Charles Isaacs

Je suis né et j'ai grandi en Syrie. J'ai été élevé dans l'Église grecque orthodoxe. J'allais chez le prêtre pour confesser mes péchés, mais je ne savais pas vraiment ce qu'était le péché.

Dieu savait que mon cœur était affamé et honnête. Un jour, un homme a lu Matthieu 23:9 et 10: «Et n’appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Et ne vous faites pas appeler maîtres, car un seul est votre Maître, le Christ.» J’ai dit à cet homme que je n’appellerais plus jamais le prêtre «Père».

Le prêtre a dit à mon père que j’étais une brebis perdue, alors j’ai commencé à fréquenter l’Église presbytérienne. Quand mon père l’a découvert, il m’a mis à la porte de la maison. Pendant quatre jours et quatre nuits, j’ai dormi dans un champ sans rien à manger. Je n’avais personne pour m’aider, car ma mère était morte. J’ai prié: «Seigneur, emmène-moi pour trouver un peuple avec qui je pourrai te servir le reste de mes jours.» Dieu a plus tard exaucé cette prière.

Mon père m’a laissé rentrer à la maison et je lui ai dit que Dieu allait m’emmener. Mon père m’a répondu que je ne m’enfuirais jamais de ses mains. Quelques mois plus tard, un homme m’a proposé un billet pour les États-Unis sans exiger de garantie écrite. J’ai accepté.

Pendant que je vivais aux États-Unis, Dieu m’a donné une bonne santé, ce qui m’a permis de travailler dur et de rembourser à cet homme le double du prix du billet. J’étais venu pour trouver le peuple de Dieu. J’ai fréquenté et rejoint de nombreuses églises, mais je n’ai jamais trouvé de satisfaction à la faim qui habitait mon cœur. Un jour, ma femme était très malade, et lorsque je l’ai emmenée chez le médecin, on m’a dit qu’elle avait besoin d’une opération. Cela m’a presque brisé le cœur, car j’avais six enfants et, en tant qu’homme qui travaille, je n’avais aucun moyen de m’occuper d’eux.

Je pensais être chrétien, même si j’étais esclave du tabac. Un jour, j’ai parcouru dix pâtés de maisons pour acheter du tabac. Puis j’ai entendu une voix du ciel me dire: «À quoi sert ce poison?» Je savais que c’était la voix de Dieu. J’ai pris le paquet de tabac et je l’ai jeté de l’autre côté de la rue en disant à Dieu de ne plus jamais me laisser voir ce truc. J’ai été profondément convaincu de mes péchés et je ne savais pas quoi faire.

Un dimanche matin, alors que je dormais seul dans ma chambre, Dieu m’a parlé trois fois. Je n’ai su qu’à la troisième fois que c’était Dieu qui me parlait. Il m’a dit d’aller à l’Église de la Foi Apostolique et qu’ils me diraient quoi faire. J’ai répondu: «Oui, j’irai.» Après cela, je n’ai pas pu dormir. Quand ma femme s’est réveillée, elle m’a trouvé habillé et prêt à aller à l’église. Elle voulait savoir ce qui m’était arrivé. Je lui ai dit que Dieu voulait que j’aille à l’Église de la Foi Apostolique. Elle ne croyait pas que Dieu m’avait parlé, alors elle a envoyé deux de ses enfants avec moi pour voir où j’allais.

J’ai pris les enfants avec moi et après le service religieux, je me suis assis à ma place. J’étais sous le coup de la conviction et le cœur brisé. Je ne pouvais pas bouger de mon siège, ni parler ni regarder qui que ce soit. Un homme s’est approché de moi et m’a dit: «Frère, qu’est-ce qui ne va pas chez toi, assis ici tout seul?» J’ai répondu: «Dieu m’a parlé et je ne sais pas quoi faire.» Il m’a assuré: «Frère, Dieu t’aime. Demande-lui et il te sauvera.»

C’était la première fois que je me voyais comme un pécheur devant Dieu. J’ai dit: «Dieu, je crois, mais je ne peux pas vivre une vie chrétienne. Si seulement Tu me donnes une base pour vivre une vie chrétienne, je Te donnerai ma vie, tout ce que j’ai.» À ce moment précis, Dieu m’a sauvé. J’ai su que j’étais sauvé. Je n’avais jamais été aussi heureux de toute ma vie. Mes enfants voulaient que je rentre à la maison, mais je leur ai dit «Non», parce que j’avais trouvé le peuple de Dieu. Je les ai renvoyés chez eux, mais je suis resté à l’église toute la journée.

Le dimanche suivant, ma femme m’a accompagné. Dieu l’a sauvée et guérie, de sorte qu’elle n’a pas eu besoin d’opération. Pendant les trente-cinq années qui ont suivi, elle a élevé nos six enfants sans une seule goutte de médicament. Depuis, Dieu l’a appelée à la maison de la gloire.

Après avoir été sauvé, Dieu m’a montré comment faire restitution, et lorsque j’ai purifié ma vie, Il m’a sanctifié. Lorsque j’ai consacré ma vie plus profondément à Lui, Il m’a baptisé du Saint-Esprit et de feu.

J’ai encore l’amour de Dieu dans mon cœur aujourd’hui.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »