Chester Brown
Je remercie le Seigneur pour cet Évangile d'autrefois et pour ce qu'il signifie pour moi. Il est vrai que je n'étais pas dans les profondeurs du péché comme certains. J'ai vécu une vie morale qui a amené les gens à dire que j'étais bien, mais le Seigneur m'a été fidèle et m'a dit que j'avais tort.
Aussi loin que je me souvienne, mes parents m’ont appris à vénérer Dieu. Ils m’ont parlé des péchés les plus graves de la vie et m’ont dit qu’on ne pouvait pas faire ces choses et faire du paradis sa demeure. Ils m’ont parlé de la nouvelle naissance. Je savais que je n’avais pas cette expérience et le Seigneur m’a montré que c’était ce dont j’avais besoin.
Certains ouvriers de l’Évangile sont venus sur la montagne en hiver, quand la neige recouvrait tout, pour tenir des réunions dans la petite communauté où nous vivions dans les collines. Plus j’entendais la Parole, plus la conviction s’installait dans mon âme. Je travaillais et quelque chose me disait sans cesse: «Si tu ne fais pas la paix avec Dieu, tu es perdu – éternellement perdu!» J’ai commencé à prier.
Un matin, je suis allé à l’écurie pour nourrir le bétail. J’avais besoin d’être délivré. Je me suis mis à genoux dans l’écurie et j’ai invoqué Dieu du plus profond de mon âme. J’ai dit: «Oh, Seigneur, aie pitié de moi, pécheur.»
Ce
matin-là,
j’ai eu le sentiment d’être le pire pécheur qui ait
jamais existé. J’ai dit à Dieu que s’Il me sauvait, je Le
servirais le reste de ma vie. Je ne me souviens plus de toutes
les
prières que j’ai dites, mais à ce moment-là, la gloire de Dieu
est descendue à travers ce vieux toit de bardeaux, jusqu’au plus
profond de mon âme.
Toute condamnation, toute inquiétude, tout souci avaient disparu, et je me sentais aussi heureux et libre qu’un oiseau dans les airs. Des vagues de joie ont inondé mon âme. J’avais cette douce assurance que j’étais un enfant du Roi. C’était il y a longtemps, mais je suis heureux d’avoir cette assurance dans mon cœur aujourd’hui.
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