Jack Magel

Mes parents étaient de bons parents. Ils étaient bons avec moi. Ils avaient une religion, mais ils la mélangeaient avec les choses du monde. Je n'aimais pas ce genre de religion. Je ne pensais pas que cela apportait quelque chose à mes parents, et je n'en voulais pas.

J’avais vu beaucoup de religion. Mes amis étaient très religieux, mais eux aussi mélangeaient leur religion avec les choses du monde. Je n’aimais pas ce genre de vie. Je voulais sombrer dans le péché et je l’ai fait jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans. Ensuite, j’en ai eu assez et j’ai essayé de toutes mes forces de devenir une meilleure personne, mais plus j’essayais, plus je devenais pire.

J’avais presque trente-deux ans avant même d’entendre qu’une personne pouvait être sauvée. J’ai eu le privilège de venir en Oregon où j’ai entendu l’Évangile pour la première fois de ma vie. Je ne savais pas que je commettais le péché. Je veux remercier Dieu aujourd’hui pour un Évangile qui peut descendre dans le cœur et ôter le péché. Il faut l’Esprit de Dieu pour faire de la place dans un cœur et une vie. C’est ce que j’ai découvert quand je suis venu dans cette église. Je remercie Dieu pour sa miséricorde et sa patience envers moi. Il a été si miséricordieux envers moi. J’ai écouté les témoignages et j’ai entendu que Jésus pouvait entrer dans mon cœur et que le péché en sortirait, me donnant la joie, la paix et la victoire dans mon cœur. Cela me semblait bien. Pendant que les témoignages étaient donnés, je pensais que si je pouvais avoir ce dont ils parlaient, je serais satisfait ici-bas dans ce monde présent.

Quand le prédicateur s’est levé pour parler, il a dit: «Vous devez naître de nouveau.» Je ne savais pas de quoi il parlait parce que je ne savais rien de la Bible. Il a dit: «Vous devez être sauvé. Vous devez vous repentir de vos péchés et leur tourner le dos.» Il a également dit que lorsqu’une personne naît de nouveau, elle naît dans la famille de Dieu. Cela m’a plu. Lorsqu’il a fini de prêcher, il a demandé à ceux qui voulaient être sauvés de lever la main. Je n’ai pas levé la main, parce que quelque chose en moi me retenait. Mais quand ils ont chanté le chant «Doucement et tendrement, Jésus m’appelle», quelque chose dans ce chant m’a brisé intérieurement. Je me suis effondré et j’ai pleuré comme un bébé. C’était la première fois que je me souvenais d’avoir pleuré depuis que j’étais enfant. Dieu merci, je pouvais pleurer. Il m’a fait regretter mes péchés. Je suis descendu à l’autel et j’ai prié. Je ne pense pas que j’étais là cinq minutes avant de savoir que j’avais la religion d’autrefois. La paix et la joie ont inondé mon âme. Je remercie Dieu de tout mon cœur.

Le Seigneur a ôté de ma vie les mauvaises habitudes. Il a ôté le désir de pécher et m'a donné la joie, la paix et la victoire. C'était il y a plus de quarante-deux ans et j'ai la victoire aujourd'hui.

Le lendemain matin, au ranch, j'ai levé les yeux vers le ciel et le monde avait changé. Ce n'était pas le monde, mais c'était le changement dans ma vie. C'était merveilleux. Je ne crois pas avoir jamais vu un matin comme celui-là auparavant. Nous avions un groupe de chênes dans la cour et ils me semblaient beaux, et ils me semblent beaux depuis lors. Je ne me mettais plus en colère et ne donnais plus de coups de pied à mon bétail et à mes chevaux. Parfois, lorsque je travaillais à proximité d'une machine, je m'écorchais les jointures et je prenais une clé à molette que je la lançais aussi loin que possible. Ensuite, je devais aller la chercher dans le vieux champ de chaume; il me fallait dix minutes pour la trouver. C'était le genre de caractère que j'avais. Le Seigneur a ôté ce caractère et je L'en remercie. Ma langue ne dérape plus. Le salut est merveilleux et j'en remercie Dieu!

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »