Rose Bonesteel

Je n'ai pas été élevée dans l'Évangile et à l'âge de seize ans, je me suis demandé: «Pourquoi vivre ou mourir?»

J'ai essayé les soi-disant plaisirs du monde, parce que c'étaient les seules choses que je connaissais, mais bien souvent, sur la piste de danse, je me demandais: «Est-ce tout ce qu'il y a dans la vie?»

Le Seigneur a vu mon cœur et une dame m’a invité à l’église. Elle travaillait à la cafétéria de l’école où je travaillais. Elle m’a parlé de Jésus et je suis allé à l’église avec elle. Pendant que le pasteur prêchait, il semblait me clouer au sol. Je pensais que j’étais une bonne personne parce que je n’avais pas été aussi mauvaise que d’autres. L’un des chants que nous avons chantés ce jour-là comprenait les mots «Il vit dans mon cœur».

Après avoir entendu les chants, les témoignages et le sermon, j’ai réalisé que Jésus ne vivait pas dans mon cœur. Mais que devais-je faire à ce sujet? Je ne savais pas. J’ai essayé de prier à l’autel, mais je n’avais pas l’habitude de prier. La seule prière que je connaissais était le Notre Père. Je n’avais pas l’impression que Dieu m’avait entendu, mais j’avais l’impression d’avoir fait quelque chose de bien.

Quand je suis rentré à la maison, mon père est venu me chercher à la porte. C'était un ancien boxeur et il m'a frappé à l'autre bout de la pièce, laissant une marque sur mon visage. Le lendemain, il ne m'a pas laissé aller à l'école à cause de la marque sur mon visage. Son coup n'a pas fait disparaître en moi l'amour de Jésus. Je voulais en savoir plus sur Jésus. Les gens de l'église m'ont donné une Bible et m'ont dit que je devais la lire et prier à la maison, alors j'ai décidé d'essayer.

À partir de ce moment-là, Dieu a parlé à mon cœur. Je suis retourné à l’église et je me suis de nouveau avancé vers l’autel. Une fois de plus, quand je suis rentré à la maison, mon père était sur moi. Il m’a pris ma Bible et m’a battu violemment. Pourtant, quelque chose dans mon cœur me disait: «Tu ferais mieux de prier.» J’ai répondu: «Mais je ne peux pas prier.» J’avais peur que mon père me reprenne, alors j’ai attendu que tout soit calme. Puis je me suis mis à genoux à côté de mon lit et j’ai enfoui mon visage aussi profondément que possible dans le matelas. J’ai demandé au Seigneur de me rendre comme ces gens à l’église. Je ne savais pas comment prier autrement, mais le Seigneur a entendu cette simple prière. Il a opéré un véritable changement dans mon cœur et, pour la première fois de ma vie, j’ai ressenti une véritable joie intérieure.

Il y avait une lumière à ma fenêtre pendant que je priais, même si la fenêtre n'était qu'une fenêtre en plastique au-dessus d'une ouverture dans la cabane en rondins. Immédiatement le diable a dit: «Cette lumière dans ta fenêtre n'était que la lune.» J'ai dit: «Non, ce n'était pas la lune.» Je suis sortie et il faisait si sombre qu'on ne pouvait pas voir sa main devant son visage.

Depuis lors, le Seigneur a été merveilleusement bon envers moi. Un jour, après avoir été très malade, j’ai été pris d’une terrible toux qui me coupait les forces. Le soir où nous avons célébré la Sainte Cène dans notre église, je me suis agenouillé près d’une chaise et un petit garçon d’environ trois ans est venu s’asseoir à côté de moi. Il m’a dit: «J’avais une toux comme celle-là, mais Jésus m’a guéri et elle a disparu.» C’est tout ce qu’il m’a dit, puis il est parti.

J’ai prié et prié et le Seigneur m’a aidé, mais le dimanche soir suivant, la toux était deux fois plus grave. J’ai décidé dans mon cœur d’aller à l’autel et de prier à ce sujet. Alors que je parlais au Seigneur, j’ai senti une petite tape sur mon épaule. J’ai levé les yeux, m’attendant à voir un adulte, mais c’était ce même petit enfant. Il m’a dit: «J’avais ce genre de toux et le Seigneur m’a guéri.» Dans mon cœur, il m’est venu à l’esprit: «Aie la foi comme un petit enfant.» J’ai prié et le Seigneur m’a vraiment guéri cette nuit-là.

Le Seigneur a été si réel et si précieux pour moi. Mon plus grand désir est de le servir pour le reste de mes jours. Je dois tout à Jésus. Il satisfait pleinement tous mes besoins.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »