRE DIEU LA CONSIDÈRE, nous ne risquerions pas de céder à quelque tentation et de suivre notre intérêt aux dépens de notre devoir.

Alors, au lieu d’être sages à nos propres yeux et de nous appuyer sur notre prudence, nous comprendrions que LA VRAIE PRUDENCE CONSISTE À S’ASSURER LA PROTECTION DE DIEU, c’est-à-dire à craindre l’Éternel et à se détourner du mal.

Nous dirions: Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Et nous agirions uniquement d’après ce que notre conscience, éclairée par la Parole de Dieu, nous ferait connaître comme notre devoir.

- Ce sera ainsi seulement que nous pourrons nous confier en l’Éternel de tout notre cœur et croire qu'il dirigera nos sentiers en nous amenant par des progrès successifs au but auquel il veut nous conduire.

Cette persuasion sera une santé à nos entrailles et un arrosement à nos os, parce qu’elle nous remplira d’une douce paix même au milieu des inquiétudes et des agitations extérieures de notre vie.

Si la crainte de Dieu et la confiance en sa sagesse doivent nous disposer à lui obéir en toutes choses, il y a cependant des actes plus directs par lesquels il nous appelle à lui exprimer notre dévouement et notre zèle.

C’est ainsi que Salomon ajoute: Honore l’Éternel de ton bien et des prémices de tout ton revenu. Et tes greniers seront remplis d’abondance et tes cuves regorgeront de moût.

On a calculé que sous l’ancienne alliance, les dons et les offrandes de divers genres que les lsraélites avaient à faire pour le service du temple, pour l’entretien des Lévites et pour le soulagement des pauvres, se montaient à plus d’un cinquième de leurs revenus.

Il est, sans doute, bien humiliant pour les chrétiens, pour des hommes appelés par les compassions de Dieu à lui offrir même leurs corps en sacrifice vivant et saint, il est humiliant, disons-nous, de se voir si souvent dépassés dans leur libéralité religieuse par des hommes qui n’avaient point pour l’exercer tous les motifs qu’eux-mêmes possèdent.

Non seulement les Israélites les plus éclairés ne pouvaient connaître que d’une manière confuse la miséricorde par laquelle Dieu rachète nos âmes, mais leurs offrandes ne se rapportaient qu’à des objets en apparence tout matériels et qui ne pouvaient pas toucher bien vivement leur cœur.

Pour nous, au contraire, lorsque nous contribuons par nos dons à l’entretien d’un culte évangélique, soit au milieu d’un peuple chrétien, soit chez des peuples encore idolâtres, et que nous accompagnons nos dons de notre intérêt et de nos prières, nous faisons ce qui dépend de nous pour procurer à nos semblables un bonheur qui n’aura point de fin, et nous honorons véritablement l’Éternel en avançant son règne de gloire parmi les hommes.


VERSETS 11-18.

(La version David Martin est utilisée par l'auteur; nos liens renvoient vers la version Louis Segond)


Ces versets commencent par une des exhortations les plus nécessaires que nous puissions entendre, et qui est d’autant plus connue parmi les chrétiens que Saint Paul la cite dans son épître aux Hébreux, mais en y changeant quelque chose!

- Mon fils, dit Salomon, ne rebute point l’instruction de l’Éternel et ne perds point courage de ce qu’il te reprend; car l’Éternel reprend celui qu’il aime comme un père l’enfant qu’il chérit.

Vous avez oublié, dit Saint Paul, l’exhortation qui vous dit comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur et ne perds point courage lorsqu’il te reprend. Car le Seigneur châtie celui qu’il aime et il frappe de ses verges tous ceux qu’il reconnaît pour ses enfants.

D’après ce passage, on doit supposer que lorsque Salomon nous dit de ne pas rebuter l’instruction de l’Éternel, il s’agit ici, non pas des instructions de sa Parole, mais des choses qu’il veut nous enseigner par les afflictions de divers genres qu’il nous envoie.

Et d’un autre côté le mot d’instruction, employé dans les Proverbes, nous fait mieux comprendre la pensée de Saint Paul, lorsqu’il nous dit de ne pas mépriser le châtiment du Seigneur.

On croit, en effet, quelquefois que tout ce que Dieu nous demande dans la douleur, c’est de ne pas murmurer contre ses dispensations, et de nous y soumettre avec patience. Mais bien souvent ce ne serait pas entrer assez complètement dans les pensées de Dieu à notre égard.

C’est ce que nous voyons par la comparaison qu’emploie le Saint-Esprit. Lorsqu’un père punit son enfant, il ne suffit pas que l’enfant se soumette à la punition, mais il faut qu’il comprenne pour quelle faute elle lui est infligée, afin de se repentir de ses torts et de n’y pas retomber dans une occasion nouvelle; de même, puisque ce n’est pas volontiers que l’Éternel afflige et contriste les enfants des hommes, nous devons croire que lorsqu’il nous frappe, c’est qu’il veut nous faire reconnaître dans notre conduite ou dans nos sentiments quelque incrédulité ou quelque idolâtrie dont nous ne nous rendions pas compte.

Nous devons donc dans nos afflictions:

- Commencer par nous humilier sous la puissante main de Dieu

- et par rechercher consciencieusement sous quel rapport nous avons à réformer notre caractère et nos habitudes.

Nous aurons peut-être un peu de peine à découvrir quel est le péché particulier que Dieu veut déraciner en nous. Cependant, comme chaque chrétien a des misères qui lui sont propres, si nous sondons attentivement notre cœur en demandant à Dieu de nous éclairer par son Saint-Esprit, nous finirons par comprendre ses intentions à notre égard et par recevoir la leçon qu’il a voulu nous donner.

En même temps, la pensée de ce soin paternel que Dieu prend de notre âme, nous disposera à la résignation et à la confiance; de sorte que, tout en nous humiliant devant lui, nous serons bien éloignés de perdre courage de ce qu’il nous reprend.

C’est à quoi nous amène aussi la comparaison dont se sert le prophète.

Un enfant puni par son père ne s’imaginera pas que son père ne l’aime plus. Au contraire, sa conscience lui dira peut-être que c’est alors qu’il en reçoit la plus grande preuve d’affection.

Mais quand un enfant pourrait avoir la pensée qu’il n’est plus aimé d’un père qui le punit trop sévèrement, il n’en peut être de même pour le chrétien à l’égard de Celui dont les compassions sont immuables; et la conviction que l’Éternel reprend celui qu’il aime mêlera une véritable douceur aux amertumes de son épreuve.

Il s’attachera à prendre garde aux soulagements de détail et aux consolations de divers genres que son Père céleste lui envoie au milieu de sa douleur; et c’est ainsi qu’on a vu souvent des âmes fidèles avoir dans des temps de grande affliction on sentiment beaucoup plus intime et plus profond de l’amour de Dieu pour elles, que dans les moments de leur plus grande prospérité.

Mais pour éprouver de pareils sentiments, il faut être, en effet, des âmes fidèles.

Il faut avoir connu et avoir cru l’amour que Dieu a eu pour nous dans la rédemption, et être ainsi devenus ses enfants par la foi, comme le suppose Saint Paul dans le passage que nous avons rappelé.

C’est cette connaissance intime de notre misère naturelle et de notre salut en Jésus-Christ qui constitue la véritable sagesse; et en voyant les effets qu’elle produit sur les cœurs affligés, nous pourrions déjà nous écrier avec Salomon:

- Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse et l’homme qui avance dans l’intelligence!

- Elle est plus précieuse que les perles, et toutes les choses désirables ne la valent pas.

- Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers ne sont que prospérité.

Cependant la force et la consolation que la foi nous donne dans nos épreuves, ne sont pas encore ce qui constitue sa principale valeur; et il y a une incrédulité secrète à la faire envisager de cette manière.

Salomon nous dit qu'elle est L’ARBRE DE VIE pour ceux qui I'embrassent, et que tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux.

On voit par ce que l’Écriture nous dit de l’arbre de vie qu’il est un symbole de l’immortalité. Dieu l’avait placé au milieu du jardin d’Éden, lorsque l’homme, encore dans l’état d’innocence, était destiné à ne jamais mourir (Gen., Il, 9).

Puis après qu’Adam eût péché, Dieu le chassa du jardin d’Éden et dit: Il ne faut pas qu’il avance sa main, qu’il prenne de l’arbre de vie et qu’il en mange et qu’il vive à toujours.

Il plaça même des chérubins avec une lame d’épée de feu pour garder le chemin de l'arbre de vie (III, 22, 24).

Mais une fois que les fidèles, RACHETÉS par Jésus-Christ, ont recouvré les privilèges que le péché leur avait fait perdre, l’arbre de vie est placé de nouveau au milieu du séjour où ils doivent être éternellement heureux (Apoc., XXII, 2).

Nous voyons donc que SI LA FOI EST NÉCESSAIRE, c’est avant tout parce qu’elle est LE SEUL MOYEN d’être retirés de la condamnation que nous avons méritée, et de jouir de la présence de Dieu dans l’existence à venir.

Demandons-lui constamment de nous la donner, de nous la conserver et de la rendre vivante dans nos âmes. Alors, aussi dans nos épreuves d’ici-bas, nous ne rebuterons point l’instruction de l’Éternel et nous ne perdrons point courage de ce qu’il nous reprend, parce que nous nous souviendrons que l’Éternel reprend celui qu’il aime comme un père l’enfant qu’il chérit.


VERSETS 19-35.

(La version David Martin est utilisée par l'auteur ; nos liens vous renvoient vers la version Louis Segond)


Dans les huit premiers de ces versets, le prophète nous dépeint sous différentes images la sécurité et la paix que procure à une âme la connaissance des choses de Dieu.

Cette connaissance ne pourra jamais être complète; elle ne sera jamais non plus exempte de toute erreur. Mais il faut, du moins, que sur les points fondamentaux elle soit CONFORME À LA VÉRITÉ; et il faut aussi qu’elle soit assez vivante dans notre cœur pour déterminer notre conduite. Ce sont les deux idées que nous paraît renfermer cette parole: Garde la droite connaissance et la prudence.

Alors, continue Salomon, tu marcheras en assurance par ton chemin et ton pied ne heurtera point, etc.

Ces promesses et celles qui les suivent signifient que lorsque les vérités divines sont bien devenues la vie de notre âme, nous n’avons pas d’incertitude sur la conduite que nous devons tenir.

NOTRE SEUL DÉSIR ÉTANT D’OBÉIR À LA VOLONTÉ DE DIEU, il nous fait connaître cette volonté, soit par sa Parole, soit par les circonstances dans lesquelles il nous place; et tant que nous sommes fidèles à consulter ainsi la voix de son Esprit dans notre conscience, nous ne risquons pas de faire des démarches qui nous occasionneraient ensuite de véritables regrets.

Peut-être la manière dont nous agirons nous attirera-t-elle d’abord la désapprobation des personnes qui nous entourent ou nous causera-t-elle quelque autre genre de chagrin.

Mais nous serons consolés par le sentiment de l’approbation de Dieu, et il arrivera un moment où nous verrons combien les conséquences de notre conduite ont été salutaires pour nous-mêmes ou pour les autres.

Même avant cette manifestation, notre sommeil sera doux et nous ne craindrons point la frayeur soudaine. L’ÉTERNEL SERA NOTRE ESPÉRANCE; et au milieu des plus grands dangers, nous serons persuadés qu’il ne peut nous arriver aucun mal que Dieu ne l’aie permis pour le vrai bien de nos âmes.

Pour que cette confiance puisse être affermie, il ne suffit pas que nous ayons des sentiments de foi et de piété à l’égard de Dieu.

IL FAUT QUE NOUS CHERCHIONS À CONFORMER NOTRE CONDUITE AUX PRÉCEPTES DE SA PAROLE, et qu’en particulier nous agissions à l’égard de notre prochain selon toutes les règles de la justice et de la charité.

Nous trouvons quelques-unes de ces règles dans les versets qui suivent:

- Ne retiens pas le bien à ceux auxquels il appartient; encore qu’il fût en ta puissance de le faire.

- Ne dis point à ton prochain: Va et reviens et je te le donnerai demain, quand tu l’as par devers toi, etc.

Peut-être quelques personnes manquent-elles souvent, sans y prendre garde, au premier de ces préceptes.

Elles seraient incapables de s’emparer d’un bien qui ne leur appartient pas, ou de retenir injustement celui qu’on leur aurait confié.

- Mais elles ne pensent pas que lorsqu’elles tardent à s’acquitter d’une dette ou à payer, soit le salaire de leurs ouvriers, soit le prix de ce qu’elles achètent, elles retiennent véritablement le bien à ceux auxquels il appartient, et peuvent ainsi leur faire un tort immense, quelquefois même irréparable.

Pour éviter de commettre cette injustice, il faut non seulement avoir de la ponctualité dans ses affaires, mais encore prendre soin de régler ses dépenses sur ses revenus, de manière à ne jamais risquer de se trouver hors d’état de remplir les engagements qu’on a pu prendre.

Une exhortation non moins nécessaire peut-être à beaucoup de chrétiens, c’est celle de mettre de la promptitude dans les secours que nous sommes disposés à accorder.

Nous ne savons pas ce qu’un retard de quelques jours ou même de quelques heures peut occasionner de souffrances à des malheureux exposés, eux et leur famille, à toutes les privations de la misère.

Nous ne pensons pas combien leur cœur peut être ulcéré en nous voyant refuser, pour quelque motif frivole, d’écouter immédiatement leurs plaintes et de soulager leurs maux. Qui sait même dans combien d’occasions ces mouvements d’irritation ont pu être la cause de quelque crime!

Ce n’est pas uniquement lorsqu’il s’agit de besoins à soulager que nous devrions être attentifs à ménager scrupuleusement le temps des personnes avec qui nous avons à faire. Le temps, dont trop souvent nous ne savons pas apprécier la valeur, en a une inestimable pour les hommes qui savent l’employer utilement. On comprend, en particulier, combien la perte du temps est une perte réelle pour ceux qui subviennent par leur travail aux besoins de leur existence. Les personnes qui les emploient manquent donc à la charité toutes les fois qu’elles leur disent: Va et reviens, et je te parlerai demain, tandis qu’en se dérangeant un peu elles pourraient les recevoir au moment même.

C’est à cause de LA BÉNÉDICTION PROMISE À CEUX QUI OBÉISSENT À DIEU que le prophète nous engage à remplir nos différents devoirs, soit envers Dieu lui-même, soit envers les hommes.

- Celui qui va de travers, nous dit-il, est en abomination à l'Éternel; mais son secret est avec ceux qui sont droits.

- La malédiction de l’Éternel est dans la maison du méchant; mais il bénit la demeure des justes.

- S’il se moque des moqueurs, aussi il fait grâce aux débonnaires.

La débonnaireté consiste dans l’union de l’humilité et de la charité.

C’est une disposition éminemment évangélique; car nous ne la possédons que lorsque, connaissant combien Dieu nous a pardonné, nous voulons, à notre tour, user de support et de bonté à l’égard de nos semblables.

Nous devons donc demander à Dieu de nous accorder cette disposition précieuse, en augmentant et en fortifiant notre foi. Alors nous serons de ces sages qui hériteront la gloire; non pas la gloire de ce monde, mais la gloire qui vient de Dieu et qui doit être dans le monde à venir le partage éternel de ses rachetés.



 

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