Fred Lippert

Dieu a été miséricordieux envers moi et m’a montré la lumière de l’Évangile après que j’aie été têtu pendant environ dix-sept ans. J’ai été élevé dans cet Évangile, mais j’étais toujours en marge. J’ai entendu la Parole se répandre sur le terrain de camping; je me souviens de Florence Crawford, la fondatrice de cette œuvre, marchant vers sa place sur la plate-forme avec une Bible sous le bras; et j’ai vu qu’il y avait de la paix et de la victoire dans cet Évangile, mais j’avais mes propres normes.

Je ne voulais pas de la voie biblique, car je la trouvais trop stricte. Je ne pensais pas pouvoir la suivre; je ne pensais pas pouvoir vivre sans péché. Je me demandais toujours dans mon cœur si Dieu pouvait faire cela pour moi. J’ai trébuché sur ce point.

Je savais que la condamnation de Dieu reposait sur le péché, alors je me suis efforcé de toutes mes forces de vivre correctement. J’étais un pur moraliste et je ne pouvais pas apprécier la religion d’autrefois dans cet état. J’avais toujours peur dans mon cœur de savoir si j’irais au paradis ou si j’en serais abandonné. Dieu a cependant été fidèle, me montrant à maintes reprises où je me situais à ses yeux.

Finalement, Dieu m'a montré qu'il était possible de vivre pour Lui. Il me suffisait d'être honnête et de m'abandonner à Lui. Quand j'ai fait cela, c'était si facile. Je me suis demandé pourquoi je ne l'avais pas fait plus tôt.  

C’est un dimanche matin que je me suis mis à genoux devant l’autel. Quand j’ai imploré Dieu pour qu’Il me fasse miséricorde, Il m’a fait miséricorde. Mon attitude moralisatrice s’est dissipée et la paix de Dieu est entrée dans mon cœur. Dieu a changé ma vie, il m’a fait changer d’avis. Il m’a rendu capable de vivre comme Il le voulait. Il a rendu cela réel. Je l’avais et je le savais.

Dieu m’a gardé dans l’armée. Je n’ai jamais eu à aller outre-mer, mais dans la caserne, j’ai tout vu. La main de Dieu m’a gardé chaque jour, à chaque instant. Je n’ai pas reculé d’un pas par rapport à ce que je savais que Dieu avait mis dans mon cœur. Un jour, alors que j’attendais dans le mess l’appel pour m’asseoir, le sergent du mess a demandé à un volontaire de dire le bénédicité. C’était une occasion trop belle pour la rater, alors j’ai rapidement levé la main. J’ai eu le privilège de dire le bénédicité pour toute la compagnie qui s’était réunie pour le dîner de Noël. Il semble que peu importe la rudesse de la foule, Dieu a toujours un moyen de faire briller Sa Lumière.

Dieu m’a gardé et Il m’a donné la victoire, la paix, la joie et le bonheur. Je Le loue pour la religion d’autrefois.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »