Ernest Cochran

Nous avons assisté pour la première fois à un camp meeting de l’Église de la Foi Apostolique à Portland, dans l’Oregon, en 1928. Cet été-là, nous sommes allés de Portland au Montana dans une Ford modèle T. Je n’étais qu’un vieux cow-boy ivre et mes parents espéraient que je laisserais le Seigneur faire quelque chose pour moi.

Depuis des années, nous recevions à la maison les journaux de l’Église apostolique. Ma mère les lisait et pleurait, et je m’enfuyais. Le Seigneur parlait à mon cœur, mais je pensais que pour être un bon cow-boy, je devais jurer comme un marin, boire du whisky sans alcool et fumer des cigarettes. Au fond de moi, j’étais si misérable.

Ma vue était devenue si mauvaise que je ne pouvais plus distinguer un bon bœuf d'un mauvais, et je ne pouvais plus lire les marques. C'est alors que nous avons déménagé à Portland.

Un dimanche matin, au tabernacle, j’ai entendu la merveilleuse histoire de Jésus qui pouvait sauver, guérir, garder, sanctifier et baptiser du Saint-Esprit. J’ai réussi à traverser la première réunion sans problème, mais lors de la deuxième réunion, lorsque j’ai entendu des gens raconter comment Dieu les avait purifiés et qu’ils étaient retournés faire restitution, je n’en pouvais plus. J’ai quitté mon siège et me suis dirigé vers l’allée. J’ai décidé de changer de maître et de partir pour le Ciel.

J’ai jeté mes cigarettes sous un siège et je suis tombé en tas devant l’autel. Là, j’ai demandé la miséricorde du Seigneur. L’un des frères fidèles a posé sa main sur mon épaule et a prié: «Oh Dieu, fais fondre son cœur de pierre.» Puis, il m’a dit: «Sois honnête avec le Seigneur.»

Je ne savais pas si le Seigneur croirait ce que je promettais, car je lui avais menti si souvent. Mais mon fardeau de péché s’est envolé; l’obscurité de la nuit s’est dissipée. J’avais quelque chose de réel. J’étais à nouveau comme un jeune garçon! La condamnation avait disparu et j’ai commencé à chanter: «Il y a une fontaine remplie de sang.» Je ne sais pas comment je me suis souvenu de cette chanson, mais ma mère l’avait chantée quand j’étais enfant. Elle me semblait bonne. Elle me semble toujours bonne.

C'était une journée merveilleuse quand j'ai regardé le monde en face. Je ne savais pas comment j'allais pouvoir faire confiance à Dieu pour la guérison, mais ils m'ont dit que Dieu mettrait cela dans mon cœur, et Il l'a fait.

Nous avons été malades à de nombreuses reprises, jusqu’à la mort. Quand nous ne pouvions pas prier par nous-mêmes, nous téléphonions à l’église et le peuple de Dieu priait et Dieu répondait. Il y a un an, mon oreille était bouchée; tout le côté de ma tête était engourdi. J’ai prié un moment et finalement Dieu m’a dit: «Monte sur l’estrade.» Je suis monté là-haut et les ministres ont prié pour moi, et ça a disparu. Dieu l’a guéri! Cet hiver, la même chose est revenue. Je suis monté sur l’estrade, mais je n’ai pas été guéri tout de suite.

Le diable a dit: «Oh oui, tu ferais mieux d’aller chez le médecin, tu ferais mieux de faire ceci, tu ferais mieux de faire cela.»

Certains des consolateurs de Job étaient là pour me dire quoi faire. L’un des ouvriers a dit: «Il est exactement le même Dieu aujourd’hui.» Peu de temps après, j’ai attrapé la grippe. Au beau milieu de tout cela, Dieu a guéri mon oreille. Je le loue pour cela aujourd’hui.....

..... Dieu m’a fait parcourir les cinquante États du pays. Je suis aussi allé au Mexique et au Canada. J’ai aussi des problèmes, mais je remercie Dieu de la puissance de l’Évangile. Le chemin n’est pas pénible; il devient chaque jour plus lumineux et plus heureux. Je loue Dieu pour quelque chose qui satisfait mon cœur. La précieuse Parole est au plus profond de mon âme.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »