Myrtle Peterson

J’ai été élevée dans une bonne famille. Ma mère était très stricte avec nous, les enfants, et ses prières touchaient mon cœur. Je me souviens qu’elle se tenait près de ma commode et me disait de ne pas tomber dans le péché. Ce qu’elle disait m’a apporté des ennuis et une condamnation. Je savais qu’il devait y avoir une réalité dans l’Évangile, mais je voulais les choses du monde. J’allais à la réunion de prière du jeudi soir, puis aux salles de danse, aux parties de cartes et au théâtre, tout cela dans la même semaine. Je mélangeais tout ça. J’ai continué à suivre mon propre chemin, apportant tristesse et remords dans ma vie. J’ai souvent souhaité sortir de ce genre de vie, mais je ne savais pas comment.

J'ai vécu dans le Midwest, puis je suis arrivée dans les rizières de Californie lorsque le père de mon mari a acheté un terrain, sans l'avoir vu. Nous vivions dans une petite maison d'une seule pièce qui n'était pas encore terminée. Le porche ne mesurait qu'un mètre carré et la maison était entourée d'eau, qui constituait la rizière.

C’est là que je me suis senti découragée et brisée. Dieu m’a cependant été fidèle. Il m’a parlé et m’a montré que vivre toute la vie n’était pas une question de mort, mais qu’après la mort venait le jugement. J’ai commencé à prier pour trouver une issue. J’ai prié pour trouver un peuple qui connaissait vraiment son Dieu. J’ai dit au Seigneur: «Il y a sûrement des gens quelque part sur terre qui te connaissent vraiment et te servent.» Puis un jour, un extrait d’un journal de la Foi Apostolique m’est tombé entre les mains. J’ai commencé à lire les merveilleuses paroles de vie que contenait ce journal. J’ai dit à ma sœur: «Cela ressemble exactement à ce que je veux» et j’ai envoyé à Portland, dans l’Oregon, chercher plus de publications.

En parcourant ce journal et en lisant la Bible, j’ai découvert que Jésus allait bientôt revenir et qu’il viendrait aussi rapidement que l’éclair qui brille de l’Est à l’Ouest. Je me suis dit que je n’aurais pas le temps de me repentir ou de faire réparation. J’ai aussi lu que Jésus était le même hier, aujourd’hui et pour toujours, et qu’il ne faisait pas de distinction entre les personnes ou les lieux.

J’ai vu ce que je devais faire pour être prête pour l’Enlèvement: je devais être sauvée, sanctifiée, baptisée du Saint-Esprit et de feu, et être une vraie vainqueur. Les mots qui semblaient ressortir le plus étaient «une vraie vainqueur». J’ai prié: «Seigneur, je ne sais pas ce que cela signifie, mais si c’est ce qu’il faut, c’est ce que je veux.»

J’ai décidé dans mon cœur que je ne voulais pas manquer le Paradis. Une nuit, je me suis mise à côté de mon lit et j’ai prié: «Oh Dieu, je me fiche de ce que tu fais de moi, mais prépare-moi à te rencontrer.» J’étais loin des gens de la Foi Apostolique, mais je voulais avoir dans mon cœur exactement ce que je lisais dans leur journal. Dieu merci, Il ne m’a pas déçue; Il a sauvé mon âme et a enlevé le désir du péché et des choses du monde. Il a implanté dans mon cœur l’assurance que j’étais en règle avec Lui.

Il a résisté à l’épreuve – au travail, à la maison et partout. Je le remercie sincèrement pour ce merveilleux Évangile.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »