L’ÉVANGILE PARTOUT
LA GUÉRISON MIRACULEUSE QUE DIEU A OPÉRÉE DANS MA FAMILLE.
A. (Nord). Une preuve de plus que les feuilles évangéliques peuvent faire beaucoup de bien, c’est la guérison miraculeuse que Dieu a opérée dans ma famille.
Sur les instances de ma mère et les miennes, l'un de mes frères, complètement incrédule, consentit à assister à quelques réunions, non pour connaître la vérité, mais pour nous faire plaisir; mais de peur d'être convaincu, il osa se boucher les oreilles. Puis enfin il nous dit: «Je ne veux plus aller écouter ces sornettes,» et malgré nos supplications, il persévéra dans son éloignement.
Notre seul recours était de prier Dieu: nous le fîmes de toute notre âme. L'exaucement nous parut tarder longtemps, mais tout vient à point à qui sait attendre.
Mon frère reprit le chemin du culte, et nous constatâmes avec joie que son incrédulité commençait à perdre contenance et à se troubler. Nous redoublâmes nos prières: bientôt il chercha la voie du salut. Pourtant, des doutes lui restaient sur la puissance de la bonté de Dieu. Voici comment Dieu les dissipa.
Mon frère tomba malade de douleurs dans les jambes et dans les reins. Il suivit en vain les ordonnances du médecin, rien ne le soulageait. Le 2 février, quand «La Pioche», lui arriva, il souffrait plus encore que de coutume.
En parcourant le journal, vers le soir, ses yeux tombèrent sur l'article de M. Délilez: il y vit UNE PROMESSE ET UN APPEL DE DIEU LUI-MÊME.
Il se mit à genoux avec sa femme, et tous deux s'abandonnèrent à Dieu, demandant au Seigneur Jésus de les sauver.
Quand ils se relevèrent, ô miracle, mon frère ne sentait plus aucune douleur. Ils accoururent ensemble riants et pleurants, guéris de corps et d'âme, et nous remerciâmes d'un commun accord le Dieu des exaucements cl des délivrances.
Maintenant ils sont décidés à entrer par le baptême dans l'Église du Seigneur.
Un fidèle abonné.
La pioche et la truelle N° 69 (1898)
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