Édith Chance
Comme je remercie Dieu de m’avoir jugé digne de me faire entrer parmi les gens de la Foi Apostolique! J’étais une femme au cœur brisé lorsque Jésus m’a trouvée. J’étais une grande pécheresse et j’avais dans ma vie des péchés qui m’auraient mise derrière les barreaux, mais j’étais fière et hautaine et j’avais un caractère épouvantable.
Élevé dans une famille chrétienne, je ne me souviens pas d'une seule fois où ma mère n'a pas prié pour moi. Je ne pouvais pas m'éloigner des prières de ma mère. L'alcool et les jeux de cartes n'étaient jamais autorisés à la maison; tous mes proches étaient membres de l'église, mais il a fallu plus que cela pour faire de moi une chrétienne.
Je suis arrivé dans cette ville de l’Ouest en pensant: «Je vais passer un bon moment dans ce monde. Je ne vais pas à l’église, mais je vais essayer tout le reste; je peux faire ce que je veux.» J’ai essayé les cinémas, les chambres d’hôtel et les théâtres, mais je rentrais chez moi et je pleurais jusqu’à m’endormir en me demandant ce qui n’allait pas chez moi. Je dirigeais une maison de chambres et je louais des chambres à des personnes peu recommandables et je leur faisais payer le double du prix. Le temps est venu où j’en ai eu tellement marre de tout ça que je me suis demandée ce que j’allais faire.
Un soir, j’ai entendu les gens de la Foi Apostolique raconter cette histoire de Jésus au coin d’une rue, et Dieu a convaincu mon âme. Je ne sais pas où je serais si je n’avais pas été à cette réunion de rue. Je n’étais qu’une femme mondaine et fière de moi-même. Je vous le dis, j’avais besoin d’un Sauveur quand je me suis retrouvée parmi ces gens – mon cœur était tout couvert de péché. Personne n’aurait pu imaginer à quel point j’étais une pécheresse épouvantable.
Il a enlevé les chagrins et m'a donné la joie, la paix et le bonheur.
La raison pour laquelle je suis ici, c'est parce que j'ai entendu l'appel de Dieu. Je suis rentré chez moi et j'ai dit à mon frère que je préférerais avoir ce que ces gens ont plutôt que n'importe quoi d'autre au monde. Dix jours plus tard, je suis venu dans cette salle et je suis allé à l'autel. Je me suis mis à genoux et j'ai crié à Dieu pour qu'il ait pitié. Peu m'importait qui m'entendait prier. Dieu a sauvé mon âme cette nuit-là et a enlevé le fardeau du péché, a enlevé le tempérament qui me liait et m'a donné la force de vivre correctement. Il a enlevé les chagrins et m'a donné la joie, la paix et le bonheur.
J'aimais les théâtres et je pensais ne jamais pouvoir m'en passer. Je n'oublierai jamais le lendemain, quand je suis allée au centre-ville et que je suis passée par hasard devant un théâtre, j'ai levé les yeux vers Dieu et je l'ai remercié de ne pas avoir eu la moindre envie d'y entrer. Il a également enlevé de mon cœur l'amour des choses du monde. Il a enlevé l'amour de l'argent.
Il m’a aidé à revenir sur mon passé corrompu et à le remettre en ordre. Personne ne connaissait les péchés qui sévissent dans ma vie. J’avais quatorze réparations différentes à faire.
J’ai dû
me rendre dans trois magasins différents et confesser ce que
j’avais
volé. J’avais mis le feu à la maison d’hébergement pour
obtenir l’assurance. J’ai caché ce crime pendant huit ans.
Je n’ai jamais parlé de mes problèmes à personne. Même mon ami le plus cher ne savait rien des péchés qui étaient cachés dans ma vie. Mais Dieu m’a révélé que je devais régler le problème. Je pensais que je ne pourrais pas le faire pendant un certain temps, mais Dieu m’a fait la grâce. Aujourd’hui, j’ai une vie pure.
J’avais l’habitude de détester les «femmes déchues», mais lorsque Dieu m’a sauvée, Il a mis dans mon cœur d’aller dans les rues, derrière les barreaux des prisons et ailleurs pour leur parler de ce merveilleux salut.
Dieu a fait beaucoup pour mon peuple. Beaucoup d’entre eux ont accepté l’Évangile depuis que j’ai entendu cette réunion de rue de la Foi Apostolique il y a de nombreuses années. Je loue Dieu pour la joie, la paix et le bonheur, et pour une raison de vivre.
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