Henri Cole

Quand je suis arrivé à Jésus, j'étais un pauvre et misérable sur le chemin de l'enfer. Il ne restait plus une seule bonne chose dans ma vie. Je n’avais derrière moi que des espoirs déçus et une terrible vie de péché.

J'ai grandi à la frontière, dans des camps de bûcherons et des mines. En tant que garçon, j'ai été jeté parmi de vils compagnons. J'ai suivi des porteurs de bœufs et j'ai appris à maudire et à blasphémer le nom de Dieu. J'avais honte de la vie que je vivais. Une fois sorti des bois où se trouvaient ces vieux durs, je m'appuyais contre une clôture pendant que je me ressaisissais et essayais de trouver assez de courage pour regarder ma propre mère dans les yeux.

Je me souviens du premier mensonge que j'ai dit à ma mère et de la première fois que j'ai volé. Ces choses m'ont suivi jusqu'à ce que je les confesse à Dieu et qu'Il me pardonne.

Quand j'avais environ seize ans, et aussi haineux, méchant, vicieux et dur qu'un jeune homme puisse l'être, j'ai marché dans l'allée d'une petite école et j'ai tendu la main au pasteur. J'avais décidé que je servirais Dieu. Quelques jours plus tard, le pasteur m'a emmené dans un ruisseau gelé pour être baptisé. Il a découpé un morceau de glace épaisse et m'a plongé dans l'eau. Je suis rentré chez moi à pied, environ un quart de mile, avec les vêtements mouillés. Je ne me souciais pas du froid parce que j'avais l'espoir d'une vie meilleure.

Je pensais m'être débarrassé de mes péchés, mais à ma grande tristesse et surprise, les mêmes vieux désirs étaient dans mon cœur. Pendant encore environ sept ans, j’ai lutté contre le péché et les ténèbres.

Quand je regarde en arrière et que je vois la vie horrible que j’ai vécue, je me demande comment j’ai pu m’en sortir. Tout ce que j’avais entendu à propos de la religion, c’était qu’on pouvait adhérer à une église et faire de son mieux. Je croyais que je devais être un homme bon par mes propres forces.

Je ne savais pas que Jésus pouvait faire quelque chose pour quelqu'un comme moi.

J’ai fait de nombreuses prières et j’ai pleuré plusieurs fois en disant: «Je serai un homme bon.» J'ai essayé de toutes mes forces de me redresser, mais j'ai complètement échoué. Finalement, je me suis découragé et j’ai dit: «Je suis un homme vaincu.» Tout espoir m'a quitté et je voulais sortir de ce monde. C'était la seule chose à laquelle je pouvais penser.

J'ai commencé par descendre dans l'ancienne baie de San Francisco pour en finir avec tout cela. J’étais au bord de la tombe d’un suicidé, sur le point de plonger dans l’éternité, lorsque Dieu a parlé à mon âme. Il a dit: «Si vous faites cela, votre enfant finira comme vous.» Je restai immobile comme une pierre. Puis, alors que je regardais dans l’eau, tous les péchés de ma vie sont apparus devant moi. Aucune langue ne pourra jamais raconter la vie mal dépensée que j'ai vue. Je ne me suis jamais senti aussi mal. Je pouvais juste voir mon enfant suivre le chemin que j'avais emprunté, et j'ai crié à Dieu: «Aide-moi, afin que je puisse mieux enseigner à mon enfant, et dis-lui de ne pas suivre ce chemin!»

Je voulais me débarrasser de mon fardeau et Dieu était fidèle. Il m'a conduit à une réunion de rue sur la côte de Barbarie. Là, j'ai entendu que Jésus pouvait sauver mon âme. Après avoir entendu quelques témoignages, j'ai suivi les ouvriers dans une petite mission, et une fois la réunion terminée, je suis allé à l'autel et j'ai prié.

J'ai demandé miséricorde à Dieu, mais c'était sombre dans mon âme. J'ai dit à l'homme qui priait avec moi: «Cela ne sert à rien. J’ai essayé des centaines de fois de faire mieux, mais je n’ai fait qu’empirer.» Il m'a regardé et m'a dit: «Mon frère, Jésus peut te sauver.» Quand j’ai entendu le nom de Jésus, tout a semblé changer. J'ai vu ce qu'il pouvait faire pour moi. Je savais que, aux yeux du monde, j'étais sans aide. Mais l’espoir est revenu lorsque j’ai réalisé pour la première fois que quelqu’un pouvait m’aider.

Le Seigneur m'a sauvé en un instant. Ce fardeau du péché a été levé, le vieux blasphème a disparu, la haine a disparu, et le repos et la paix sont entrés dans mon cœur. Je suis sorti de cet endroit en homme sauvé, en vainqueur. En marchant dans les rues, j’avais l’impression de marcher dans les airs.

J'ai eu de nombreuses années pour prouver la puissance protectrice de Dieu. J'ai pu travailler aux côtés d'autres hommes, leur raconter comment Dieu m'a sauvé du péché, puis vivre la vie juste devant eux. Je n’ai jamais été capable de raconter les horribles péchés dont Dieu m’a sauvé, mais je peux dire que cela signifie tout pour moi de vivre correctement, de vivre proprement et de penser correctement.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »