Carl Deffenbaugh

Je remercie Dieu pour l’Évangile. Je suis heureux qu’il y ait eu une dame dans cet Évangile, Sœur Florence Louise Crawford, qui avait un cœur fidèle, qui aimait les âmes et qui envoyait des documents sur la Foi Apostolique dans le monde entier. C’est par ce moyen que ma mère a reçu l’un de ces documents dans le Midwest, dans ce que l’on appelle aujourd’hui le Dust Bowl du pays. Ma mère était l’une des femmes pionnières qui ont déménagé à l’ouest du Mississippi alors que je n’avais qu’un an. Nous étions une famille de trois garçons, qui grandissaient sans rien savoir de Dieu. Mais, grâce à Dieu, nous avons entendu parler de l’Évangile.

Lorsque nous avons reçu un journal de Portland, nous avons envoyé notre mère ici et elle est revenue avec un merveilleux rapport. Il y avait quelque chose dans notre cœur qui voulait aller immédiatement voir ce merveilleux Évangile. Nous étions tous pris dans les affaires de ce monde, mais nous avons décidé de vendre et de venir parmi ces gens. Dès que les affaires commerciales et les transactions immobilières ont été transférées, nous sommes venus et nous sommes restés ici depuis lors.

À l’époque, j’étais employé au ministère de l’Agriculture des États-Unis dans le domaine de la conservation des sols et je me demandais: «Quel effet cela aurait-il sur ma situation si je venais vivre parmi ces gens?» Mais je remercie Dieu d’avoir prouvé qu’on peut vivre la vie d’un chrétien au travail tous les jours. Aujourd’hui, après vingt-cinq ans, je travaille toujours dans le même département et occupe le même poste d’ingénieur. Je suis membre du personnel et je voyage dans tout le nord-ouest du Pacifique, dans l’Oregon, dans l’État de Washington et dans le nord de la Californie.

Il y avait quelque chose dans nos cœurs qui voulait se déplacer immédiatement et voir ce merveilleux Évangile.

Je rencontre des problèmes tous les jours, mais j’ai découvert que le Dieu que je sers peut tout faire. Même si une personne a une formation technique et est spécialisée dans un domaine particulier, je trouve que le Seigneur est capable de diriger et de faire face à toutes les situations qui peuvent survenir, y compris les décisions importantes.

Il y a quelques années, lorsque je travaillais dans le bâtiment ici en ville, j’avais entre vingt et trente hommes de la Foi Apostolique qui travaillaient pour moi à la fois. Sur un chantier, nous construisions un grand magasin et un homme qui habitait en face de l’endroit où nous travaillions a été tellement impressionné par la façon dont nos hommes travaillaient et vivaient qu’il est venu demander à mon contremaître qui étaient nos garçons et qui nous étions. Il a dit que c’était sûrement plus que tout ce qu’il avait vu jusqu’à présent – le calme avec lequel le travail se déroulait – personne ne jurait, personne ne fumait et il semblait y avoir une unité et une harmonie entre eux pour terminer le travail sans aucune agitation bruyante.

Dieu s’est révélé être un guérisseur dans notre foyer. J’ai épousé la fille d’un médecin réputé, un docteur en médecine d’une petite ville universitaire de l’est du pays. Notre enfant aîné était atteint de paralysie. Le grand-père et la grand-mère de l’enfant nous ont donné de nombreuses informations sur les médicaments et les soins, mais nous sommes restés très fermes dans notre croyance que le Seigneur guérirait cet enfant. L’anxiété à ce sujet est devenue si grande que la grand-mère et deux des enfants adultes sont venus à Portland pour voir l’enfant eux-mêmes. Plusieurs jours après leur arrivée, le Seigneur a parfaitement guéri l’enfant et a également guéri la grand-mère qui était alors sur des béquilles.

J'ai deux garçons. Ces deux enfants sont sauvés. Ils sont tous les deux au lycée. Dieu leur donne la sagesse et la compréhension pour faire face à tous les petits problèmes qu'ils rencontrent à l'école. Dieu prend soin de notre famille.

J’apprécie l’Évangile. Il signifie tout pour moi. Au beau milieu de ma vie, alors que je cherchais à obtenir un bon poste et une bonne éducation, j’ai découvert que la condition nécessaire pour une vie heureuse ne se trouvait pas dans ce que l’on pouvait gagner dans ce monde, mais dans l’Évangile de Jésus-Christ.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »