Mattie House

Les premières années de ma vie se sont passées dans les régions reculées de l’Arkansas. Ma mère et mon père n’allaient jamais à l’église, bien qu’il y en ait une à environ un kilomètre et demi de là. Je n’ai jamais entendu mes parents prier et, quand j’avais onze ans, le péché a brisé notre foyer et j’ai été envoyée travailler pour mon compte dans des foyers différents. J’étais toujours placée avec des personnes âgées qui auraient dû me parler du Seigneur, mais elles ne semblaient jamais s’en soucier. Mais je suis heureuse que Dieu tende la main aux cœurs affamés.

J’avais seulement onze ans lorsqu’un pasteur est venu de la ville et a nettoyé une vieille église pour y tenir des réunions de réveil. Il prêchait la religion d’autrefois. Je me souviens d’un vieux monsieur qui marchait dans l’allée en frappant des mains et en louant Dieu pour le salut. Je n’ai jamais cessé de le faire. Avant cela, j’avais entendu des gens parler de l’adhésion à une église, mais c’était la première fois que j’entendais parler du salut. Le pasteur prêchait qu’il y avait un paradis à gagner et un enfer à éviter.

Il a fait un travail merveilleux pour moi!

Après le sermon, quelqu’un est revenu et m’a dit que mon père était allé à l’autel pour prier. Cela m’a brisé le cœur. Je n’avais jamais vu d’autel, je ne savais rien de la prière. Mais je me suis précipitée vers lui et je me suis agenouillée. Je ne me souviens pas d’avoir dit quoi que ce soit, mais j’ai simplement donné mon cœur au Seigneur. Il a fait une œuvre merveilleuse pour moi! Je suis vraiment née de nouveau cette nuit-là.

Après cela, il ne m’a pas été difficile d’être bonne, de faire ce qu’on me disait. J’ai pu vivre une vie chrétienne à l’école. Mon père a lutté pendant plusieurs années pour être sauvé. Il avait de grandes réparations à faire. Mais j’ai vu le temps où il était un vieil homme aux cheveux gris, et il s’est levé à l’église pour dire qu’il était sauvé.

J’ai rejoint l’Église et j’y ai travaillé pendant des années. En 1914, mon mari et moi avons quitté la ferme pour nous installer à Murphysboro, dans l’Illinois. Nous avons alors laissé l’amour de Dieu s’échapper de nos vies tandis que l’amour du monde s’y glissait.

Je suis si heureux d’être dans la famille de Dieu!

Une petite femme est venue de Portland, dans l'Oregon, avec des documents sur la Foi Apostolique. Elle tenait des réunions et là, j'ai entendu parler à nouveau du salut. Je me suis prosternée devant le Seigneur et je me suis à nouveau repentie, et le Seigneur m'a pardonné. Plus tard, il m'a sanctifiée et baptisée du Saint-Esprit. Je suis si heureuse d'être dans la famille de Dieu!

Je n’ai jamais voulu autre chose. L’hiver dernier, j’ai eu le privilège de rendre visite à de vieux amis dans le Midwest et j’ai pu leur parler de la bonté continuelle de Dieu à mon égard. Mon mari est parti auprès du Seigneur il y a longtemps. Aucun autre membre de ma famille n’est sauvé, mais je suis déterminée à voir la fin de cette course chrétienne. À quatre-vingt-douze ans, je peux dire que mon ancre tient vraiment.

Source: « The Apostolic Faith Church of Portland, Oregon »