Harold Northup

J’étais un bûcheron ivre quand je suis entré dans une église de la Foi Apostolique avec ma mère en 1939. Elle pensait que j’étais trop mal pour que le Seigneur fasse quoi que ce soit pour moi. Dans le camp de bûcherons, je menais la pire des vies. La boisson était tout ce qui m’importait. J’étais un menteur et un voleur – j’allais même jusqu’à voler mon meilleur ami. Il semblait que je ne pouvais rien faire de mal dans le péché.

J’étais malheureux dans la vie que je menais. Mon cœur était plein de péché et de chagrin. J’étais découragé et au plus profond du désespoir. Mais dans l’heure la plus sombre de ma vie, quelqu’un m’a invité à un service religieux.

Alors que j’étais assis dans la réunion, j’ai entendu la musique sacrée et la Parole de Dieu. Oh, comme ces témoignages me semblaient bons! J’ai entendu des choses étonnantes – que Dieu a répondu aux prières, délivré les hommes du péché et donné la vraie paix. Tout cela m’a marqué. J’étais allé dans de nombreuses églises différentes, mais je n’avais jamais rien entendu de tel auparavant. C'était un vrai message pour moi. Les larmes ont commencé à couler lorsque j'ai réalisé qu'il y avait vraiment un Dieu au paradis et qu'Il m'aimait aussi.

Après le service, je me suis avancé et je suis tombé devant l’autel de prière. J’ai commencé à déverser mon cœur sur le Seigneur. Je ne savais rien du salut, alors j’ai simplement demandé miséricorde. J’ai dit: «Seigneur, veux-tu me pardonner pour la vie terrible que j’ai vécue?» En priant, j’ai donné ma vie sans réserve à Dieu, et quelque chose s’est produit. Les cieux se sont ouverts et l’amour de Dieu a rempli mon âme. Lorsque cet amour est entré, le vieux diable a dû se déchaîner. Dieu a rempli mon cœur de plus de joie et de bonheur que je n’aurais jamais cru que le cœur humain pouvait contenir. Il m’a donné la paix que j’avais recherchée. Elle est venue directement du ciel et a changé tout le cours de ma vie. J’ai perdu tous mes péchés sur-le-champ.

Je suis rentré chez moi au camp de bûcherons en chantant les louanges de Dieu. J’ai nettoyé le tabac et le whisky de ma maison; le désir de telles choses avait disparu. Lorsque je me suis réveillé le lendemain matin, cette merveilleuse paix était toujours là, et j’ai pu aller travailler parmi les bûcherons et vivre pour Dieu.

Le premier jour, j’ai ressorti ma Bible toute neuve et couverte de poussière et j’ai commencé à la lire. J’ai réalisé que je devais faire restitution pour les nombreuses choses que j’avais volées. J’ai commencé à faire restitution et à rembourser mes dettes. Je suis allé voir un homme qui aurait pu me jeter en prison. Quand je lui ai avoué mes péchés, il n’a pas su quoi dire alors il est sorti dans son jardin et m’a cueilli un bouquet de roses. J’ai payé un autre homme pour une vache que je lui avais volée. Il a trouvé ça merveilleux.

Dans le camp de bûcherons, j’ai travaillé sur les engins de levage et j’ai aussi conduit un bulldozer. J’ai vu le Seigneur me protéger dans un incident effrayant après l’autre. Une fois, je construisais une route et je poussais des pierres par-dessus une falaise d’une centaine de pieds. J’ai reculé à un moment donné et j’ai vu la route où je venais de me trouver s’effondrer et dévaler la colline. Plus d’une fois, j’ai failli être enseveli par une avalanche. Une fois, je tirais une bûche quand elle s’est coincée. Alors que je m’efforçais de le dégager, un énorme sapin est tombé juste là où j’aurais dû me trouver. Une autre fois, j’ai été accroché devant et derrière par une pince de soixante livres. Dieu a desserré cette pince, sinon j’aurais été déchiré d’un bout à l’autre. Comment j’ai été épargné est un mystère pour beaucoup. Deux fois, j’ai été passager dans une voiture qui a fait des tonneaux, mais les deux fois je suis sorti sans encombre. Le Seigneur a eu sa main sur ma vie. Je suis reconnaissant qu’il me guide à travers les tempêtes.

Je suis également reconnaissant que Dieu entende et réponde aux prières. En 1972, j’ai eu une grave crise cardiaque. J’avais travaillé dur toute la journée pour emballer des bardeaux. Quand je suis rentré chez moi à la pension, le médecin a été appelé. Dès qu’il m’a examiné, il a envoyé une ambulance. J’ai passé trois jours aux soins intensifs. Puis pendant deux semaines, je suis resté allongé sur le dos à l’hôpital, incapable même de lever la main. Je n’avais aucune peur dans mon cœur, cependant. J’ai dit au médecin qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour moi, parce que j’avais fait la paix avec Dieu. Il a fait remarquer: «Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent dire ça.» En me regardant me rétablir de jour en jour, il a dit: «C’est incroyable la rapidité avec laquelle vous vous en sortez.» Cela a été pour moi une révélation sur la façon dont Dieu prend soin d’une personne.

En 1980, j’ai eu un accident vasculaire cérébral qui était bien pire que la crise cardiaque. C’était si grave que je ne pouvais pas tenir une conversation avec qui que ce soit. J’ai dû rester allongé la majeure partie de la journée. Lorsque le médecin m’a examiné, il m’a dit que les artères de mon cou étaient bouchées et qu’il allait devoir m’opérer. J’ai dit: «Docteur, je vais faire confiance au Seigneur.»

Il a dit que je vivrais peut-être trois mois, puis il est parti de son côté et j’ai suivi le mien. Je pense que je m’en suis plutôt bien sortie. J’ai pris la route de Port Angeles, Washington, à Portland, Oregon, ce matin. J’ai hâte de rencontrer Jésus un jour pour le remercier de veiller sur moi.

Quelle émotion de servir le Seigneur et d’avoir l’espoir de l’éternité. Cela vaut tout. Rien ne me plaît plus que de faire du paradis ma demeure.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »