Elsie Dorr
Je loue Dieu pour ce merveilleux Évangile. Et je le loue pour la puissance du Sang de Jésus pour sauver. J’ai essayé le spiritualisme, le socialisme, la science chrétienne, la science mentale, la théosophie et la nouvelle pensée – tout pour trouver une issue au péché, mais au lieu de m’en sortir, ces choses m’ont entraînée de plus en plus profondément dans le péché.
J’ai été spiritualiste (spirite) pendant trente ans et socialiste pendant vingt ans. J’étais si loin de Dieu que je ne croyais plus en Dieu. Puis, en 1911, des personnes de la Foi Apostolique sont venues dans ma ville natale de Tumwater, Washington, pour tenir des réunions sous tente. J’y suis allée avec l’intention de convertir les prédicateurs au spiritualisme; je pensais en savoir plus qu’eux sur l’au-delà.
Au cours de la réunion, j’ai entendu que nous pouvions vivre sans péché et que nous pouvions savoir que nous étions sauvés. Je n’avais jamais entendu cela auparavant. Dans le spiritualisme, nous croyions que nous pouvions vivre dans toutes sortes de péchés et ensuite progresser vers une sphère supérieure après la mort.
Quand j’ai essayé de parler aux ministres après la réunion, ils m’ont demandé de me mettre à genoux et de les laisser prier pour moi. Jusqu’à cette nuit-là, je n’avais ressenti aucune condamnation dans mon cœur, mais quand je me suis mis à genoux, le Seigneur m’a montré où j’étais spirituellement. Soudain, je me suis retrouvé suspendu au-dessus d’un gouffre sans fond de noirceur, tout mon poids reposant sur le bout de mes doigts. Alors que je commençais à glisser, j’ai entendu une Voix dire: «Lequel choisiras-tu: ceci ou Jésus?» J’ai dit: «Je prendrai Jésus.» Puis j’ai confessé mes péchés en disant: «Dieu, sois miséricordieux envers moi, un pécheur.» En un instant, Dieu a lavé tous mes péchés. Il m’a soulevé de ce gouffre et a posé mes pieds sur le Rocher solide, Jésus-Christ. Quand je me suis relevé, j’ai su qu’un changement avait eu lieu.
Je savais que j’étais sauvée, et oh, comme j’ai loué le Seigneur tout le reste de la nuit. Au matin, tout semblait nouveau; le soleil brillait plus fort et les feuilles étaient plus vertes. C’était merveilleux. Finis les danses, les jeux de cartes, les bijoux, les loges et les livres pécheurs.
Mes amis spiritualistes riaient et ricanaient, mais je ne m’en souciais pas. Le salut était ce à quoi j’aspirais depuis toujours. J’avais cherché refuge dans le spiritualisme, mais je n’y avais trouvé ni paix ni réconfort, ni réponse à mes prières. Maintenant, je me réfugie dans le Sang de Jésus. Chaque fois que je suis malade, je me tourne vers Dieu, et Il ne m’a jamais déçu.
Je loue Dieu pour le pouvoir sanctifiant du Sang. Il m’a sanctifié par la deuxième œuvre de grâce, et elle était certainement définitive. Je remercie également Dieu pour le baptême du Saint-Esprit et le feu qui me donnent la puissance de raconter l’histoire de Jésus. Je recommande certainement cet Évangile.
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