Virginia Mosee
Mes parents sont nés et ont grandi en Terre Sainte, et ma mère m’a raconté que lorsqu’elle n’était qu’une jeune fille, elle leva les yeux vers le ciel du Liban et pria pour que Dieu la guide sur le droit chemin, afin qu’elle puisse avoir un foyer chrétien. Dieu a commencé à répondre à sa prière lorsqu’elle a épousé mon père et qu’ils ont déménagé dans ce pays.
Mon père est venu ici en quête d’argent et de prestige, pensant que cela le rendrait heureux. Mes parents se sont installés dans la petite communauté agricole de Winlock, Washington, et mon père est devenu un commerçant prospère. Il a obtenu ce qu’il voulait, en gagnant certains des biens de ce monde, mais oh, la misère qui l’accompagnait! Je me souviens de l’avoir vu rentrer à la maison ivre à plusieurs reprises, en colère parce qu’il avait perdu de l’argent au jeu. Il était violent envers ma mère et envers nous, les enfants. Parfois, il essayait d’arrêter de boire, mais il était impuissant.
Mon
père
était très absorbé par les affaires et n’avait pas de temps pour
la religion. De plus, il avait vu beaucoup d’hypocrisie, donc il
ne voulait rien avoir à faire avec l’église. Cependant, un jour,
par curiosité, il est allé à une réunion de la Foi Apostolique
dans une maison de campagne. Il n’y avait que quelques personnes
présentes, mais elles avaient la puissance de Dieu dans leur
vie, et le Seigneur a commencé à parler au cœur de mon père.
Les gens de la Foi Apostolique lui ont dit que le Sang de Jésus pouvait laver ses péchés et lui donner la force de vivre correctement. Il a cru ce qu’il a entendu et a prié sur-le-champ. Le Seigneur a répondu à sa prière, le sauvant. Lorsqu’il est rentré à la maison ce soir-là, il a versé son alcool et jeté ses cigarettes. Plus tard, il a fait de nombreuses restitutions, remboursant des centaines de dollars.
Notre maison est devenue une maison chrétienne. Chaque matin et chaque soir, mon père nous rassemblait, nous les enfants, autour de lui et lisait la Bible. Ensuite, nous priions. Lorsque ma mère a vu ce que Dieu avait fait, elle aussi a donné son cœur au Seigneur. Quel changement dans notre maison! Je n’avais que cinq ans, mais j’ai remarqué la différence. À partir de cet âge, j’ai eu le privilège d’être élevée dans l’Évangile. J’ai été amenée à l’église et à l’école du dimanche, et j’ai commencé à comprendre que Jésus m’aimait et pouvait me rendre heureuse.
Les gens ont dit: «Tu as été élevé dans une famille chrétienne, donc ça a dû être facile pour toi de devenir chrétien.» Ce n’était pas si facile. Bien des nuits, j’ai mouillé mon oreiller de larmes en essayant de m’abandonner au Seigneur. C’était un orgueil insensé qui m’empêchait de m’abandonner au Seigneur. J’avais tellement peur de ce que penseraient mes amis à l’école, et je ne pensais pas pouvoir vivre une vie victorieuse à l’école où il y avait tant de tentations.
Quand j’avais treize ans, ma mère est tombée très malade et était en train de mourir. Nous avons tous prié avec ferveur pour que le Seigneur la guérisse. J’ai promis à Dieu que s’il la laissait vivre, je le servirais. Après sa guérison, le temps a passé et j’étais hanté par ma promesse. Finalement, quand j’avais seize ans, j’ai donné ma vie à Dieu. Je lui ai dit: «Je ne peux pas le faire tout seul, mais si tu me gardes, je te servirai le reste de mes jours.» Dieu m’a sauvé et m’a donné une bonne vie. J'étais une enfant maladive, qui ne se sentait jamais bien, mais Dieu a fait de moi une femme forte et en bonne santé.
J'ai eu de nombreuses années pour prouver l'existence de Dieu. Il ne m'a jamais déçue et a été un véritable ami.
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