Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LA JUSTICE DE DIEU


Un jour dans mes tournées paroissiales à la fin d’une réunion, je vis venir auprès de moi un Irlandais du nom de Pat. S’étant incliné bien bas il me dit: «Votre révérence, je suis venu vous poser une question.»

Pat, lui répondis-je, je ne suis pas du tout révérend et je n’ai nul besoin de ce titre. De quoi s’agit-il et pourquoi ne vous adressez-vous pas à votre prêtre?

Je me suis adressé à lui, mais sa réponse ne m’a pas satisfait.

Et bien, voyons votre question?


Alors l’irlandais me parla ainsi:

«Dieu est juste et puisqu’il l’est il doit me punir à cause de mes péchés. Vous m’objecterez peut-être que Dieu est miséricordieux et qu’il veut pardonner mes péchés, mais en cela je ne vois pas du tout de justice. Car si Dieu est véritablement juste il doit punir le transgresseur. Dites-moi, s’il vous plaît, COMMENT DIEU PEUT-IL ÊTRE JUSTE ET EN MÊME TEMPS MISÉRICORDIEUX?»

C’est par le sang de Christ, Pat.

C’est ce qu’il m’a dit mon prêtre. Je vois que vous avez la même opinion que lui à cet égard. Puis il m’a parlé de quelque chose d’autre que je n’ai pas compris du tout et en définitive la conversation que j’ai eu avec lui ne m'a pas satisfait. Voilà, maintenant, je voudrais savoir COMMENT LE SANG DE JÉSUS PERMET À DIEU D’ÊTRE JUSTE ET MISÉRICORDIEUX EN MÊME TEMPS.


Alors je compris ce qui échappait à mon visiteur et je lui expliquai le Salut par l’exemple suivant:

«Imaginez-vous Pat que vous avez tué un homme et que le juge dise que vous devez être pendu.»

«Cela est juste, s’écria l’irlandais, si j’ai commis un crime, je mérite d’être pendu.»

Maintenant supposez, lui dis-je que je vous aime beaucoup. Indiquez-moi par quel moyen je pourrais vous sauver du châtiment?

Je ne sais!

Et bien voilà, je puis aller chez la reine et lui dire: «Votre Majesté, j'ai un ami que j’aime beaucoup, il s'est rendu coupable d’un crime et de ce fait est condamné à être pendu: c’est justice et il accepte son sort; mais moi par amour pour lui je m’offre à sa place. Veuillez faire que la loi soit satisfaite ainsi. Il est bien certain que la reine ne donnera pas son consentement. Supposons pourtant qu’elle le donne et qu’elle ordonne que je sois pendu à votre place. Croyez-vous que justice étant faite pour ce crime par mon sacrifice, vous serez retenu plus longtemps par les geôliers?

Non! je ne le crois pas, répondit Pat, ils ne le pourront plus et s’ils le font je leur dirai: «eh! que faites-vous, ne savez-vous pas que mon ami a été pendu à ma place? Rendez-moi la liberté, le prix de mon infamie a été payé.

Et bien mon ami répondis-je à l'irlandais, vous avez très bien compris la chose. Il en est de même avec le salut de Dieu. DIEU DEVAIT PUNIR LE PÉCHÉ, mais Christ lui dit: «Mon père, punis-moi pour le péché du monde» et Dieu laissa son fils bien-aimé prendre sur lui nos péchés et le châtiment qui en était le salaire. Sa justice a donc été satisfaite; aussi Dieu rendrait vaine la mort de son Fils s’il châtiait le pécheur (repentant).

Voilà Pat, vous êtes sauvé et vous pouvez retourner auprès des vôtres en vous réjouissant de votre salut.

C'est juste! répondit l’irlandais, c'est bien l’évangile!

Pat est maintenant sauvé. Malgré ses nombreux péchés il croit désormais à l’efficacité du sacrifice de l’homme qui mourut à sa place sur la croix.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1933 - 11


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