Richard Clarke

Je veux remercier Dieu pour cette religion d’autrefois. Je remercie Dieu pour la vérité qui me rend libre. Il y a quelques années, la National Cash Register Company m’a envoyé sur la côte ouest pour affaires. J’ai parcouru la vallée de la Willamette en tant que représentant commercial pour cette société. J’ai gagné beaucoup d’argent et j’ai dépensé cet argent pour essayer de trouver la satisfaction et la réalité auxquelles mon cœur aspirait, mais je ne les ai jamais trouvées.

J’ai acheté des diamants et de beaux vêtements, j’ai séjourné dans de beaux hôtels, j’ai pris des voitures de luxe dans les trains, j’ai rejoint trois pavillons différents, j’ai assisté à des théâtres, à des opéras et à des bals, et pourtant j’avais le cœur triste. Sur la route, j’ai rencontré des hommes plus âgés que moi et ils m’ont appris beaucoup de choses qui ne m’ont servi à rien. J’ai appris à boire du gin fizz, des Manhattans, des highballs, des whiskys purs – bref, j’ai commencé à mener une vie rapide et méchante.

Un soir, dans ma chambre d’hôtel à Portland, dans l’Oregon, à l’âge de trente-deux ans, je me suis rendu compte que j’étais un raté, un homme ruiné. Ma réputation avait disparu, mon caractère était détruit et ma santé déclinait. J’avais la religion, mais cela ne m’a pas sauvé. Dès l’âge de sept ans, ma mère m’envoyait chez le prêtre pour confesser mes péchés. Je me levais à cinq heures du matin, je courais à l’église et j’allais dans la sacristie. Là, je déposais les vêtements du prêtre, je le servais et je versais le vin dans le calice. Au fil des années, j’ai continué à m’agenouiller dans le confessionnal et à dire mes péchés à un prêtre, car je ne savais pas mieux que de penser que l’homme pouvait les pardonner. J’acceptais la pénitence qu’il m’avait donnée, j’allais à l’église et disais les prières, j’allais à la table de communion et prenais l’hostie, puis je rentrais chez moi le cœur brisé, misérable et découragé. Cela n’a jamais changé mes habitudes ni mes appétits; cela n’a jamais fait de moi un homme nouveau ni ne m’a apporté de la joie.

J’ai été tenté de me suicider pour me débarrasser du péché et de la honte qui m’accablaient quotidiennement.

Le remords s’est installé dans ma vie et je me suis demandé où j’allais passer l’éternité. J’ai été tenté de me suicider pour me débarrasser du péché et de la honte qui m’accablaient quotidiennement. Mais un jour, je me suis mis à genoux et j’ai demandé à Dieu ce qu’il allait faire de moi. Savez-vous ce qu’il a fait? L’après-midi suivant, il a envoyé un homme dans ma chambre. J’ai entendu frapper à ma porte et lorsque j’ai ouvert, j’ai trouvé un chrétien. Il m’a dit: «Je m’intéresse à toi. Je te vois à l’hôtel. Je me demande si tu es sauvé.»

Je ne savais pas de quoi il parlait. Puis il m’a demandé dans une langue que je comprenais: «Sais-tu que tu es en règle avec Dieu?» Il a continué en me disant que j’irais en enfer à moins de naître de nouveau. Cela est entré profondément dans mon cœur et a pris racine.

L’homme m’a invité à un service religieux et m’a amené au camp de rassemblement de la Foi Apostolique. Là, j’ai entendu les témoignages de l’ancien ivrogne, de l’ex-détenu, du médecin, de l’avocat, du commerçant et du prédicateur, tous sauvés par Dieu. Leurs visages étaient illuminés par la puissance de Dieu. Ils étaient nés de l’Esprit de Dieu et ils le savaient. Ils m’ont dit que si je confessais mes péchés à Jésus-Christ, Il les laverait et apporterait un changement dans ma vie.

Cette nuit-là, Dieu a brisé mon cœur de pierre. Je me suis avancé vers un vieux banc de pin – j’ai été le premier à y arriver. Des larmes de repentir ont coulé sur mon visage. J’ai confessé mes péchés à Jésus-Christ, le seul médiateur entre Dieu et l’homme.

J’ai élevé un cœur honnête vers Lui, et Dieu soit loué, Il a eu pitié. Il est entré dans ma vie et a brisé les chaînes du péché qui avaient lié mon cœur pendant tant d’années. Cette nuit-là, la lumière du soleil d’un autre monde a inondé mon âme. Ce fut le jour le plus glorieux de ma vie.

J’avais prié la Vierge Marie, Jean-Baptiste, les Apôtres et l’archange Michel et je n’avais jamais reçu de réponse, mais lorsque j’ai prié Jésus-Christ, Il a répondu. Je n’ai jamais fumé, joué, bu de l’alcool, ni assisté à un spectacle ou à une danse depuis. J’ai cassé ma vieille pipe, brûlé mon jeu de cartes et commencé à lire la Bible. L’Esprit béni de Dieu m’a donné la liberté, et la joie du Seigneur est dans mon cœur depuis ce jour. Je remercie Dieu pour ce qu’il a fait pour moi!

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Richard Clarke s'est converti en 1909 et est devenu un prédicateur courageux de l'Évangile. En tant qu'évangéliste itinérant, il s'est rendu dans différentes régions du pays pour proclamer la puissance de Dieu pour sauver et délivrer du péché.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »