Katherine Friesen

J’apprécie la miséricorde de Dieu envers moi. J’ai grandi dans un foyer très pécheur, je ne savais rien du salut, je ne savais pas que Dieu pouvait nous sauver de nos péchés. Ma mère est morte quand j’étais petite et mon père était tout sauf chrétien.

Nous vivions dans une prairie au Canada et nous n’allions jamais à l’école du dimanche ni à l’église. Pourtant, je savais d’une certaine manière qu’il y avait un Dieu et j’étais convaincue de mes péchés. Je connaissais aussi le Paradis et l’Enfer. J’ai toujours voulu être chrétienne, mais je ne savais pas comment.

Je me demandais: «Où est Dieu? Comment puis-je le trouver? Comment peut-il répondre à mes prières?»

J’ai épousé un homme d’une église orthodoxe, dont le père et le beau-frère étaient ministres. Pourtant, personne ne pouvait me dire comment arrêter de pécher.

Je me suis procuré une Bible et, en la lisant, j’ai trouvé de nombreux versets similaires à 1 Jean 3:9: «Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché…» Je voulais savoir comment on pouvait naître de nouveau et cesser de commettre des péchés, mais personne ne pouvait me donner la réponse, donc je me suis sentie très découragée.

Une nuit, alors que mon mari travaillait loin de la maison et que je devais sortir pour faire les corvées à la ferme, il m’a semblé que les étoiles étaient basses. J’ai juste levé les yeux vers les étoiles et j’ai dit: «S’il y a un Dieu, je me demande s’il est parmi ces étoiles.» Puis j’ai crié à Dieu en disant: «Oh Seigneur, conduis-moi vers quelqu’un qui peut me montrer le chemin du Ciel!»

Quelques années plus tard, mon mari est rentré à la maison un jour et m’a dit: «Vendons tout et allons vivre en Californie.» J’ai répondu: «Ça me convient. Peut-être que je trouverai une église où se trouve le peuple de Dieu.» Cela ne l’intéressait pas, il voulait juste fuir le froid. Je n’ai rien dit de plus, mais un tel espoir a envahi mon cœur! Peut-être que je trouverais quelqu’un qui pourrait m’expliquer comment naître de nouveau.

En route vers la Californie, nous nous sommes arrêtés à Dallas, dans l’Oregon, et avons décidé de nous y installer. Un homme âgé passait devant notre maison chaque matin lors de sa promenade. Il m’a dit qu’il allait à l’Église de la Foi Apostolique où ils priaient pour les malades, et que Dieu l’avait guéri du cancer.

J’avais lu de telles choses dans la Bible. J’avais même demandé à mon mari et à son frère pourquoi les membres de leur église ne priaient pas pour les malades. Il semblait maintenant que Dieu avait entendu ma question et envoyé un message directement du ciel. Je suis allée à la petite église de la Foi Apostolique et j’ai entendu des témoignages de personnes qui étaient nées de nouveau et savaient qu’elles étaient en règle avec Dieu. Un dimanche matin, quelqu’un m’a demandé si je voulais aller à l’autel. Je ne savais pas ce qu’ils voulaient dire. Je n’avais jamais entendu parler de cela. Je n’ai pas été sauvée ce matin-là, mais le lendemain, je me suis levée et j’ai dit: «Si seulement je pouvais avoir cette paix dont ils parlaient!» À ce moment-là, Dieu a déposé sa paix dans mon cœur et m’a libérée.

Quand j’ai été sauvée, ma fille aînée, qui avait quatre ans à l’époque, s’est procurée de la strychnine et l’a bue. Quand je l’ai trouvée, mon cœur s’est serré. Je ne savais pas quoi faire et je me suis sentie impuissante. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai portée dans la maison, je l’ai placée sur un lit et j’ai commencé à prier.

J’ai dit au Seigneur: «Cet enfant est à toi, et tu as dit que si nous buvons quelque chose de mortel, cela ne nous fera pas de mal.» J’ai également dit: «Tu as guéri les malades et ressuscité les morts quand tu étais ici sur terre. Tu peux aussi guérir cet enfant.» Elle s’est endormie et sa respiration était normale. Elle a dormi environ trois heures et quand elle s’est réveillée, elle a dit: «Maman, j’ai faim.» Je lui ai donné quelque chose à manger et elle est descendue et est allée jouer dehors. Ce poison n’a eu aucun effet sur elle. Elle n’a même pas vomi. Quand j’en ai parlé à une amie, elle m’a dit: «Si Dieu ne s’était pas engagé, tu aurais été arrêtée.» Je suis reconnaissante que lorsque nous venons à Dieu avec foi, en croyant en Ses promesses, Il entende et répond.

Il y a quelques années, il me semblait que je n’avais pas eu d’épreuves difficiles depuis longtemps. J’ai pensé à cet incident et je me suis demandé si Dieu travaillait toujours de cette façon. Peu de temps après, un homme est venu frapper à ma porte de l’entreprise où travaillait l’un de mes fils et m’a dit: «Peter est blessé. Un arbre est tombé sur lui.» J’ai demandé: «À quel point est-il blessé?» Il répondit: «Nous avons envoyé une ambulance, mais nous ne pensons pas qu’il vivra assez longtemps pour arriver à l’hôpital.» Quand je suis arrivé auprès de lui, je ne voyais pas comment il pourrait survivre. Le médecin a dit qu’il ne sentait aucun pouls. Mais j’avais téléphoné à plusieurs de nos églises et demandé la prière, et le Seigneur répondait. Vers dix heures du soir, Dieu l’a guéri. Tous les os se sont remis en place.

Plus tard, le médecin m’a montré les radiographies. Huit côtes avaient été cassées, dont deux arrachées de la colonne vertébrale. Son dos était cassé en trois endroits. Sa rate était rompue et son corps se remplissait de liquide.

Le médecin a dit qu’il était dans un tel état qu’on ne pouvait rien faire pour lui, mais le Seigneur l’a guéri. Deux mois plus tard, il était de retour dans les bois pour abattre des arbres. Il n’a même pas eu besoin de demander un travail facile. Et il a continué à travailler jusqu’à ce jour.

Mon mari n’a choisi de me suivre dans l’Évangile que cinq semaines avant sa mort. Il était sur son lit de mort et deux ministres sont venus prier avec lui. Lorsqu’ils sont entrés dans la pièce, il a dit qu’il ne voulait pas prier. Ils ont quand même commencé à prier et bientôt, il s’est mis à pleurer. Dieu l’a sauvé et il est sorti de ce monde avec une victoire glorieuse.

Je suis dans l’Évangile depuis soixante ans – je viens de fêter mon quatre-vingt-onzième anniversaire – et je peux toujours dire que Jésus est un merveilleux Sauveur.

* * *

Katherine Friesen était connue pour être une fervente guerrière de prière qui a vu de nombreuses réponses miraculeuses à ses prières.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »