Hazeldell Barnum

Je voudrais remercier le Seigneur que les membres de la Foi Apostolique soient venus à Medford, dans l’Oregon, et y aient établi une œuvre. C’est à Medford que j’ai été sauvée.

Je n'avais jamais vu une âme sauvée et je n'avais jamais entendu personne me dire que si je priais, Dieu me sauverait. J'avais cherché la paix dans le monde. Les choses de ce monde semblaient venir à moi. J'avais une bonne maison et les plaisirs que la richesse pouvait apporter, mais plus je gagnais, plus je devenais misérable. Oh le chagrin et la peur qui étreignaient mon cœur, parce que je ne savais pas que le ciel pouvait être ma maison!

Je me souviens qu’un jour, alors que je quittais l’église où j’avais cinq fonctions, j’ai dit à une jeune femme: «Je ne crois pas que Dieu me chassera un jour du ciel», mais avant de descendre les marches ce matin-là, Dieu m’a dit: «Ta justice est à mes yeux comme un vêtement souillé.» Mon cœur s’est serré.

Après mon mariage, je suis devenue mondaine. Je voulais passer du bon temps et le diable m’a conduite pas à pas jusqu’à ce que je fasse beaucoup de choses que je savais être mauvaises. J’allais au théâtre, mais je ne voulais pas que quiconque dans l’église le sache. Mon cœur était rempli de condamnation et j’étais malheureuse. Plus tard, je suis tombée malade dans mon corps et j’avais besoin d’aide physique et spirituelle. J’ai dit: «Seigneur, d’une manière ou d’une autre, si tu me fais savoir que j’irai au paradis, je te donnerai ma vie.»

J'ai commencé à dévoiler mes péchés à Dieu. Chaque fois que je priais, des larmes coulaient sur mes joues.

Un jour, une dame est venue chez moi et m’a remis un document de la Foi Apostolique. J’avais vu ma sœur sur le point de mourir. Je savais que ces personnes avaient prié pour elle et que Dieu l’avait guérie et sauvée. Fidèle à sa mission, cette petite femme m’a dit: «Tu peux savoir que tu es sauvée.» Mais elle ne m’a pas laissée là. Elle m’a expliqué comment prier. Elle a dit: «Si tu confesses tes péchés à Dieu, Il te pardonnera et tu le sauras.»

J’ai commencé à nommer mes péchés à Dieu. Chaque fois que je priais, des larmes coulaient sur mes joues. Finalement, il m’a semblé que Dieu me montrait ma vie et les actes que j’avais oubliés. J’ai senti qu’Il me tenait mes péchés pour acquis, et tandis qu’Il me les montrait, je les confessais et disais: «Dieu, pardonne-moi!»

J’ai découvert qu’Il garde une trace de tout ce que nous faisons.

J’ai prié pendant trois jours et trois nuits, essayant de tout abandonner à Dieu. Je lui ai donné tout ce que je savais donner. Un jour, je me suis mise à genoux, seule dans ma chambre. J’ai versé des larmes de repentir et j’ai dit à nouveau à Dieu que je ferais tout ce qu’il me demanderait, s’il me donnait simplement le témoignage dans mon cœur que j’étais sauvée. Je voulais quelque chose de plus que de simplement me décider par moi-même. Je voulais savoir que j’étais sauvée.

Plus tard, j’ai assisté à un service religieux apostolique où je me suis agenouillée devant un autel à l’ancienne mode. Ils se sont rassemblés autour de moi et ont prié avec moi, mais je n’ai pas eu l’impression d’avoir reçu de témoignage de salut. Finalement, l’un des ministres est venu s’agenouiller à côté de moi et m’a demandé: «Es-tu vraiment sincère?» J’ai répondu: «Je prie et pleure chez moi depuis trois jours et trois nuits, et je veux savoir si je suis sauvé, je ne veux pas deviner.» Il a commencé à me citer l’Écriture: «Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas» (Jean 6:37).

Je savais que j’étais venu à Dieu et que j’avais confessé mes péchés. À ce moment-là, ma foi s’est emparée des promesses de Dieu et j’ai su que j’étais sauvé! J’ai dit: «Oh, Dieu m’a sauvé!» Je me suis levée d’un bond en louant Dieu. J’avais un témoignage des plus merveilleux dans mon cœur. Je savais que mon nom était inscrit au Ciel. Plus tard, Il m’a sanctifiée et m’a baptisée du Saint-Esprit et de feu.

Je le remercie de m'avoir gardé pendant plus de cinquante ans. En vieillissant, je me rends compte que mon travail sur terre ne tardera pas à être terminé. J'ai une paix qui coule comme une rivière. Je marche et parle avec le Seigneur où que je sois. Je loue Dieu pour son amour et son attention à mon égard.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »