Daniel Trzil

Joseph Trzil et sa femme Anna étaient des chrétiens qui vivaient en Tchécoslovaquie. Joseph était agriculteur et, alors qu'il se tenait un jour dans son champ, Dieu lui montra l'image de la faucille et du marteau du communisme dans le ciel. Il commença immédiatement les préparatifs pour faire venir sa famille en Amérique.

C'est au début des années 1900 que la famille Trzil arriva en Amérique et s'installa en Pennsylvanie. La famille s'agrandit jusqu'à six enfants le 27 mars 1913 lorsque Dan Trzil et sa sœur jumelle, Margaret, naquirent. Un autre enfant suivit deux ans plus tard, portant le total à sept. Les noms des sept enfants sont: Mary Trzil (Scow), Eveleen Trzil, Louise Trzil (Hurita), Joseph Trzil, Daniel Trzil, Margaret Trzil (Schestak) et Lydia Trzil (Baxter).

Plusieurs années après la naissance des jumeaux, la famille reçut par la poste un journal de la Foi Apostolique. Il était imprimé en tchèque. Ce qu’ils lurent dans cette publication toucha leur cœur affamé. À cette époque, trois familles apparentées à Trzil vivaient dans la même région. Dieu leur mit à cœur de vendre leurs fermes et de déménager à Portland, dans l’Oregon, où l’Évangile complet fut prêché.

Ainsi, en janvier 1920, lors d’une tempête de neige, les familles – vingt et une personnes en tout: six adultes et quinze jeunes enfants – furent emmenées à la gare ferroviaire en traîneau. Le voyage jusqu’à Portland fut long et ardu. Les hommes de ces familles commencèrent à se décourager en traversant les montagnes Rocheuses. Ils étaient agriculteurs et les montagnes escarpées ne semblaient pas propices à l’agriculture. Les femmes, cependant, persuadèrent leurs maris qu’elles n’allaient pas à Portland pour des gains terrestres, mais plutôt pour des richesses spirituelles.

À Portland, Daniel fréquente l'école élémentaire Glenhaven jusqu'à la huitième année, puis le lycée Benson, dont il sort diplômé en 1932. Il suit un cours de tôlerie à Benson, qui deviendra son travail de toujours. Il tente de s'engager dans l'armée, mais essuie un refus pour des raisons médicales (il souffre d'asthme depuis son enfance). Il part ensuite travailler chez Columbia Aircraft Industries.

Dan ne devint chrétien que plusieurs années plus tard, bien qu’il choisisse soigneusement ses amis et ne fume pas de cigarettes ni ne boive d’alcool, car il savait qu’il aurait tôt ou tard à répondre de ses actes devant Dieu. Finalement, les prières de ses parents furent exaucées. À l’âge de vingt-quatre ans, en 1937, un mardi soir à 22 heures, il «calcula le prix à payer». Et comme il le dira plus tard: «Quand Dieu m’a sauvé, Il a fait du bon travail!» Dan reçut ensuite sa sanctification et le baptême du Saint-Esprit. Sa plus grande joie fut ensuite de s’investir dans l’œuvre du Seigneur.

Dan a épousé Doris Wallace le 14 février 1942 et ils ont servi Dieu ensemble pendant vingt-six ans. En 1945, une fille est née dans la famille et en 1948, Dan s'est senti appelé à déménager avec sa famille à Eureka, en Californie. Il est allé aider l'église là-bas dans toutes les fonctions dont il avait besoin: professeur d'école du dimanche, prospection dans les quartiers, invitation de personnes à l'église, chant dans divers groupes musicaux, prédication de la Parole de Dieu, travaux manuels, mise en pratique de son témoignage au travail et comme guerrier de la prière.

En 1954, il se sentit appelé à déménager à Roseburg, dans l’Oregon, où il se consacra à nouveau entièrement à l’œuvre de l’Église. Le travail de tôlerie était rare à cette époque à Roseburg, alors Dan ramena sa famille à Portland à l’été 1956. Peu importe où Dan se trouvait, il vivait sa vie pour Christ. Parfois, dans les ateliers de tôlerie où il travaillait, il était ridiculisé, mais lorsque les temps étaient durs pour ceux qui se moquaient de lui, ils savaient à qui demander de prier pour eux.

Dan a souffert pendant de nombreuses années de graves crises d’asthme et de nombreuses allergies, mais on pouvait toujours le trouver à genoux, intercédant pour que Dieu l’aide pour lui-même et pour les autres. Il croyait en la pureté de l’Évangile – la Bible dit ce qu’elle signifie et signifie ce qu’elle dit. Il était présent à l’église chaque fois qu’il y avait un service (arrivez tôt, partez tard!) et faisait également partie des équipes d’évangélisation dans les rues, les prisons, les maisons de retraite et les maisons de retraite. Chaque fois que sa santé le lui permettait, il aidait à tous les projets de tôlerie qui devaient être réalisés à Portland ou dans les églises annexes.

Durant les dernières années de sa vie, il souffrit d’un cancer de l’estomac. Ces années ne furent pas faciles, mais il a toujours cru que Dieu était capable de le guérir. Il reçut cette guérison le 12 mars 1968, lorsqu’il alla à la rencontre du Dieu qu’il avait si fidèlement servi.

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Des vingt et un membres de la famille Trzil qui étaient venus à Portland, au moins dix-huit sont morts dans la foi. Quel héritage formidable!

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »