Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

----------

UNE PLUS GRANDE MISÉRICORDE

Jean 5: 1-15


Béthesda qui signifie «le lieu de la miséricorde» était le nom d’un réservoir situé à Jérusalem près de la porte des brebis. Il y avait là cinq portiques où l'on déposait les malades, car à certains moments un ange descendait et agitait l'eau, et le premier malade qui s’y jetait après que l’eau avait été agitée était guéri de quelque maladie qu'il fut atteint.

Le récit de Jean 5 nous dit qu'en un jour de fête il y avait là un grand nombre d’infirmes, d’aveugles, de boiteux et de gens qui avaient les membres secs et qui attendaient le mouvement de l’eau.

Représentons-nous l’état d'âme de ces malheureux attendant le moment favorable, la descente de l'ange dans le réservoir, pour s'efforcer de s’y jeter les premiers aussitôt que l'eau aurait été agitée.

Un grand nombre attendait, UN SEUL SERAIT GUÉRI, le moins malade peut être, celui qui aurait encore assez, de force pour y descendre assez rapidement et arriver le premier. Quelle joie pour celui-ci, mais quelle déception pour tous les autres.

Les voyez-vous rentrant chez eux tristes, courbés sous le poids de leur souffrance avec la perspective d’attendre une nouvelle occasion peut-être lointaine lorsque l’ange descendrait de nouveau. Plusieurs savaient qu’avec le temps, leur mal s’aggravant, ils auraient toujours moins de possibilités d'arriver les premiers.


En ce jour de fête, il y avait là un infirme paralysé depuis 38 ans, et qui, dans le début de sa maladie, avait probablement tenté maintes fois de se traîner jusqu’au réservoir, mais chaque fois, devancé par un autre, il était arrivé trop tard. Alors il avait commencé à espérer que quelqu’un dans la foule qui se rendait à la fête, passant par là aurait pitié de lui et le jetterait dans l'eau au moment favorable.

II avait vainement attendu et dans ce lieu de miséricorde il ne s’était trouvé personne, pas même l'un des sacrificateurs ou des lévites qui passaient pourtant aussi à cet endroit, il ne s’était trouvé personne qui eût assez de pitié de lui pour le secourir.

Enfin, après 38 ans d’attente et de vains efforts, il rencontra Jésus qui, lui, ne montait pas à la fête pour lui-même, mais comme toujours cherchait dans la foule qui pouvait avoir besoin de lui.

Ses yeux s’arrêtèrent sur le plus malheureux, et, avec une simple parole, mais avec l'autorité divine qui était en Lui, fit ternir le paralytique debout et le renvoya guéri et heureux dans sa maison.


Il n’avait pas eu besoin de descendre dans l’eau de Béthesda, qui n’était qu'un réservoir: il avait trouvé la Source.

Pas besoin non plus de l’intervention d’un ange:

Le Fils de Dieu lui-même, le Créateur de toutes choses et le Sauveur de tous les hommes, avait abaissé son regard sur lui, le plus misérable de tous, et d’une simple parole l’avait guéri.

Il n’avait plus à attendre un moment propice, un moment favorable, il avait rencontré Celui qui sauve en tout temps et qui est toujours puissant pour sauver: (Hébreux 7, 25).

Il n'avait pas eu à supplanter d’autres malheureux, à marcher pour ainsi dire sur d'autres souffrances pour arriver le premier: IL AVAIT RENCONTRÉ CELUI QUI EST LUI LE PREMIER (Apocalypse 1: 17 et 22: 13) qui est aussi avec les derniers et leur fait des promesses: (Marc 10: 31, Luc 13: 30, Matthieu 20: 16).

Il avait rencontré une plus grande miséricorde que toute celle qu'on peut trouver sur la terre, cette miséricorde d’en haut, divine, qui, comme son auteur, est éternelle, sans commencement ni fin, plus grande et plus profonde que tout ce que l’esprit humain peut concevoir, SUFFISANTE pour retirer des plus grands abîmes de souffrance et de péché.


Et toi qui n’en as pas besoin pour ton corps, peut-être en as-tu besoin pour ton âme?

Es-tu du grand nombre de ces infirmes, aveugles, boiteux ou paralysés dans leur esprit, liés par leurs passions, leurs convoitises ou leurs mauvaises habitudes?

As-tu senti le poids de cet esclavage?

As-tu soupiré après la délivrance?

Si oui, entends la parole du Sauveur qu'il adressa au paralytique de Béthesda, il te l’adresse aussi aujourd’hui «VEUX-TU ÊTRE GUÉRI?».

Ce fut sa seule question, l’unique condition qu’il lui posa: «VEUX-TU?».

Il ne lui fit aucun reproche sur sa vie passée, ni sur son péché, quoi qu’il soit bien évident que la maladie dans ce cas, fut le résultat de celui-ci puisque le Seigneur le retrouvant plus tard dans le temple lui donna cet avertissement:


«Ne pèche plus désormais de peur qu'il ne t’arrive quelque chose de pire»

(Jean V. 14).


Tu as peut-être lutté nombre d'années, toi aussi, essayé de te sauver toi-même par les propres moyens: mais vis-à-vis de tes puissants ennemis; tu as connu plus de défaites que de victoires.

Tu as peut-être cherché du secours dans des pratiques pieuses, ou bien tu as attendu de l’aide de quelque ami, voire même des serviteurs de Dieu ici-bas, et tu as dû reconnaître qu'ils étaient tous impuissants pour sauver.

À la question du Sauveur, tu peux, comme le paralytique, répondre «je n'ai personne», c'est précisément cet aveu qu'il attend de toi, car IL A SOUFFERT SEUL SUR LA CROIX POUR TES PÉCHÉS, Il en a porté seul tout le poids, et II veut aussi pour Lui seul la gloire de te sauver.

«Il n’y a pas d’autre sauveur que moi», dit-il dans Ésaïe 43: 11 et dans Osée 13: 4. Toutes les eaux de la terre, tous les moyens humains et même toutes les puissances du ciel ne pourraient te sauver ni le délivrer.

Il te faut le sang de Jésus qui seul purifie de tout péché: (1 Jean 1: 7).

Le veux-tu?

Ou bien préfères-tu rester dans la multitude des malheureux semblables à ceux de Bethesda qui s’en retournèrent chez eux avec tout le poids de leur souffrance, quand ils auraient pu être tous guéris s'ils avaient regardé à Jésus.

Le Sauveur avait passé au milieu d'eux, mais ils ne l'ont pas reconnu.

L. Georges


* * *


Rien ne peut sauver mon âme,

Rien que le sang de Jésus.

Pour elle, je ne réclame,

Rien que le sang de Jésus.

Précieux sang de l’Agneau

Qui me donne un cœur nouveau!

Rien d’autre, je ne veux plus

Rien que le sang de Jésus.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1933 - 10


Table des matières