Emerson Matthews

Merci à Dieu pour la victoire dans mon âme! Je ne la mérite pas, car je n’ai jamais rien fait qui soit digne de la miséricorde et de l’amour de Dieu. Mais je le remercie de m’avoir aidé quand j’avais le cœur brisé, découragé et fatigué de la vie. Je n’avais plus rien pour quoi vivre. Ma vie n’était qu’un enchevêtrement de péchés, de chagrin, de misère et de désespoir. Bien que je ne sois qu’un jeune homme, j’étais lié par toutes les habitudes et tous les appétits, et je ne savais pas quelle direction prendre. Ayant grandi dans l’environnement des usines de bardeaux et des camps de bûcherons, je sais ce qu’est le péché. J’avais l’habitude de me rouler sur mon lit la nuit pour ne pas pouvoir dormir. L’ancienne vie me regardait droit dans les yeux, et je me demandais où tout cela allait finir.

Puis j’ai rencontré les gens de la Foi Apostolique. Un groupe d’entre eux est venu dans notre communauté et a tenu des services de réveil dans la vieille église méthodiste. J’y suis allé un soir et j’ai écouté ce qu’ils avaient à dire. Ce qui a touché mon cœur, c’était l’enthousiasme avec lequel ils voulaient raconter l’histoire de Jésus. J’ai réalisé qu’il y avait quelque chose de vrai dans l’Évangile qu’ils présentaient. Dieu merci, je me suis assis et j’ai écouté ce qu’ils avaient à dire. Mon cœur a capté le son joyeux que Jésus sauve.

Ces gens ne m’ont pas dit de tourner la page et de faire de mon mieux. Ils m’ont dit que Dieu pouvait me sauver et ils m’ont dit de prier.

Cela m’a semblé bien, cela semblait être quelque chose de réel. Ils m’ont dit cela d’une manière telle que j’ai dû le croire. À la fin de leur réunion, j’ai levé la main pour prier, je suis allé à l’autel, je me suis mis à genoux devant Dieu et je lui ai demandé de me pardonner pour les péchés que j’avais commis. Je lui ai dit que je lui donnerais ma vie s’il me donnait simplement ce que ces gens me disaient.

Je n’ai pas été sauvé cette nuit-là. Je ne pouvais pas croire que Dieu me sauverait. Je croyais à leurs témoignages, je croyais qu’ils étaient sauvés, mais je ne pouvais pas croire que le Seigneur me sauverait un jour. Le vendredi soir suivant, je suis allé à une autre réunion. Après le service, je suis allé de nouveau à l’avant et j’ai prié Dieu pour qu’Il me fasse miséricorde. Cette nuit-là, je voulais Dieu plus que tout au monde et Il m’a sauvé. Je le savais. Il a brisé mes habitudes de péché et m’a libéré. Il m’a débarrassé des lundis déprimants et des nuits sans sommeil. Il m’a donné la paix dans mon cœur et a apporté un changement merveilleux dans ma vie.

Cela fait plus de cinquante ans. Bien que le bâtiment ait été rénové à maintes reprises, je crois que je pourrais vous emmener à l'endroit même où Dieu a apaisé mon cœur.

Le lendemain, je suis retourné à la fabrique de bardeaux et tout semblait différent. Tout semblait avoir changé, le monde entier semblait nouveau. Il n’avait pas changé, mais j’avais ce nouveau monde dans mon cœur. J’ai continué à travailler dans les fabriques de bardeaux, mais il y avait un tisserand de bardeaux qui avait remporté la victoire. Je remercie Dieu d’avoir un peu du soleil céleste qui brûle dans mon âme et l’espoir de la vie éternelle.

Au fil des années, j’ai vu beaucoup de gens tourner la page. Je les ai vus jeter la bouteille d’alcool, les cigarettes et le tabac, puis dire qu’ils n’y toucheraient plus jamais. Puis je les ai vus revenir à ces choses. Grâce à Dieu, le Seigneur m’a gardé avec la paix dans mon cœur, et aujourd’hui j’ai la victoire.

Je remercie Dieu pour la communion de ses saints et pour son ministère. Je le remercie pour la religion d’autrefois. Le chemin ne devient pas ennuyeux. Je passe les meilleurs moments de ma vie. Tout s’améliore à chaque pas et je remercie Dieu pour cela.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »