Inger Friis

Il y a dans mon cœur une très grande louange pour ce que mon Seigneur a fait pour moi. Je n'ai pas assez de mots pour exprimer ce que je ressens et ce que je veux dire pour honorer mon Sauveur.

Quand j’étais petite, je priais toujours, mais cela ne représentait pas le salut. J’avais aussi le privilège d’avoir un bon foyer et des parents merveilleux. Tout semblait si bien, mais dans mon cœur, je désirais le monde et je savais que j’étais une pécheresse. À vingt-six ans, j’ai ressenti un grand besoin dans mon cœur. J’étais très malheureuse en tant que pécheresse. Les gens du monde ne pouvaient pas m’aider, et je ne connaissais personne qui vivait une vie chrétienne. Alors j’ai crié au Ciel et j’ai dit: «Si tu vis, Jésus, tu dois me répondre et me donner la paix!»

Jésus m’a répondu! Oh, il a enlevé mon lourd fardeau de péchés et il m’a donné la paix, la joie et le bonheur! Je savais que le sang de Jésus avait enlevé tous mes péchés. Je savais que j’étais une nouvelle créature et que j’avais une demeure au paradis, mais je voulais plus de Dieu. Quand j’ai assisté à une grande église au Danemark, le prêtre a dit: «Tu ne peux pas avoir plus.» Mais je savais que je devais avoir plus, alors j’ai crié à Dieu et j’ai dit: «Tu dois me conduire vers un peuple qui est proche de Toi.»

Plus tard, Dieu m’a conduit à notre petite congrégation de la Foi Apostolique de Copenhague. Les réunions se tenaient dans une petite maison où il n’y avait que quatre personnes présentes à l’époque. Toute ma vie a basculé lors de ces réunions. J’ai entendu parler de la sanctification. Je me souviens avoir dit que je voulais un cœur pur et que je voulais vivre cette expérience. Quelques mois plus tard, j’ai eu l’expérience de la sanctification, et ce fut une expérience aussi formidable que le salut. Quelques mois plus tard, j’ai reçu l’expérience du baptême du Saint-Esprit.

Je suis également reconnaissante que le Seigneur nous ait permis de continuer à tenir nos services et de vivre là où nous sommes depuis vingt-cinq ans. Il y a un an et demi, notre chef est décédé. Un impôt sur les successions aurait pris un tiers de nos biens. Notre avocat a dit que nous devrions vendre. Nous avons dit: «Non.» Nous pensions que nous ne pouvions pas perdre ce que le Seigneur nous avait donné et ce qui lui avait été consacré vingt-cinq ans plus tôt.

Pendant un an et demi, nous n’avons eu aucune nouvelle de notre conseiller. Il fallait faire quelque chose, alors nous avons décidé de vendre. Nous pensions que le Seigneur avait peut-être autre chose pour nous. Nous avons prié tout le temps pour que la volonté de Dieu soit faite. Trois fois, nous avons publié une annonce dans le journal, mais personne n’est venu acheter. Ensuite, nous avons essayé de louer le deuxième étage, mais personne n’a voulu louer. C’est alors que nous avons compris que le Seigneur voulait que nous restions dans sa maison.

Au même moment, un frère de Horsens, au Danemark, nous a téléphoné pour nous dire que le Seigneur lui avait dit que nous ne devions pas vendre. Il était charpentier et connaissait bien les maisons. Puis, un autre frère a promis de nous aider avec les finances. Maintenant, tout est réglé, nous pouvons continuer comme avant. C'est un véritable miracle et nous en sommes reconnaissants et louons le Seigneur!

Cela fait trente-quatre ans et je suis plus heureuse maintenant que le premier jour où je suis venu à l’Évangile.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »