James Baker
Il y a de nombreuses années, j’ai fléchi mes genoux obstinés devant Dieu et je lui ai demandé d’effacer mes transgressions. Je loue Dieu pour la joie profonde qu’il a mise dans mon âme après cette décision.
Mon père était agent pour une brasserie de Minneapolis, dans le Minnesota, et nous avions donc de la bière à la caisse à la maison. J'ai appris à boire de la bière très jeune, et aussi à fumer du tabac. Je me souviens d'avoir été au bar, à l'âge de neuf ans environ, avec l'attitude la plus masculine que je connaissais.
Bien que mon environnement depuis ma plus tendre enfance ait été pécheur, d'une manière ou d'une autre, la main de Dieu était sur ma vie; Il m'a épargné pour voir le jour où Il pourrait me persuader de Lui abandonner ma vie.
Après avoir grandi, j'ai terminé mes études dans l'Est, dans ce qu'on appelait à l'époque la Carlisle Indian School. À l'époque, cette école était connue comme la plus grande institution de ce genre dans ce pays. J'ai été autorisé à la fréquenter, car je suis d'origine indienne et certains de mes ancêtres étaient dans ce pays bien avant la plupart des autres.
J’étais naturellement porté vers le sport, alors je passais mon temps avec les athlètes et dans les activités sociales de cette institution. On pouvait me trouver dans les salles de bal et dans des endroits bien plus honteux que celui-là. Je sais ce que c’est que de jouer au baseball professionnel. Pendant un certain temps, j’ai joué en première base pour l’équipe des Carlisle Indians. Mon esprit et mon cœur couraient après ces choses.
Dans
la
ville de Fargo, dans le Dakota du Nord, Dieu m’a amené au bout
du rouleau et m’a fait réaliser que c’était la dernière fois
qu’il m’appellerait. Une maladie s’était attachée à mes
poumons et j’étais si mal en point que les médecins refusaient
de
m’envoyer dans un hôpital pour tuberculose.
Dieu avait pourtant des plans pour moi. Même si j’étais mal en point, il a pris des mesures pour moi. Un jour, un petit journal imprimé par l’Église de la Foi Apostolique est tombé entre mes mains. J’ai lu que Jésus allait revenir, et cela m’a donné de l’espoir. J’ai commencé à prier Dieu, et il a entendu mes prières. Il m’a donné la force de me relever de ce lit de mort. Puis il m’a conduit vers les gens qui pouvaient m’apprendre à prier. Je me suis mis à genoux parmi eux et les larmes ont coulé sur mes joues dans une repentance authentique à l’ancienne mode. Dieu a sauvé mon âme, et plus tard, m’a sanctifié et m’a baptisé du Saint-Esprit. Il m’a également placé dans le ministère. Je le loue pour la communion des gens de la Foi Apostolique.
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