Ernest Landers

En 1924, j’étais en route pour la Californie quand je me suis arrêté à Portland, dans l’Oregon, pour un jour ou deux de repos. Pendant ce temps, le Seigneur m’a permis d’entrer en contact avec les gens de la Foi Apostolique. Je me trouvais au coin de la 6e rue et de Washington quand une grosse voiture ressemblant à un camion est arrivée. Certains membres de la Foi Apostolique sont sortis et ont commencé à tenir une réunion dans la rue. Je ne crois pas que je les aurais écoutés si je n’avais pas déjà été là, mais ce qu’ils ont dit m’a intéressé. Ils ont témoigné de la façon dont le Seigneur avait sauvé leur âme et guéri leur corps.

L’ivrogne, le toxicomane et l’homme moral avaient tous le même témoignage de salut et de délivrance. Ce genre de puissance dans l’Évangile a été une révélation pour mon âme. Je n’avais jamais rien entendu de tel.

Certains hommes ont dit que le Seigneur avait guéri leur corps de maladies incurables. J’ai trouvé cela remarquable. J'ai décidé de me renseigner, car j'étais atteint de tuberculose, une terrible maladie maligne des poumons, et je n'arrivais pas à trouver de remède pour la guérir. Ma mère et mon frère étaient morts de la même maladie, et les médecins avaient abandonné tout espoir de me soigner.

J’avais été élevé avec soin dans une bonne famille en Allemagne, mais je n’avais jamais entendu parler de personnes guéries par le Seigneur. Mes parents étaient des membres fiers et obstinés de la foi luthérienne. Nous allions à l’église, à l’école du dimanche et aux enseignements bibliques, mais la guérison divine n’était pas prêchée. Le mot «salut» était mentionné dans notre église, mais j’avais l’impression que c’était juste un autre mot pour désigner la religion.

Bien que j’aie été instruit et éduqué dans la discipline la plus stricte de la doctrine luthérienne et de la croyance chrétienne fondamentale, mes parents n’ont pas réussi à m’enseigner la voie du salut. Je pouvais passer pour un bon garçon chrétien, et plus tard être considéré comme un jeune homme bien et poli, mais je n’étais pas chrétien. Je ne faisais de mal à personne ni ne trompais personne, et je menais une vie pure et morale, mais je n’avais pas Jésus dans mon cœur.

Mon père était le cadre supérieur d’une entreprise de fabrication de chaussures, j’ai donc reçu une bonne éducation. Je suis parti à l’école et à mon retour, j’étais un incroyant convaincu. Je ne croyais plus à la naissance virginale ni à la divinité du Christ. Le diable m’avait volé la foi. Au lieu de cela, je m’étais tourné vers la religion de l’esprit. J’avais beaucoup d’absurdités dans la tête, mais aucune réalité – juste des faux-semblants.

C’est dans cet état déplorable que je suis arrivé à ma première réunion de Foi Apostolique un dimanche soir. La congrégation avait déjà commencé à chanter et j’étais impressionné par la musique. J’ai suivi la réunion avec intérêt. À la fin, j’ai fait un effort pour aller vers l’autel, mais les gens étaient à genoux partout et il n’y avait plus de place pour un autre. À peu près à mi-chemin de l’allée, quelqu’un a placé une chaise devant moi et m’a demandé si je voulais m’agenouiller et prier. J’ai plié mes genoux récalcitrants et j’ai crié pour demander miséricorde.

J’ai tout oublié de ma maladie, de mon corps faible et émacié; mon seul souci était mon âme. J’ai prié avec ferveur pour abandonner ma rébellion et mon incrédulité, et le Seigneur est venu et m’a sauvé et a apporté un réel changement dans ma vie. Ensuite, les dirigeants de l’église ont prié pour moi, car je n’avais que la peau et les os. Le lendemain matin, j’ai découvert que le Seigneur m’avait guéri de cette terrible maladie, la tuberculose.

C'était il y a vingt-cinq ans, et je suis toujours sous le Sang et j'ai la victoire aujourd'hui. Dieu m'a guéri à de nombreuses reprises depuis lors, et Il m'a sanctifié et rempli du Saint-Esprit. Il ne m'a jamais déçu. Je loue le Seigneur pour ce merveilleux Évangile d'autrefois.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »