Peter Lee
Extrait de deux articles de la Foi Apostolique publiés à la fin des années 1950:
Lorsque le Créateur Tout-Puissant a créé «une seule sorte de chair des hommes» (1 Corinthiens 15:39), il les a tous créés avec le même désir spirituel et le même besoin spirituel: la délivrance de l’esclavage du péché et des habitudes pécheresses.
En 1862, Peter Lee est né en Chine, de générations d’adorateurs d’idoles, et lui aussi a grandi en adorant les idoles. À l’âge de trente et un ans, il a dit adieu à sa femme et à ses enfants, et les a laissés avec sa mère en Chine, pour partir en Australie chercher fortune. Pendant dix ans, il a tenu un restaurant là-bas, puis est retourné en Chine.
La même année, il a décidé de voyager à nouveau et est venu à Portland, dans l’Oregon, où il est devenu le propriétaire du restaurant Shanghai, qui était populaire auprès des journalistes.
Après un certain temps, il est devenu membre d’une mission chinoise et a abandonné son culte des idoles. Il pensait que cela faisait de lui un chrétien, mais le Seigneur lui parla en disant: «Hypocrite! Hypocrite!» Il fut étonné et comprit qu’il devait chercher le Seigneur pour un véritable salut.
En 1913, il fut invité à assister à une réunion de la Foi Apostolique et pria. Dieu lui donna une véritable connaissance du salut. Il écrivit alors à sa femme pour lui raconter le grand changement qui s’était produit dans son cœur et lui demanda pardon pour son traitement cruel à son égard. Finalement, elle aussi devint chrétienne.
Il a essayé de faire venir sa famille à Portland, mais c’était un effort vain et sa femme et deux de ses filles sont mortes en Chine. En 1948, la fille restante et son mari ont déménagé à New York. À la mort de son mari, la fille a reçu une lettre disant que son père âgé désirait la voir et avait prié pour que Jésus vienne dans son cœur. Elle a accepté de visiter Portland.
L’avion transportant la fille de frère Peter a atterri à Portland très tôt un matin, et après qu’elle se soit un peu reposée, elle a rencontré son père à l’église. À la fin du service, ils ont tous deux marché dans l’allée et se sont agenouillés ensemble devant l’autel. C’est là qu’elle a trouvé le salut. Maintenant, ils vivent tous les deux à Portland ensemble, adorant le Dieu qui a lavé leurs péchés.
La fille parle très peu anglais, mais lit sa Bible en chinois et exprime son amour pour Jésus et sa joie de pouvoir aller à l’église avec son père. À 97 ans, frère Peter aime toujours raconter ce que Dieu a fait pour lui. Voici son témoignage dans ses propres mots:
«Je loue Dieu pour le merveilleux Évangile. Dieu a parlé à mon cœur: «Hypocrite! Hypocrite!»
Je ne sais pas ce qui se passe. La Bible est dans ma poche. Que dois-je faire? Aller dans ma chambre, m’agenouiller sur mes deux genoux, ouvrir ma Bible, lire Nicodème, viens à Jésus de nuit. Jésus dit à Nicodème: «Tu dois naître de nouveau.» J’ai dit à Dieu: «Comment naître de nouveau?» J’ai dit: «Oh, Seigneur, aide-moi!» Il m’a dit: «Va à la Mission de la Foi Apostolique à Burnside.» J’ai entendu un frère témoigner là-bas à plusieurs reprises, mais j’ai dit: «Je n’y crois pas.»
«Puis un frère m’a parlé. Il m’a dit: «Viens dans la salle de mission et tu verras. Agenouille-toi, et quand Dieu enlèvera tes péchés, tu le sauras.»
«Dimanche soir suivant, je viens au Hall, je m’agenouille et je dis: «Cher Père, tu sauves mon âme et tu enlèves mes péchés.» Je comprends! Je le sais! Dieu enlève mes péchés et je le sais. Je dis: «Gloire à Dieu, Jésus-Christ m’appelle à venir ici.» Dieu m’appelle. Dieu m’aime. En quelques minutes, Dieu entre dans mon cœur, efface tous mes péchés.
«Que fais-je? Je rentre chez moi dans ma chambre. Du gin chinois dans ma chambre. Je le jette! Dieu a nettoyé mon cœur, je n’y touche plus jamais. Je L’ai trouvé. Il m’a appelé.
«Ma femme est malade en Chine, elle est atteinte de tuberculose, elle a du sang dans la bouche. J’achète un mouchoir et je l’emmène sur l’estrade. Ces ministres prient. J’envoie un mouchoir à ma femme. Mon fils écrit et dit: «Maman est guérie.» Gloire à Dieu! Je suis si content que les gens aient prié pour moi.»
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